@Anne, content que cela t' intéresse, mais il faut avoir des goûts variés pour nous suivre sur tous les sujets abordés.
Ça manque surement de franchissement pour certain.
Mercredi 11 Juin. On a bien fait de ne pas insister hier soir, le site est désolant.
Les festivités des 8, 9 et 10 Juin ont laissés des déchets partout.
A gauche,
A droite,
Que dis-je, ce ne sont pas les festivités qui sont responsables de toutes ces cochonneries, mais bien des humains.
Et peut-être aussi des chiens qui auraient éventré des sacs en plastique pour éparpiller certaines denrées consommables pour eux.
On leur pas appris aux chiens qu’il ne faut pas déchirer les sacs plastiques.
Pourtant y’a des pancartes !
La rivière Corace semble assez propre… vu de loin.
Je ne vous ai pas raconté le motif de notre renoncement hier soir à l’Aera Camper de Tiriolo.
Cette Aera Camper est en ville, située dans une impasse. Elle n’est pas très grande et les bornes de raccordement et de service sont hors d’usage. Une bonne partie de la place est mangée par un dépôt de chantier et un container de poubelles, ainsi que des gradins où des ados sont venus « s’occuper » bruyamment peu de temps après notre arrivée. La place sert aux voitures à faire demi-tour.
Trop de bonnes raisons pour ne pas y rester passer la nuit.
L’Aera Camper en piteux état c’est un mauvais point pour cette petite ville de Tiriolo, mais qui le récupère aussitôt en bon point, avec cette borne de distribution d’eau potable à disposition de la population résidente et de passage.
Il faut venir avec ses contenants et quelques piécettes. 0.05 € ou 0.10 € le litre
Les choix possibles sont : eau plate, eau gazéifiée, eau fraîche ou eau à température ambiante.
Vu le succès de ces Casa dell Acqua il peut y avoir une petite file d’attente.
Le bistrot est ouvert. On trimbale notre boite à biscuits, pour faire la promotion de la capitale de la Gâtine Deux-Sévrienne.
Le décor du couvercle c’est une photo de la porte Saint Jacques et le pont du même nom qui enjambe le Thouet pour aller à Compostelle.
Le GR36 en Deux-Sévres, c'est le chemin de St Jacques qui rattrape la Via Turonensis vers Aulnay de Saintonge.
Un beau « petit » olivier pour se mettre à l’ombre à l’heure du déjeuné.
Les bambins Marocains connaissent bien cette ville.
Quoi que, maintenant même très jeunes, ils se donnent la « pen » de partir à l’assaut des touristes en parlant (en criant) en anglais.
N38 28.772 - E16 28.043
Dans cette bourgade, il y a une petite chapelle : « la Cattolica » dont le prix du ticket d’entrée est inversement proportionnel a sa petite taille et aux maigres « splendeurs » qu’elle abrite.
Les peintures sont « grave » défraîchies et pas bien finies sur les bords.
Nous n’étions pas obligés de la visiter mais tant que l’on a pas vu on ne peut pas s’exprimer objectivement.
Ah ces Français, jamais contents !
Après ce petit intermède, nous avons roulé jusqu’à Gerace. N38 16.446 - E16 13.202
En arrivant, nous voyons tout de suite où l’on va pouvoir passer la nuit, puis on est monté en ville.
On prend la Via Roma, on passe sous la Porta del Borghetto pour arriver à la Chiesa di San Martino.
Bizarre leurs « échafaudages ».
Bizarres mais artistiques avec ces jolies couleurs rafraîchissantes.
On est arrivés trop tard pour faire la dégustation du « Vino al Bergamotto ».
C’est peut-être un mal pour un bien ?
Bien que recommandé par des guides prestigieux, je demande aux connaisseurs, avons nous raté un délice ? Du style vin Rétsina (résiné Grec).
En voyant la dangerosité du lieu on se dit qu’il est préférable que ce Château Normand du X ème siècle ne soit pas ouvert à la visite.
Retour à notre lieu, pré-destiné pour le bivouac.
Encore une Aera Camper à l’abandon ou trop tôt en saison pour qu’elle soit re-mise en service.
Pourtant il ne faudrait pas grand chose, un bon coup de roto-fil.
Il y a des mâts d’éclairages, des caméras, et il semble que les bornes électriques soient alimentées (présence de voyants lumineux) mais je n’ai pas testé.
Le matin du 12 Juin on a changé d’emplacement car nous avions la couenne en plein soleil pour le petit déjeuné.
Inutile de laisser Hélios ou Râ chauffer la chariote avant le départ.
Au niveau de l’entrée qui sert aussi de sortie, deux CC sont stationnés à proximité d’un bâtiment presque en bon état, où il y a des wc, des lavabos et des poubelles. Derrière les portes fermées c’est sans doute des douches.
Un touriste allemand se balade en slip avec sa vaisselle…
Heureusement qu’il n’y a pas de gardien, nous aurions peut-être payé 15 €
Au hasard d’un arrêt café dans une pâtisserie, je shoot cette Moto Guzzi Dingo 50 cc de 1969 .
Une Italienne qui fut un peu la concurrente de nos Mobylettes Bleue type AV.. de chez Motobécane.
Nous avons bien avancé, car nous sommes maintenant à Reggio Calabria.
Repéré sur Osmand, un parking avec des jolies ombrières. N38 07.122 - E15 38.907
On y va direct car il est situé assez près de nos centres d’intérêt.
Exposition de plein air, une œuvre de Katrin Pujia, une fonte intitulée « il dono ».
C’est moderne !
Le Museo Archeologico Nazionale est un lieu trop plein de vieilleries, on va faire vite.
Mais on commence par du moderne dans la montée d’escalier.
Deux photos du recyclage de déchets plastique.
C’est beau vous ne trouvez pas ?
Je n’ai pas retrouvé la fonctionnalité de ces bancs en pierre.
Une proposition un peu douteuse (supputation) , ça serait’y pas des bancs à chauffage intégré pour regarder les jeux du cirque confortablement installé même en hiver.
Pièces maîtresses de ce musée, les Bronzes de Riace.
Passage obligé dans une antichambre filtrée et climatisée qui ralenti et limite l’accès des visiteurs à ces deux bronzes monumentaux.
Par chance nous n’avons pas attendu, nous n’étions que trois dans le sas puis dans la salle d’exposition.
En passant en voiture sur le Corso Vittorio Emanuele III au niveau de la Villa Zerbi nous avions repéré ces magnifiques sculptures modernes.
N38 06.674 - E15 38.758
Statue de Rabarama : Co-Stell-Azione
Statue Rabarama : Trans-Lettera
Statue Rabarama : Labirintite
Pour ceux qui n’aiment pas l’art, du moins cet art là, vous pourrez vous contenter avec l’ ar…bre.
Plusieurs gros sujets avec racines apparentes.
Autre curiosité : cette exposition permanente nommée « Opera » réalisation de Edoardo Tresoldi.
Composé de 46 colonnes de 8 mètres de haut réalisées en treillis de fer à béton.
Maintenant il faut trouver notre lieu de nuit.
Nous n’avons pas jarassé du tout.
Mme La Co-pilote maîtrise total la lecture de carte Osmand et y repère assez vite les zones un peu plus sauvages ou les aires pour CC.
Celle-ci est juste avant Scilla. N38 15.125 - E15 42.123
Pas d’accueil pour gérer le stationnement des CC.
On a vu mieux comme disposition pour que tout le monde profite du paysage.
Pour le moment ça va, il ne faudrait pas être plus nombreux.
Sans trop manœuvrer j’arrive à placer le Luma en Front de Mer.
Nous aussi, on profitera du beau paysage. La vue sur Scilla
Vers 20 heures, un gaillard fait le tour des nouveaux arrivants et encaisse le montant de la nuitée.
C’est 25 € pour le camper avec 2 personnes.
Nous avons 30€ . il n’a pas de monnaie et nous au maxi on à 22 € en liquide. C’est Ok pour lui à 22 €.
Pas de ticket, c’est de l’argent au black.
J’ai oublié de vous dire ; le gentil gaillard sympathique il est plus que bronzé.
Et les sanitaires ressemblent à si méprendre à ceux que nous avons fréquenté en Ethiopie.
Il est vrai que l’Italie a occupé quelques temps l’Abyssinie.
C’est du rustique, mais efficace, sauf l’eau chaude évidemment absente et pourtant y'a tout pour en fabriquer.
Vendredi 13 Juin, Nous avons décidé de prendre des petits chemins pour trouver notre lieu de café.
J’avais garé le Luma au mieux au cas où une voiture veuille passer.
Et il en est passée une. No problème et avec le sourire.
A Tropea, retour chez les "civilisés". N38 40.726 - E15 54.092
On se gare à côté d’un grand parking bien ensoleillé. Il est vide et payant.
Nous on a manœuvré un peu pour se mette à l’ombre sur une place gratuite.
Le Luma est bien garé, donc on va à pied vers les attractions.
C’est beau hein ?
L’accès de la Grotte que nous souhaitions voir est en travaux.
Allez, je prends de la hauteur pour voir le Santuario de la Chiesa Santa Maria dell’Isola.
Avec ce nom à rallonge, le ticket d’entrée est forcement à 2 € avec plein d’interdictions.
Mais ça je ne le sais qu’en arrivant en haut de l’escalier.
Quelle chance, c’est fermé.
Je ne suis pas monté pour rien, j’ai pris deux photos.
Maintenant on est à Pizzo.
Les taxis triporteurs motorisés font la navette entre le centre historique et les parkings qui sont un peu plus loin.
A pieds en passant par les ruelles on prend le temps de découvrir des étalages de tongs et un passage joliment décoré avec des bidons plastiques découpés et renversés en cache-pots.
Sur le net il existe une photo prise au même endroit en 2024 par une famille autrichienne.
En toute objectivité et modestie, je préfère nettement ma photo.
J’ai l’impression que la peinture des murs a été refaite.
Vous voulez vérifier ; Tapez « I love Pizzo nunu-reist » sur un navigateur. puis dans « images » vous consulterez un blog de voyageurs.
Bon, c’est sûr que c’est soûlant de scroller.
Sur un mur avant d’arriver sur le Corso Giuseppe Garibaldi, une petite déco. pour rappeler que Giacinto Calippo est originaire de Pizzo.
C’est le fondateur des conserveries de thon rouge qui portent son nom depuis 115 ans.
Regardez dessous. Vous connaissez le truc maintenant ! C’est une maladie ?
Heureusement que je ne fais plus depuis 2002, de photos à pellicule argentique, ça me ferait bougrement bisquer.
Aller ! Je recadre encore.
Pizzo est la ville où fut emprisonné le beau frère de Napoléon, Joachim Murat, avant d’être jugé et fusillé en 1815.
Si on nous a appris ça à l’école, je l’avais oublié comme beaucoup d’autres choses.
On visite le château pour se faire une nouvelle impression de ce chapitre de l’histoire.
Déjà 16h36.
Eh ! « Toilahaut » faisez qu' aujourd’hui on trouve facilement un lieu de bivouac car ce soir ce n’est pas camping.
Raté, car le premier lieu repéré sur la carte n’existe plus et la région de Cosenza est beaucoup trop urbanisée.
On fera 10 kilomètres pour finir sur un parking un peu comme les routiers mais sans routiers.
Bien tranquille le parking à Rende. N39 19.913 - E16 10.735
Finalement ça sera juste pour dormir, il suffit de fermer les yeux.
Le plus important c'est qu'il n'y ait pas d'aboiement ni autres bruits.
A part ça, il ne faut vraiment pas être difficile, ni craintif.
Samedi 14 Juin à Cosenza, on nous annonce un musée d’art moderne en plein air sur Corso Giuseppe Mazzini.
On gare rapidement le Luma mais malheureusement beaucoup trop rapidement et trop loin. Environ 2 kilomètres
Heureusement que l’on est pas trop mauvais marcheurs, parce qu’il faudra faire le chemin de retour au Luma.
Je vous raconte rapidement un petit sketch sans importance.
Notre « randonnée » en ville est longue donc pour faire une pause, on décide de prendre le café dans un bistrot. La conversation s’engage avec la serveuse et une copine à elle qui se trouve être aussi sa belle sœur.
On profite des toilettes, puis plusieurs garçons arrivent.
Non ! Ils n’arrivent pas dans les toilettes !
C’est des copains des filles. Une fois les présentations faites, ils veulent faire dévier la conversation sur le Foot.
Rappelez-vous : le PSG a battu l’ Inter-Milan par 5 buts à 0 en finale de la Ligue des Champions.
Pour ne pas aller sur un terrain sensible, je dis que nous n’aimons pas le Foot, nous c’est le Handball notre sport préféré.
En plus c’est vrai.
Eux ils ne connaissent même pas le Handball. Thierry Omeyer et les frères Karabatic c’est qui ?
Moi, je ne connais pas les footeux italiens qu’ils me citent.
On rigole, puis ils nous accompagnent sur le pas de la porte pour nous montrer la direction à prendre pour aller au musée de plein air.
Et on part tranquillement … sans payer. Même pas besoin de courir.
Au bout de trois cents mètres, je suis revenu payer nos dettes : 2,40 €.
Ils rigolaient encore.
Voilà, on l’a fait. Maintenant un petit arrêt à la Torre di Fiuzzi au Sud de Praia a Mare.
N39 52.368 - E15 47.203
Il est 17h45 mais ce n’est pas un lieu propice au bivouac tranquille.
On va rouler vers le nord, et remonter le long de la rivière Noce sur 10 km pour se poser vers 19 heures …. au cimetière de Piano dei Peri.
On a fait une bien sympathique rencontre.
Une dame Italienne en retraite ici mais qui a fait toutes ses études à Besançon.
Voilà quelqu'un de bien.
Elle était au Lycée Technique Palente (à l’époque 2000 élèves) les même années où moi-même j’étais au Lycée Technique d’Etat d’Horlogerie Jules Haag (1400 élèves dont 700 internes).
Nous avons plein de souvenirs communs.
Par exemple la grève de 1970 puis la fermeture de l’usine Lip.
Avec l’orchestre des élèves du LTEH nous avons joué une ou deux fois pour les élèves du Lycée Palente, mais elle n’en à pas souvenir.
Son mari (qui ne parle pas le français) était pressé de rentrer, on a pas pu prolonger cet agréable échange tard dans la nuit à la lumière des feux follets.
Les voisins ne nous ont pas dérangé, mais certains parmi les vivants sont très matinaux pour visiter leurs défunts.
Le paysage environnant est magnifique sous le soleil.
On a quitté notre lieu de pique-nique pour aller visiter Poseidona cette colonie Grecque rebaptisé Paestum par les Romains.
Je mets le point Gps, mais c’est fléché de partout. N40 25.520 - E15 00.351
Le Parc Archéologique est immense avec des vestiges Grecs et Romains et un beau musée.
Je ne sais pas trop laquelle choisir, donc je vous les mets toutes.
Et pour terminer le temple d’Athéna, fille de Zeus.
C’est la déesse de la sagesse et de la raison, mais pourvue d’une intelligence rusée.
Tient, tient ! Elle a dû faire des petits et des petites, la Déesse !
On a passé un temps fou a arpenter le musée et tous les temples, du coup il nous faut chercher un camping pas trop loin.
Assez facile à trouver, ça sera le camping Paestum sur la commune de Marina di Eboli.
N40 29.549 - E14 56.550
C’est un grand camping de bord de mer donc un peu usine, mais heureusement il est loin d’être complet, le 15 juin la saison n’est toujours pas commencée.
On ne va pas faire une grosse étape ce lundi 16 Juin, 64 km. Mais à vol d’oiseau c’est seulement 35 km.
Il faut passer le golfe de Salerne, prendre la route de corniche jusqu'à Maiori, puis prendre la route de Tramonti. C’est la vallée du torrent Réginna Major.
Arrivé à Tramonti vous n’êtes pas arrivés, encore 2,3 km sur une route à voie unique.
Ca monte, ça tourne. il faut faire gaffe. On ne fait pas une grosse moyenne.
Content d’arriver à l’Agriturismo Basileo Vini de Maria et Alfredo.
N40 42.424 - E14 38.231
Cette adresse nous la tenons de mon frère du Piémont. C’est une belle pépite.
Les vignes exploitées par Alfredo et son fils sont sur des terrasses. Les pieds de vignes sont attachés par des liens en osier, sur des structures de pergolas confectionnées avec des bois de châtaignier.
Les vendanges ne peuvent pas être faites autrement qu’à la main.
Sous les « vignes tonnelles » Alfredo fait pousser des légumes, tomates et choux entre autre.
Une œuvre d’art naturelle . l’écorce du Cyprès d'Arizona
On y a vu une autre œuvre d’art, issue du génie industriel. La Jeep 4xe.
Maria confectionne des bons petits plats avec ses produits du jardin et des approvisionnements auprès de ses voisins pour la viande et la charcuterie.
Le repas c’est l’antipasto, le primo piatto, le second piatto, et le dolce.
Vin de leur production au verre ou bouteille.
Les repas sont uniquement sur réservation.
Prenez le temps de consulter ce lien, et vous serez sous le charme comme nous l’avons été. https://www.basileovini.com/
Comme les visiteurs ne viennent pas ici par hasard, les hôtes savent eux aussi prendre du temps pour vous.
Merci de vos interventions, Commentaires et encouragements.
Je ne suis sûr que ce soit blindé de touristes les mois de juillet, août. Sauf les lieux vendus par les tours opérateurs.
Mardi 17 Juin, on va faire ensemble une visite assez complète des ruines de Pompéi.
Nous avons fait pas loin de 150 photos, pas une de floue et pas un selfie.
Pour vous, j’en sélectionne quelques-unes représentatives.
Je viens de lire l’article concernant le site de Pompéi sur Wiki, rassurez-vous je vais être beaucoup moins bavard.
Pompéi c’est un incontournable de l’Italie du Sud.
Une fois que vous avez trouvé un parking, (pour nous ici : N40 45.006 - E14 29.809) vous êtes à deux pas de l’entrée.
Déambulateurs et fauteuils roulants fortement déconseillés.
Je pourrais vous étaler ma science, qui est moins épaisse qu’une fine couche de confiture, en vous recopiant les étiquettes apposées sur les bâtiments que nous avons visité.
Mais je préfère vous laisser patauger avec cette multitude de clichés.
Sachez qu’il y a très exactement dans un ordre approximatif : la Casa des Jardins d’Hercules, la Casa de Menandro, le Tempio de Genius Augusti, Le Forum de Jesaispaki, Le Temple de Vespasino, les Termes de Foro, la Casa du Fauno, la Casa d’Eutychis, La Casa de Vettii, la Casa de Sirico, le Teatro Piccolo, La résidence des Gladiateurs, le cimetière des moulages.
On y retrouve du mobilier d’inspiration Ethiopienne, ou l’inverse.
Je dis inspiration car au Lac Afrera nos sommiers n’étaient pas fait avec de la ficelle, mais avec des sangles taillées dans de la peau de chèvre, beaucoup plus de l’époque de Lucie.
On est pas beaucoup gêné par la foule.
Chanceux nous sommes, n’est-il pas !
Là-bas dans le lointain, est-ce lui le responsable ?
Un oubli (faites sortir les enfants et les âmes sensibles) ... Lupanare :
Le panneau indicateur :
La spécialité de chacune de ces dames au dessus de la porte de la chambre :
CS Reisemobile Indépendent 2022 sur Sprinter 4x4
Il était si bête que lorsqu'il disait quelque chose d'intelligent, il se retournait pour voir si ce n'était pas un autre. Georges Wolinski
Je donne déjà 2 points de bivouac ... et tu veux les tarifs ?
CS Reisemobile Indépendent 2022 sur Sprinter 4x4
Il était si bête que lorsqu'il disait quelque chose d'intelligent, il se retournait pour voir si ce n'était pas un autre. Georges Wolinski
Je vois qui est branché sur quoi...
Je continue dans la cul-ture Romaine
On reprend notre visite des ruines de Pompéi avec la Casa du Fauno
Pompéi est une véritable bande dessinée pour adultes.
Si l’éducation sexuelle de vos très jeunes enfants ou petits-enfants n’est pas faite, vous allez devoir répondre à leurs questionnements innocents.
« Ils font quoi la dame et le monsieur ? »
« il a quoi le monsieur ? »
Et celle qui sera (peut-être) la plus terrible.
« Papa, pourquoi toi c’est pas pareil ? »
Bon courage les pédagogues…
Vous pourrez toujours essayer une échappatoire en disant que le Zig a sans doute une maladie très handicapante, la « siffredi rocco ».
Et une autre pirouette en affirmant avec beaucoup de conviction que la dame et le monsieur ils jouent à la balançoire.
Ça peux passer sur un malentendu.
Arrivés à 11h30 nous en sommes reparti vers 16h sans avoir ni mangé ni bu car à l’intérieur du site à visiter il n’y a pas de bistrot et pas de marchand de frites.
Nous avons fait encore une erreur de débutants.
Mais un peu de diète ça ne nous fait pas de mal, on a des réserves.
Pour le bivouac, on est monté dans le Parco Regionale Taburno-Camposauro pour avoir moins chaud, 1000 mètres d’altitude. Tip Top.
N41 05.390 E14 37.113
Hier soir, lors de la recherche du lieu de bivouac, la montée de la Strada Vicinale Cirignano-San Pietro pour revenir vers Montesarchio a été fatale à notre store.
N41 04.881 - E14 38.127
Très étroite, en dévers, fort pourcentage, avec des grosses branches à gauche et à droite.
Au lieu de suivre le conseil, ou plutôt l’injonction de ma copilote « accélère sinon tu vas caler », j’aurai dû passer en « courtes » pour ne pas perdre l’adhérence et maîtriser mieux la trajectoire à vitesse réduite.
Les bobos ne sont pas catastrophiques, on verra ça à la maison.
Un panneaux pris au hasard dans le Parc Regional Taburno-Camposauro.
Ce n’est pas si contraignant que ça.
Evidemment je n’ai pas pris la photo en roulant, mais qui aurait l’idée de s’arrêter sur les prairies et les broussailles.
Maintenant on trace vers le Nord, 353 km aujourd’hui.
Il est 19h51 il est temps de trouver un lieu de bivouac.
N42 23.243 - E11 55.701
Ce dégagement devant la Chiesa di Sant'Antonio Abate aurait pu faire l’affaire mais il y a trop de circulation, à ce moment là et à notre goût, pour être éligible.
Voilà qui est beaucoup mieux avec ce sympathique panneau d’accueil.
N42 21.346 E11 52.412
Nous sommes à environ 400 mètres du Poligono Militare de Monte Romano, donc sous bonne garde.
Peut-être, mais pas forcément en sécurité …
Notre FOMECBLOT est loin d'être réussi.
Pour ceux ou celles qui n'ont pas fait un petit séjour en Régiment d'Infanterie de marine, FOMECBLOT est un acronyme de : « forme, ombre, mouvement, éclat, couleur, bruit, lumière, odeur, traces ».
C’est-à-dire l’ensemble des conduites à tenir pour se dissimuler aux yeux de l'ennemi.
Jeudi 19 Juin : le Luma avale vite fait, sans baver, les 249 km ce qui nous permet d’arriver à Firenze à 16h10.
Florence sera notre dernier lieu historico-culturel pour cette année.
Notre choix s’est porté sur le parking Sansovino car il y a des places pour CC, des WC , et une station de Tramway à proximité directe pour aller au centre historique.
Ici nous sommes le seul 4x4 avec cellule alors que les commentaires sur le Net sont plutôt favorables.
En venant ici nous avons vu un parking blindé de CC. qui semble plus bruyant car en bordure du Boulevard Via del Gelsomino . N43 45.105 - E11 14.629
Négligeant le Tram. c’est à pied que l’on part à la recherche de l’Office du Tourisme pour avoir des informations sur les modalités d’entrée au musée La Galerie des Offices.
Pour arriver jusqu'au Ponte Vecchio qui est à côté des Offices il y a 1,5 km.
Au dessus : le monument équestre représentant Vittorio Emanuele II d'Italia.
En en dessous : Hercule lutte avec le lion, bronze de Romano Romanelli.
Sur la même piazza la Chiesa Ognissanti et sur la piazza Santa Trinita, il y a la Colonna della Giustizia c’est à dire la Colonne de la Justice.
Ci dessus, Le Ponte Vecchio que nous verrons mieux et plus longtemps demain.
Nous arrivons très tard au bureau Informazioni Turistiche. L’ accueil est sympathique et en français.
Les billets pour entrer dans les musées, ne peuvent pas être réservés ici.
C’était bien la peine de galoper.
On y apprendra que demain, 20 juin, c’est jour de grève pour les fonctionnaires de l’Etat et les personnels des transports en commun.
C’est mal parti pour notre programme.
En attendant il fait bon chaud dans notre cellule, même si il y a eu pire.
Exceptionnellement on s’autorise à sortir deux tabourets pour partager notre apéro.
Non, je n’ai pas écris « deux tas bourrés ».
Ça peut arriver plus tard si on n'y prend pas garde.
Il faut savoir doser son effort et les boissons anisées.
On est levés de très bonne heure pour prendre le premier tramway, au cas où il n’y aurait que celui-là.
Non, c’est pas vrai.
Il est 8 h17 quand on abandonne encore notre Luma en plein soleil.
Les tramway fonctionnent comme les avions, ils sont même pris d’assaut.
On descend à Alamanni - Stazione Santa Maria Novella. Billet tramway à 1,5 €
Le mal du siècle est déjà représenté en statue. 4 mètres de haut .
Œuvre de Thomas J Price qu’il a intitulé « célébration de l’ordinaire »
Maintenant la Galerie des Offices. On a pas eu de file d'attente pour choper deux tickets d'entrée.
Artistes frustrés ou zobsédés ? Prêt à sauter sur tout ce qui bouge…
Deux œuvres majeures de Botticelli. Au dessus Pallas et le Centaure, et en dessous l’incontournable tableau : La naissance de Vénus.
La salle « La Tribune des Offices » attire énormément de monde, car on ne peut pas y rentrer. Il faut juste « bouliter » par trois petites ouvertures.
Et le fameux triptyque de Nicolas Froment avec la Résurrection de Lazar.
Extraordinaire, les expressions des visages, et le détail de la mouche sur le coin de la table.
Enfin cette Adoration des Mages de Vinci.
Pas celui qui gère les autoroutes, mais celui qui a peint cette femme androgyne que l’on peut voir au Musée du Louvre.
Cette infox tourne-t-elle sur les « résos »?
Certaines œuvres sont aussi peinturées sur l’envers. C’est ça le ré-emploi, faut pas gâcher, une deuxième vie.
Je n’ai pas eu la patience d’attendre que les nombreux admirateurs du recto me fasse une petite place.
Avec cette vue prise de la Galerie on voit bien la taille du bâtiment donc de la méga surface d’exposition d’œuvres d’art.
On voit aussi le Campanile de Giotto et le dôme de Brunelleschi.
Détail du Ponte Vecchio. Les boutiques de souvenirs… que si tu as de l’argent car c’est 100% Or de prix.
Et encore un musée : La Collection Roberto Casamonti.
Il n’y a pas « full » pour la métaphysique et le surréalisme.
On y verra, entre autres, des œuvres de : Mario Merz, Jannis Kounellis, Pino Pascalis, Mario Ceroli, Daniel Spoerri, César, Joan Miro, Tony Cragg, Jean-Michel Basquiat,
C'est une Olivetti à la façon César.
Juste au dessus, c’est de moi, pour ceux qui ont des goûts de ch….
Passons à autres choses, quoique ?
Ça aurait pu en être, mais ça n’en n’est pas.
Après, on roule.
Pour la nuit ça sera le camping The Birches a Cutigliano dans les Apennins. N44 06.106 - E10 45.398
Le placier a tout de suite vu que nous n’avions pas de chien donc sans rien nous demander, il nous a éloigné des autres camper.
Résultat on est loin des douches et loin des chiens. Tranquilles !
Un petit prix pour ce camping et heureusement vu les piètres équipements.
Samedi 21 Juin.
On est maintenant dans le Parco dell'Alto Appennino Modenese, au Nord de Fiumalbo pour la pause café.
N44 11.387 - E10 38.185
Ils ont eux aussi un pont du Diable et le sanctuaire qui va bien pour se protéger de ses maléfices.
Il suffit d’y croire.
Pour notre dernier bivouac de cette « merveilleuse aventure » en Italie nous avions idée de retourner à un lieu que nous connaissons depuis notre retour de Bulgarie le 6 Juillet 2023.
C’est au pied du Parrocchia di Santa Maria Assunta : N45 01.716 – E9 13.510
Mais la carte Osmand nous révèle la possible existence d’un Parking Camper Agriturismo dans le même secteur (à moins de 2 km ). N45 01.192 - E9 14.050
Bingo, on aura les cloches en moins et un accueil super sympathique.
Un couple de français de Clermond-Ferrand est déjà installé. Ils ont une cellule auto-construite sur Hilux simple cabine.
On a parlé un peu auto-construction puis nous avons fait les 150 mètres de marche pour aller nous présenter à l’homme qui met ce lieu gratuitement à disposition des Camper.
Le Signore Ferrari, vigneron.
Visite de ses installations. On demande a tester les vins, mais il n’a malheureusement pas le temps ce soir.
Le Signore Ferrari a dit « Ça sera demain », mais en attendant il nous fait cadeau d’une bouteille a tester ce soir dans notre cellule.
C’est du Butta fuoco del’Oltrepo Pavese, vin biologique. un assemblage bien équilibré des cépages Barbera, Croatina et Uva Rara. Bonne pioche.
Voilà on teste de bon cœur, avec des Pasta Fredda (pâtes froides), des Pompdorini (tomates cerises), de la Rucola (la roquette) et des Olives.
Sur le terrain il n’y a pas de commodités. Nous avons ce qu’il faut dans le Luma mais nous les utilisons très peu, sauf urgence.
Donc à l’heure du laitier, Marie-Hélène va aux toilettes qui sont dans la cour de l’Azienda Agricola.
Elle revient avec 2 cadeaux, des œufs de poules fraîchement pondus.
Elle a croisé Le Signore Ferrari qui nous attend pour la dégustation.
La dégustation commencera avec un café ; offert.
Nous on lui donne des sous en échange de quelques cartons de ses bouteilles. C’est ça le troc ?
Le gars est tout sourire, il donnerait sa chemise.
On peux charger le Luma, il y a de la place et pour le poids, au pire on videra 80 litres d’eau.
Dernier bivouac chez un autre de mes frères, c’est prés de Roanne.
On l’a raté d’une journée. J’ai les clés des maisons, mais on préfère dormir dans notre Luma entre le pont et le moulin.
Je ne peux même pas lui laisser une bouteille, celui-là, il ne boit pas d’alcool.
Le mardi 24 Juin, après quelques détours nous sommes de retour à la maison.
Rien de spécial, pas de cambriolage, et bien 6 heures de tondeuse pour remettre le terrain presque présentable (d’ordinaire c’est moins de 3 heures).
Ce fut un beau voyage, avec peu de chemin 4x4 et beaucoup de visites historiques et culturelles.
Des belles rencontres vignerons et autres.
Et que du soleil et du ciel bleu sauf deux petits orages dont un dans les Alpes Françaises au retour.
Vous avez noté que nous avons fait de nombreux bivouacs sans aucun problème.
Pourtant l’Italie est annoncée « camping sauvage interdit ».
Comme quoi quand on a la baraka et pas la scoumoune, il faut en profiter.
Et remercier les Dieux: Jupiter, Neptune, Minerve, Mars, Cérès, Diane, Vulcain, Vénus, Mercure.
Et plus particulièrement le trio gagnant: Junon, Apollon et Bacchus.
Voilà, je vais maintenant reprendre des activités normales.
Encore merci pour le partage : plein de belles photos et beaucoup d'humour ...
CS Reisemobile Indépendent 2022 sur Sprinter 4x4
Il était si bête que lorsqu'il disait quelque chose d'intelligent, il se retournait pour voir si ce n'était pas un autre. Georges Wolinski