Encore un bon morceau de bitume.
La chaleur, les camions surchargés, des vitesses excessives, des pneumatique en mauvais état, des systèmes de freinage défaillants, le manque de sommeil des chauffeurs, et surtout le Khat.
Voilà le résultat et le sur-accident n’est jamais loin.

Un peu de distraction pour ces marchands de charbon de bois

Pourtant une petite pose rafraîchissement est bien agréable.
Il suffit de demander une ውኃ ou un ቡና ou encore un ኮካ ኮላ, ኮካ-ኮላ.
Et la dame vous fait un grand sourire, parce que vous prononcez mal, ou que ça veut dire autre chose !!!. ( traduction là c’est : Eau, Café, Coca Cola )
Ce regard langoureux voudrait peut-être dire aussi : « Le Farengi, tu m’emmènes avec toi,? »
C’est vrai que la vie est difficile par cette chaleur dans les restos pour routiers. Même les compresseurs de congélos sont plus que fatigués.

Ce piaf, lui se contente de quelques miettes, mais il n’attend pas que les clients soient partis.

Les installations électriques se suivent ... et se ressemblent, en pire, comme disaient les Ethiopiens sous le règne de Tafari Makonnen plus connu sous le nom de Haïlé Sélassié Ier.

Dans notre resto du repas de midi, il y a un bon choix de boissons.

Ce tantôt, il fait un bon cagna , ou canhard, selon que vous êtes Français, ou Occitan .
On ne tient pas longtemps dehors.

Y sont où les arbres, y sont où ?
Vous comprenez pourquoi ils s’endorment au volant les chauffeurs de poids lourds.

Enfin, voila l’hôtel à Logiya.

Vite une bonne douche,
Elles sont où les douches?
Bain là, en face !
L’eau ça va, mais l’électricité, c’est comme dans la salle de bain de Claude François.

Je vous montre aussi les wc?
C’est à droite, vous pouviez pas deviner, vous avez pas l’odeur……. du Cresyl.

Nous dormons ce soir pas très loin du berceau de Lucy.
Faudrait peut-être la réveiller, depuis le temps qu’elle est allongée.
Demain il fera jour et nous quitterons la route pour prendre une piste qui va plein Nord vers Afdera puis l’Erta Ale.