
Au début il y a l’eau, beaucoup d’eau apportée par les vents d’hiver,
les étangs grossissent et débordent, puis le printemps arrive avec les migrateurs, et le marais change,
se craque, se fendille, s’assèche, alors apparait au grand jour les traces de vie anciennes,
les carcasses, les crustacés blanchis par le soleil semble encore lutter pour rejoindre l’eau déjà lointaine




Mais bientôt c’est l’explosion de vie, de petites forêts d’algues et de salicornes envahissent et colonisent
l’espace ainsi libéré, les oiseaux arrivés par milliers écument les vasières riches en crevettes et crabes c’est le grand festin





la saison avance et le soleil frappe chaque jour un peu plus, avec l’évaporation d’autres vestiges
de notre monde « moderne » nous interpellent, plastiques, bidons, pollutions en tout genre, l’esprit peut vaciller
parfois sur ce désert camarguais, on peut voir des choses, c’est dingue ! Des racines arrachées par les tempêtes
se transforment en paresseux essayant en vain de s’extraire de la boue,



Un peu plus loin loin sur la digue à la mer les étangs se succèdent avec les plages de sable fin,
altitude générale, 2 mètres et quelques érections comme les phares de la Gacholle et Beauduc ah Beauduc ! Cher à notre cœur,
parait qu’il y a de gros nuages noirs sur la région, ce dernier refuge de liberté est menacé par l’inconscience de quelques uns,
parait même que la liberté mesurerait 2,10 m, ce n’est pas vrai dites moi ! Donc ce serait fini le petit plaisir
de fouler le sable le long de la mer, le parfum du Paris Dakar, du banc d’arguin, l’impression d’arriver sur les rives du lac rose,
mais quel est le rose qu’on nous propose comme dirait Souchon, celui des flamants ou celui des salins depuis un petit train, les deux mon général,




l’aventure est partout et ailleurs, , il faudra prendre son « bousin » et aller plus loin camarade
au delà des mers au pays des petits schtroumfs et des princesses pour faire un raid en lover ou traverser
et retraverser la France ce pays magnifique, la Camargue en est la preuve, bon vent à tous.

Claude