Bonsoir,
Après de longues années de fructueuses cogitations nous sommes enfin parvenus à une première étape importante :
La coquille de la nouvelle cellule est construite.
Il s'agit donc d'une fabrication spéciale réalisée par Modulidea, suivant mes propres plans, sur la base de la Mocamp.
Ce n'est pas une mini cellule, mais plutôt une cellule compacte. Elle est constituée d'un assemblage de panneaux sandwich composite qui forme un ensemble très rigide, robuste et léger. Elle comporte un toit levable. Pour l'instant elle est donc encore vide.
Première pose dans la benne :

Après un sanglage minutieux, on peut enfin prendre la route, et même les chemins pour tourner autour du Pô... :

... puis les rizières,

les petits villages de montagne,

les alpes italiennes,

puis françaises.

Un passage rapide par la colline éternelle de Vézelay et les routes du Morvan,

ainsi que les chemins de halage du canal de Bourgogne.

Elle correspond en tous points à ce que j'attendais !
Il me reste maintenant à trouver le temps nécessaire à continuer le travail initié par Stefano Feci que je tiens à remercier chaleureusement ici de cette superbe réalisation. Je ne pouvais pas trouver meilleur professionnel pour comprendre mes besoins et meilleure compétence pour les réaliser.
2 Juin 2009
Je me doutais bien que cette nouvelle en intriguerait plus d'un, mais tant de questions est une surprise !
J'avoue qu'il me fut difficile de rester discret sur ce projet durant toute la réalisation...
Quelques premiers éléments de réponses à vos questionnements :
Dimensions :
longueur au sol : 1950 mm ext / 1880 mm int, car le but est d'éviter tout dépassement de la benne d'un pick-up à cabine approfondie.
capucine : 1450 mm
largeur : 1810 ext / 1740 int
hauteur : 1520 mm ext (+ 140 mm de toit)
hauteur totale sur porteur : 2450 mm Maxi (pour entrer en container std de 2280 mm avec galettes)
Le toit, sera à parois rigides. Mais il sera réalisé par moi-même car Modulidea (comme d'autres...) refuse de construire autre chose qu'un toit levable en toile. Les dimensions du toit ont donc été adaptées pour recevoir l'encombrement des différents panneaux repliés.
Concernant le porteur futur, comme déjà indiqué, il s'agira très probablement d'un D-Max Isuzu Space Cab.
Je tiens à préciser que la gestion de ce projet spécifique avec Modulidea en Italie s'est déroulée sans aucun problème, grâce à la personnalité très attachante de Stéfano Feci qui fut très à l'écoute de mes besoins. Il a su également me prodiguer les bons conseils techniques grâce à sa formidable expérience de voyageur et de constructeur.
Ce modèle spécifique extrapolé de la gamme Mocamp ne deviendra pas un modèle standard, mais permet d'illustrer la possibilité d'adaptation du concept à des besoins particuliers. Autour de ce principe, d'autres modèles sont en gestation et pourront être développés.
Je suis d'accord : Ca a de la "gueule" !
Cela correspond en tous cas exactement à mes attentes, et je ne suis pas déçu !
La "gueule" va encore évoluer avec la mise en place de tous les équipements intérieurs et extérieurs.
3 Juin 2009
Bonsoir,
Juste un petit retour en arrière pour expliquer pourquoi nous sommes arrivés en Italie pour la fabrication de cette cellule.
Le concept, le matériau principal (panneau sandwich composite polyester/polyuréthane) et le Cahier des Charges était déjà bien ficelés depuis longtemps, et la décision d'en confier la réalisation à un artisan également, faute de suffisamment de compétence, d'outillage, de place, et surtout de temps.
Sur la base de plans quasi-définitifs, nous avons donc consulté 4 entreprises :
- un constructeur de cellule français,
- un carrossier industriel local avec l'expérience de réalisation de cellules de baroud,
- un carrossier industriel proposant une solution en kit sur mesures fabriqué en Espagne,
- un constructeur de cellule italien (Modulidea).
Concernant les prix, ils variaient du simple (le kit espagnol) au double (le carrossier normand).
Les niveaux de qualité et de finition étaient eux aussi inégaux.
Le choix s'est donc fait sur des critéres de prix, de qualité, de délai de réalisation, et la différence s'est faite sur le feeling du contact personnel.
Je ne prétends pas que les autres solutions étaient mauvaises, mais elles étaient moins adaptées à mon besoin perso.
Je pense par exemple que la solution d'un kit peut être très intéressante pour un bricoleur qui a du temps.
Le carrossier peut mettre en oeuvre des solutions complètement spécifique puisqu'il ne dépend d'aucune contrainte de construction.
Seul le constructeur de cellule français m'a franchement déçu...
Une fois la cellule précédente vendue, nous avons donc passé commande immédiatement, pour un engagement de délai de 2 mois. La cellule fût terminée avec 2 semaines d'avance !
Je peux donc dire que je ne regrette pas ce choix que nous avons fait.
4 Juin 2009
Bonjour,
Une image encore :

24 Aoüt 2009
Beaucoup plus de temps que prévu !
Pourtant, j'ai déjà l'expérience de construction de la précédente cellule, mais je crois bien avoir été un peu optimiste sur le planning de celle-ci...
Je reprends le boulot alors que le résultat ne permet pas encore un premier galop d'essai.
Quelques points forts, tout de même :
- la construction des panneaux articulés du toit rigides est terminée,
- le panneau solaire est fixé sur le toit,
- une baie a pris place sur la face droite,
- un portillon (cassette des toilettes) sur la face arrière,
- 2 portillons (compartiment gaz et coffre extérieur) sur la face gauche,
- le compartiment gaz étanche pour 2 cubes propane est terminé,
- le chauffage Truma E2400 est en place (pas encore branché),
- le meuble destiné à recevoir le réfrigérateur est en place,
- le meuble cuisine est en cours de construction.
L'impression d'espace intérieur est étonnant, compte-tenu de l'encombrement extérieur très limité.
Pas encore de quoi voyager, mais cela avance doucement.
Le comportement sur route est vraiment très agréable.
Comme vous pourrez le constater, je ne suis pas photographe :
une vue extérieure avec la baie et l'entrée de remplissage du réservoir d'eau

une vue intérieure de la face gauche avec les deux portillons, le chauffage, l'emplacement du réfrigérateur, le compartiment gaz, le réservoir d'eau.

Pour les photos, il doit y avoir moyen de faire mieux...
Pour l'aménagement intérieur, il ne s'agit pas à proprement parler de cloisons puisqu'il n'y a qu'une pièce multifonction.
C'est avec le bois que je me sens le plus à l'aise pour travailler, et j'ai donc choisi ce matériau pour la construction des parois du mobilier. C'est un contreplaqué de peuplier revêtu de film décor pour les parois verticales et de stratifié pour les surfaces horizontales (table et plan de travail cuisine), en épaisseur 15 mm. Ce matériau présente les avantages suivants :
- très facile à mettre en oeuvre avec des moyens conventionnels basiques (scie, colle, vis,...),
- parfaite planéïté,
- bonne résistance mécanique
- matériau fini (à part les chants à replaquer s'ils sont visibles),
- très faible sensibilité à l'humidité,
- masse volumique raisonnable (7 Kg/m2).
Les panneaux en contact avec le sol (plinthe périphérique) sont en contreplaqué extérieur suivant norme CTBX. Il sera recouvert de revêtement de sol PVC. Une intrusion d'eau lors du passage d'un gué est toujours possible, et l'entretien du sol en sera facilité.
Pour la répartition du poids, une seule logique :
Tout à l'avant !
Je précise que cette cellule, si elle est provisoirement montée sur notre vénérable L200 double cab, est destinée à un pick-up à cabine approfondie. Dans ce cas, il n'y aura pas de dépassement arrière de la benne (en fait si : 7 cm).
Pour le reste, j'ai positionné à l'avant, c'est-à-dire en avant de l'essieu arrière :
- le réservoir d'eau (80 l) au sol entre les passages de roue,
- la batterie sur le passage de roue droit,
- les deux cubes de gaz au-dessus de la ridelle gauche,
- les rangements de la cuisine centrés au-dessus du réservoir d'eau.
Le boiler est positionné sur l'axe de l'essieu à gauche.
Dans la zone en porte-à-faux de la benne restent :
- le WC à l'arrière droit,
- le chauffage,
- le réfrigérateur. tous deux sur la face gauche
En théorie, il y a un léger déséquilibre latéral qui sera compensé par le chargement des deux coffres sous banquettes situés à droite, ainsi que par la seconde roue de secours optionnelle montée à l'arrière droit.
Je pense que le centre de gravité de la cellule finie sera très proche de l'axe du pont arrière, voire probablement en avant, vu que la capucine est assez longue et comporte un sommier à lattes pas spécialement léger et les rangements des vêtements.
Il y a bien des pieds télescopiques à manivelle.
Ils sont vissés sur des platines fixées près de chacun des coins. C'est d'ailleurs sur ces platines inox que sont accrochées les manilles qui reçoivent les sangles provisoires.
Mais ces pieds sont en plomb plaqué uranium !
Indestructibles, mais impossible à transporter.
Je cherche un artisan chaudronnier pour réaliser des pieds escamotables (sans vérin) en alliage d'alu, suivant mes plans. Hors de question de partir sans moyen de levage pour ôter la cellule.
A plus tard.
30 Août 2009
Bonjour,
Petit week-end tanquille, passé à bricoler dans la cellule.
Pas très pratique de travailler dans la rue...
Au programme, trouver une place pour les éléments suivants :
- boiler,
- gaines de chauffage,
- pompe à eau,
- vase d'expansion.


De l'extérieur, la seule nouveauté, c'est le couvercle de ventouse du boiler.

Suite le week-end prochain...
Pour répondre à vos interrogations, ce que j'ai appelé vase d'expansion est en fait un dispositif hydro-pneumatique qui atténue les à-coup dans le circuit d'eau en exerçant une contre-pression à la pompe. C'est le petit réservoir bleu à l'intérieur duquel une membrane élastique sépare le circuit d'eau d'une reserve d'air sous pression.
Ainsi, plus de risque de coup de bélier ou de mise en résonnance de la pompe. C'est également ce qui donne à l'ouverture du robinet une pression d'eau initiale qui compense le délai de mise en route de la pompe.
Un petit accessoire tout bête mais bien utile pour un peu de confort.
12 Septembre 2009
Bonsoir,
Aujourd'hui, quelques heures de travail sur l'aménagement, consacrées essentiellement au plan de travail de la kitchenette.

Plan en L avec évier (qui fera également office de lavabo) à gauche et deux feux gaz à droite. Surface stratifiée anthracite et alèse en merbeau (chute de parquet de salle de bain).
Cette cuisine est un véritable puzzle 3D !
Il a fallu en effet imbriquer les volumes du réservoir d'eau, de la pompe, du vase d'expansion, du boiler, de l'évier, de la plaque de cuisson gaz, des conduites de chauffage, des conduites de gaz et leurs robinets, des tuyaux d'eau froide et chaude, du caisson de la douche extérieure, de la centrale de gestion électrique et des ses câblages, des espaces de rangements, des tiroirs, des panneaux de contrôle et de commande, tout en assurant un accès à chacun des appareils et la possibilité de le démonter en cas de problème, ...
Mais tout cela est bien passionnant !
Pour les plans, j'ai un fichier CAO de la coque seule qui m'a servi pour communiquer avec Stéfano lors de la réalisation de la cellule nue Modulidea.
Mais pour l'aménagement, rien d'aussi clean que ce sur quoi tu travailles. Pour ma part, je suis resté à la méthode "à l'ancienne", sur ma vieille table à dessin, sur un format A0, avec papiers calques superposés et tracés au crayon.
Pour la réalisation, je fais des plans de détails au 1/5 des zones concernées, sur petit format, mais toujours au crayon.
J'utilise régulièrement la CAO dans mon boulot, mais pour ce projet, j'ai besoin d'une méthode plus vivante, plus sensible, et utilisable partout sans matériel complexe.
J'essaierai tout de même de faire un plan sommaire de l'implantation que je suis en train de réaliser.
14 Septembre 2009
Bonsoir,
Je tente d'accèder à votre demande, en vous proposant ce crobard permettant d'illustrer l'implantation que j'ai retenu pour notre cellule.
En haut, la position "jour" avec la cuisine en "L" à l'avant.
En bas la position "nuit" avec le couchage prinicipal dans la capucine, et le couchage secondaire formé par la dinette latérale. L'évier (qui devient donc lavabo) reste accessible.

Une seule baie se trouve sur la paroi droite, au-dessus de la table.
Une seconde baie sera sur le panneau articulé arrière et un hublot sur le panneau latéral du toit, au-dessus de la cuisine.
Les photos seront probablement plus explicites, mais pour cela, il faut d'abord que je termine le chantier !
Nous avons longtemps retourné le problème dans tous les sens pour obtenir le compromis qui nous satisfaisait le mieux.
Intervertir cuisson et lavage eut été possible, mais rendait le point d'eau inaccessible la nuit, ce que nous excluions.
Il faut savoir également que le hublot est situé juste au-dessus de la cuisine et constitue déjà une ventilation naturelle.
De plus, un extracteur solaire solar-vent est installé à proximité, au centre du carré, un peu plus en "amont" du toit dont la pente est favorable.
Et puis, la grande cuisine, on préfère la laisser faire aux grands cuisiniers...
15 Septembre 2009
Bonjour,
En réponse à vos questions,
La représentation, est très exactement conforme à l'esprit de ce que je suis en train de faire, avec la position du hublot latéral et celle de la baie arrière.
Cette baie, comme celle de la paroi droite, est une Dometic Seitz S4 à projection.
Ce fut un dilemne là aussi pour le choix des baies :
- les baies coulissantes en verre sont incomparablement plus résistantes aux rayures, bien sûr,
- les vitrages synthétiques offrent les avantages d'une masse bien plus faible, d'une isolation thermique supérieure (double vitrage) et de la possibilité d'une ouverture totale (au lieu de la moitié sur sur une baie coulissante). Elles sont par contre plus fragiles en position ouverte.
Le hublot est circulaire et son ouverture est obtenue par rotation.
Pour compléter ma réponse sur l'implantation de la cuisine, j'ajoute ce point qui tempère son contre-argument :
la partie du lit qui recouvre partiellement le plan de travail est constitué d'un panneau qui supporte les lattes du sommier. En position "jour", ce panneau articulé se relève à la verticale et constitue donc une sorte de crédence au plan de travail qui isole la partie lit.
4 Octobre 2009
Bonjour,
Quelques tâches ingrates ce week-end :
Reprise des panneaux latéraux de toit rigide que je trouvais un peu bâclés cet été.
- hier, sous la grisaille, ponçage, finition au mastic polyester et re-ponçage,
- aujourd'hui, reprise du gel-coat, en profitant d'un rayon de soleil qui a élevé suffisamment la température ambiante pour polymériser correctement.
Ces travaux très chronophages pour un résultat quasi invisible me font penser que tout dela n'avance pas bien vite....
En répose à voos questions
Rien de très "photogénique", car il s'agit vraiment de détails qui n'interpelleront pas le quidam, mais que je considère néanmoins importants, plus pour la fonctionnalité que pour l'esthétique, d'ailleurs.

En fait, je dois créer localement un décalage en épaisseur de façon à constituer un logement qui va recevoir le dépassement intérieur de la baie Seitz S4 fixée sur le panneau arrière lorsque celui-ci est replié à plat sur les panneaux latéraux.
Pour garantir l'étanchéité, il faut donc assurer la continuité de la surface de gel-coat entre les deux plans décalés
Pas très facile à expliquer comme ça, mais tout s'éclairera quand l'ensemble sera remonté, j'espère...
Rendre tout le panneau arrière amovible et remplaçable par une moustiquaire est une idée intéressante, facile à mettre en oeuvre sur des parois toile. Dans mon cas, le panneau arrière fait partie intégrante de la structure, il est lié au toit et supporte les panneaux latéraux en position ouverte.
Par contre, la baie arrière est de dimensions suffisantes je pense pour apporter un maximum de ventilation, un aérateur solaire peut fonctionner même sous la pluie et pendant les déplacements, et un lanterneau sera possiblement ajouté si besoin.
Rendre tout le panneau arrière amovible et remplaçable par une moustiquaire est une idée intéressante, facile à mettre en oeuvre sur des parois toile. Dans mon cas, le panneau arrière fait partie intégrante de la structure, il est lié au toit et supporte les panneaux latéraux en position ouverte.
Par contre, la baie arrière est de dimensions suffisantes je pense pour apporter un maximum de ventilation, un aérateur solaire peut fonctionner même sous la pluie et pendant les déplacements, et un lanterneau sera possiblement ajouté si besoin.
Mais peut-être, par grosse chaleur (que j'ai plutôt tendance à fuir), repenserai-je à vos remarques...
24 Octobre 2009
Bonjour,
Le temps est bien maussade aujourd'hui...
Pas très motivant pour travailler sur la cellule.
Je vais néanmoins tenter de continuer la fabrication et l'installation du réseau d'air chaud, suivant le schéma ci-dessous :

Comme je l'avais déjà indiqué, j'utilise des conduites et des coudes de gouttière en PVC (AÎe, ma santé !) pour confectionner des pièces adaptées aux espaces disponibles. Les sorties sont les bouches d'aération réglables bien connues des foules.
Une sortie au pied de la cuisine, une à l'entrée (située aux pieds de l'usager des toilettes...), une aux pieds des convives attablés et une aux pieds de chacun des deux dormeurs allongés.
Comme vous le constatez, ce sont les pieds le point thermiquement sensible chez nous !

Réponse à vos questions :
A cet effet, le premier tronçon de conduite d'air chaud est un tuyau souple alulminisé qui encaissera la température de sortie du brûleur et refroidira l'air avant qu'il ne poursuive son parcours dans les gaines en PVC.
Le point de fusion de cette matière, avec un bon coefficient de sécurité est au-delà de 80°C (120°C pour le polychlorure de vynile sans adjuvant). L'air expulsé du Truma n'est jamais d'une température supérieure à 50°C.
Le gros intérêt de ces conduites est leur section carrée qui est beaucoup plus commode à intégrer et "gaspille" moins d'espace.
9 Novembre 2009
Bonsoir,
Le week-end fut pluvieux, plutôt tendance "cocooning" que "à fond la tortue" !
Néanmoins, je me suis coltiné de la tôle d'alliage d'alu pour réaliser les platines de fixations de la cellule.
Une chute de tôle de 6 mm trouvée chez un récupérateur de métaux, une disqueuse, une lime et une perceuse, pour finalement obtenir 4 plaques de 240 x 130 mm.
Chacune de ces plaques servira à répartir l'effort de serrage sur le dessus des passages de ridelle. Une vis M16 x 120 traverse cette plaque, puis le panneau du passage de ridelle et vient se visser sur un écrou prisonnier fixé dans le rebord de ridelle. Chaque plaque est fixée par 4 vis à bois qui se prennent dans les tasseaux d'angle des panneaux.
C'est ce principe que j'avais déjà réalisé sur la cellule précédente et j'ai donc décidé de le reconduire sur la nouvelle.
J'ai également commencé la pose du revêtement de sol (PVC, lui aussi, décidément...), en débutant d'abord par les plinthes.
Et je n'arrive toujours pas à trouver une place idéale pour le boîtier électronique du chauffage Truma... Je n'avais pas du tout intégré ce volume lors de ma phase de conception, et aujourd'hui je me trouve bien embarrassé.
Demain : RTT !
Je vais pouvoir continuer.
Réponse à vos questions
Le réfrigérateur n'est pas très loin du boiler, mais ça devrait le faire.
Pour le revêtement de sol, le poser d'une pièce eut été l'idéal en terme d'étanchéité, mais je préfère poser des morceaux séparés qui seront ensuite étanchés dans les angles par la pose d'un cordon de mastic-colle. Aucune intrusion d'eau possible par le sol ! Nettoyage à grande eau et à la serpillère sans problème.
Aujourd'hui, pose d'une baie Seitz S4 sur le panneau arrière et d'un hublot sur le panneau latéral gauche du toit levable. On commence à y voir un peu plus clair.
30 Mars 2010
Bonsoir,
Ça y est, la tortue est sortie de son hibernation ce week-end !
Les travaux interrompus l'hiver dernier ont repris avec entrain, avec ce "superbe" printemps.
J'ai débuté par le système de fixation de la cellule sur la benne pour pouvoir enfin abandonner les sangles provisoires. 4 écrous M16 prisonniers dans un renfort en inox fixés sous les rebords de ridelle (invisible lorsque la cellule est ôtée), et 4 perçages correspondants dans la cellule, 4 vis M16x140 traversant le tout et voilà une cellule qui ne bougera plus.
J'ai également pratiqué plusieurs perçages pour fixer des grilles de ventilation. J'ai localisé ces ouvertures dans les parois qui sont inaccessibles de l'extérieur, cachées dans la benne. Le passage libre de l'air n'est pas obstrué, mais cet emplacement discret empêche les actes éventuellement malveillants.
J'ai attaqué également les fixations de plaques de désensablage à l'aide de tronçons de rail aéro.
Les week-ends seront désormais majoritairement occupé à continuer ce chantier avec un objectif de première sortie mi-mai...
14 Avril 2010
Bonjour,
Quelques jours de congés mis à profit pour continuer les travaux sur la cellule
Finalisation des fixations sur la benne, compléments d'aérations, fixation des plaques de désensablage.

La pesée a donné 390 Kg
Il faudra ajouter le réfrigérateur, le sommier à lattes, le matelas, la table, le cube de gaz et quelques portes de placard, et elle devrait juste atteindre l'objectif de 450 Kg que je m'étais assigné au départ.

L'aménagement intérieur n'a pas beaucoup évolué mais c'est à partir de demain que je m'y remets.
La journée fut consacrée en partie à la fabrication de la table.
Les travaux de coutures des hausses de coussins sont actuellement "sous-traités" chez la mère de ma compagne qui s'est proposée, avec l'aide de notre fille, pour cette tâche qui est hors de mes compétences...
Il me reste encore une montagne de boulot !
Il me reste encore quelques points à résoudre, qui dépendent essentiellement de l'artisan dont je suis toujours à le recherche et que j'ai du mal à trouver :
- le pied de table,
- les pieds de la cellule,
- le système de fermeture des "toilettes".
Pour l'accès à la cellule, j'ai abandonné l'idée d'un marchepied pliable fixé à la cellule, et j'ai préféré un petit escabeau réalisé à partir d'un modèle du commerce reconfiguré, pour un poids ridicule que je n'aurais jamais pu atteindre avec une réalisation "maison". De plus, il peut avoir d'autres usages, comme siège d'appoint ou pour permettre éventuellement à la "copilote" d'accéder aux "gaufres" Fibertrax...
Demain, suite des aménagements intérieurs.
30 Avril 2010
Bonsoir,
Les travaux semblent piétiner.
Manque de temps pour tout faire correctement...
Aujourd'hui, après des journées à dessiner, à discuter, à négocier, j'ai enfin pu passer commande du nouveau système de pieds qui remplacera les 4 pattes de mammouth que Stéfano fournit avec ses Modulidea. Impeccable pour le stockage de la cellule, mais impossible à transporter à cause de leur poids.
J'ai enfin trouvé un artisan chaudronnier-tôlier spécialisé en aluminium avec qui je vais pouvoir réaliser quelque chose qui devrait ressembler à ce schéma :

Une fois en position sur la benne, l'ensemble est reconfiguré pour voyager dans cette position :

Le pied de table sera également réalisé dans la foulée.
Mais tout cela ne sera installé qu'à la fin du mois (après l'Ascension...).
L'objectif était pour moi de pouvoir transporter en permanence un dispositif permettant de déposer la cellule en cas de besoin (rare, mais parfois indispensable !).
Cela suppose en premier lieu un poids réduit au minimum. Donc pas de système de vérins mécaniques à écrou et vis sans fin, pas d'acier. Juste le minimum pour supporter provisoirement les 450 Kg de la cellule (sans ses occupants).
4 tubes télescopiques en alliage d'aluminium avec goupille de verrouillage.
Les deux tubes arrière sont accrochés en haut et vissés sur la platine existante. E n position route, ils sont fixés chacun sous un rebord de ridelle.
Les deux tubes avant sont solidaire d'un tube transversal fixé dans l'angle sous capucine. En position route ils sont repliés et fixés sous la capucine. La patte de soutien( en marron sur le schéma), qui permet la fixation sur la platine d'origine, est articulée et vient être vissée sous la capucine en position route par un boulon traversant verrouillé de l'intérieur (dans les placards latéraux).
Pour le chargement/déchargement, un cric suffit pour soulever le pont arrière avant de descendre les pieds jusqu'au sol et les goupiller.
Tout cela pour environ 4 Kg par pied (moins de 18 Kg l'ensemble).
Au lieu de plus de 85 Kg (estimation faible) avec les pieds d'origine.
1er Mai 2010
Bonsoir,
La remarque sur le risque de perturbations aérodynamiques source de bruit potentielle est intéressante et rejoint mes préoccupations. Mais je ne pourrai le vérifier qu'après montage...

Les pieds de la Knaus sont construits suivant un principe adopté par d'autres constructeurs et représentent sûrement une des meilleures solutions pour une dépose sûre et rapide.
Dans notre cas, il ne s'agit pas d'un système de pose à demeure, comme lors de l'"hibernation". Pour cela, les pieds Modulidea sont parfaits !
Ce dont nous avons besoin, c'est d'une solution de secours, dans le cas d'une situation nécessitant la dépose. En fait, lors de nos voyages, nous ne déposons pas la cellule, préférant l'itinérance au séjour fixe. Mais je préfère pouvoir le faire en cas de besoin, sans trop galérer. Le premier critère dans notre cas est la masse qui doit être minimale. Donc pas de système compliqué et économie de matière.
Les sections de tube sont optimisées pour pouvoir supporter la masse de la cellule, sans plus.
Je considère ce dispositif comme ne devant jamais servir, idéalement, comme un treuil ou des plaques de désensablage. Malgré le fait que le système ne devrait pas servir, je considère sa présence comme indispensable, de la même façon que je transporte des plaques.
4 Mai 2010
Bonsoir,
En réponse à vos remarques :
L'aérodynamique est une science complexe...
Néanmoins, avec les plaques type Fibertrax fixées sur chacun des côtés de la capucine, aucun son incongru ne se manifeste.
Je suis d'accord, pour la simplicité gage de fiabilité, et aussi pour l'autonomie gage de sécurité...
Les deux pieds arrières sont simplissimes.
Les deux pieds avant sont articulés pour n'avoir pas à créer un système de rangement pour eux.
Les pieds sont fixés à la cellule sur les platines inox existantes noyées dans les profils qui longent les ridelles de benne. Ce point d'accrochage est le plus sûr. J'ai ajouté un simple point de maintien plus haut (une bête vis de 8) pour une bête raison de solidité de la structure cellule + pieds, afin que l'ensemble soit autant rigide que possible.
Les panneaux du toit levable sont désormais équipés de leurs joints d'étanchéité et de leurs verrous de fermeture. Une barre de maintien télescopique sert à la fois de support des panneaux latéraux repliés et de de système de pression de ces panneaux lorsqu'ils sont ouverts (et également de barre de préhension pour aider éventuellement l'accès au lit...). Une solide poignée permet de refermer ce toit en douceur.
Un aérateur SolarVent posé sur le toit ventile (bruyamment !!!).
Ce dimanche, les couturières "maison" ont terminé les 4 coussins. Chapeau pour ce boulot que je serais bien incapable de faire moi-même !
On peut donc considérer que la dinette est quasi terminée.
L'abattant qui prolonge le lit au-dessus de la cuisine est en place. Il peut désormais recevoir le sommier à lattes "hic et ha".
Un petit meuble de rangement sur le plan de travail de la cuisine est également en place pour recevoir les appareillages electriques (panneaux de commandes).
Depuis ce lundi, la plomberie est terminée (pas tout à fait car il manquait juste un raccord en té oublié sur ma liste de courses

Ce soir, les derniers éléments manquants ont été réunis pour pouvoir terminer le réseau de gaz.
Les portes de placards commencent, l'une après l'autre, à prendre leur place. Il me reste les tiroirs à attaquer.
Le gros morceau qui me reste et que je n'ai pas encore attaqué :
L'électricité.
Et j'ai beau tout faire pour repousser cette tâche, il va bien falloir que je m'y mette. Et là, je me sens beaucoup moins à l'aise...
10 Mai 2010
Malgré tous les encouragements et les heures de ce week-end passées sans compter, je dois me rendre à l'évidence : Pas assez de temps pour terminer le minimum.
Il m'aurait fallu deux jours de plus.
Donc, pas d'eau, pas d'électricité, mais de quoi dormir confortablement.

Les finitions sont dévoreuses de temps, mais je ne désespère pas être prêt pour cet été...

Le côté dinette est à peu près opérationnel, mais la cuisine et les rangements sont encore en chantier.


Je voyage avec ma caisse à outils, au cas où j'aurais un peu de temps libre pour continuer à bricoler ce prochain week-end...
12 Mai 2010
Bonsoir,
Je me suis finalement résolu à accepter ma lenteur dans les étapes de finition.
Nèanmoins, ce soir, j'ai pu faire un test du réfrigérateur.
Impeccable ! En moins d'une demie-heure les glaçons étaient prêts pour l'apéro !
Rien à voir avec le poussif système à absorption que nous connaissions précédemment.
Je me consolerai donc avec une bière bien fraîche, faute de mieux...
A très bientôt...
30 Mai 2010
Bonsoir,
Ce soir, fin de week-end laborieux passé à travailler sur l'aménagement de la cellule.
Après avoir repoussé autant que j'ai pu cette tâche qui me rebute, je me suis finalement coltiné l'électricité... C'est vraiment pas mon truc !
Au bout de deux jours passés à s'énerver avec ce paquets de fils à dompter, les goulottes qui se décollent, les connexions, à faire, puis défaire et refaire, monter puis démonter les panneaux déjà ajustés, pester contre une vis récalcitrante ou la cosse de 4.8 qui manque alors que tous les magasins sont fermés, je suis épuisé !
Et ça ne marche toujours pas...
J'en profite pour poser une question aux spécialistes :
Une Diode Electro-Luminescente est donc une diode, comme son nom l'indique.
Y a-t-il un risque à l'alimenter en inversant la polarité ?
Car en fait, j'utilise des kits pour la maison auxquels je supprime l'alimentation avec transformateur de tension 240V AC > 12V DC. Une fois le câble coupé après le transfo, il n'est pas évident de repérer la polarité des conducteurs. Dans un cas, je me fie à la couleur des isolants (?!?), mais dans un autre cas, le câble double est noir. Sur un des deux côtés du câble figure un trait interrompu blanc. Cela serait-ce un repérage de polarité, et si oui est-ce le - ou le + ?
Merci à ceux qui sauront m'éclairer (sans jeu de mot...).
31 Mai 2010
Bonsoir,
Merci pour vos conseils éclairés qui m'ont aidé à me jeter à l'eau...
J'avais, en gros, une probabilité de 0,5 de réussite.
Une fois tout câblé (en découpant des cosse de 6.3 pour en faire des 4.8 !), la mise en fonction n'a pas créé de cataclysme. Tout fonctionne comme prévu !
Il ne restera qu'à ajouter quelques interrupteurs pour pouvoir partitionner les différentes sources d'éclairage (et ajouter le câble de liaison de chauffage lorsque j'aurai reçu le bon modèle en remplacement du câble de boiler fourni avec le Truma E2400...

Je me sens d'un coup plus serein maintenant que cette étape est passée, et la montagne de finitions qui reste à traiter ne me fait plus peur.
7 Juin 2010
Bonsoir,
Je ne saurais pas dire s'il s'agit d'une réussite, en tous cas pas avant d'avoir pu la tester en "vraie grandeur" et "au long cours".
Mais en tous cas, le résultat correspond très exactement à ce que j'imaginais, et c'est cela le principal pour moi. Beaucoup de détails restent encore à fignoler et de problèmes à résoudre, et je prendrai encore tout le temps nécessaire à trouver les solutions optimales.
Pour l'instant, pas encore d'expérience de piste à proprement parler pour pouvoir émettre une opinion.
Pour ce qui est de la route, plusieurs centaines de kilomètres déjà parcourus me rassurent sur le comportement de l'ensemble. Il faudra tenir compte d'un surcroit de masse dû aux équipements manquants, pleins divers(!), bagages et passagers, mais la conduite se trouve être bien plus sereine que ce que nous connaissions auparavant.
La masse est plus faible, bien sûr, mais aussi le volume, la hauteur, la largeur ont diminué. Et surtout, la répartition des masses est plus favorable et a moins d'impact sur le comportement sur route. Par exemple, je ne ressens pas le besoin d'un quelconque système de renfort de suspension. Seuls les amortisseurs fatigués mériteraient sûrement d'être changés.
Voilà pour les premières impressions, mais nous sommes impatients de partir enfin et de profiter de ces nouvelles possibilités.

11 Juin 2010
Hier soir, j'ai pu récupérer les différents éléments du système de portage embarqué.

On voit ici les deux pieds arrière indépendants et les deux pieds avant reliés par la traverse sous capucine essayée le week-end dernier.
Il me reste à finaliser le montage directement sur la "bête" ce week-end.
12 Juin 2010
Aujourd'hui ajout de portes de placard sous le plan de travail, et fabrication des tiroirs.
Le colis que j'attends d'Allemagne n'est toujours pas arrivé, je ne pourrai donc pas finir les chants des panneaux de porte et des étagères, ni installer le réservoir d'eaux usées...
Demain, je devrai pouvoir terminer les tiroirs et installer le système de pieds.
24 Juin 2010
Bonjour,
Mais quel est donc cet Objet Bizarre Non Identifié qui vient d'atterrir...?

Une sorte d'étrange sculpture sortie de l'imagination débridée d'un soudeur fou...?
Il ne s'agit pas non plus d'un trombone géant, mais bien du squelette d'un marche pied

En fait, il s'agit de la version II car la version initiale a dû être reconfigurée après essais...
Nous souhaitions concevoir un marchepied déployable, indépendant des irrégularités du sol. La solution à 2 échelons escamotable de l'Azalaï (un produit standard catalogue chez les accessoiristes de carrosserie industrielle) ne me semblait pas convaincante, en particulier son inconfort quand on est chaussé "léger".
La première version était donc en appui en porte-à-faux sous le plancher du seuil de porte. Mais j'ai bien vite abandonné l'idée quand j'ai constaté les contraintes énormes imposées à cette zone déjà fragilisée.
Le marche-pied est donc reparti chez le chaudronnier pour le transformer en un système plus conventionnel avec appui au sol.
Il sera tout de même repliable verticalement sur la porte et constituera en plus un système retardateur d'effraction avec un verrou Fiamma supplémentaire.
J'espère pouvoir vous montrer cela dimanche soir...
27 Juin 2010
Bonjour,
Pas encore de magnifiques photo d'Andalousie, ou de Corse, ou d'Albanie, ou de quelque endroit ensoleillé comme on en reçoit beaucoup en ce moment de nos congénères voyageurs...
Pour ma part, avant de partir, je dois avancer au maximum les travaux sur notre cellule.
D'abord une vue des pieds repliés en position "route"
à l'avant

et à l'arrière, très discret

Pour ce qui est du marche-pied, voici un modèle de plus à ajouter à la déjà riche collection des marche-pieds:


Les marches sont réalisées dans des chutes du caillebotis polyester qui a servi à réaliser les plaques de désensablage. Anti-dérapant garanti !
Le marche-pied, une fois replié contre la porte est bloqué par un verrou Fiamma qui renforce (un peu seulement...) la sécurité d'accès.

Au dos du marche-pied, le panneau signalétique de dépassement de charge se trouve en configuration "route".

Voilà pour le plus gros, mais d'autres menus travaux ont également avancé, comme le support de rideau de douche, l'installation de la poche souple d'eaux usées, et surtout la traque aux fuites résiduelles sur le réseau d'eau désormais étanche.
Pas mal de sueur (mais pas mal de bières aussi...) !
11 Juillet 2010
Bonjour,
Dernier week-end avant le départ...
Une foultitude de choses à faire, mais la température ambiante (34,5 °C hier) réduit notablement l'efficacité... Il se confirme bien que je ne suis pas fait pour apprécier la chaleur.
Avec beaucoup de sueur et d'énervement, j'ai tout de même pu finaliser l'installation du chauffage (un comble !!!) et tester le réseau de gaz (reste encore à approvisionner le second cube de propane), ainsi que le support du rideau de la douche extérieure. Le rideau lui-même passe à l'"atelier couture" cet après-midi, en même temps que la housse de matelas à modifier pour qu'il puisse se plier plus facilement. Le compartiment toilettes est lui aussi terminé. Toutes les surfaces apparentes en bois brut (Merbau des alèses de plan de travail et de la table) sont passées au fondur.
J'ai également ajouté une liaison électrique de la batterie de la cellule avec la batterie du porteur via le coupleur/séparateur. Le panneau solaire suffit amplement à rechercher la batterie par ces journées ensoleillées, mais je préfère assurer le coup en cas de temps nuageux et pour nos prochaines sorties hivernales.
Entre temps j'ai fait les plans du support de roue de secours supplémentaire et du support de jerrycan que l'on attaquera à la rentrée.
Plein de bricoles à fignoler (après la sieste !).
15 Juillet 2010
Bonsoir,
Après ces absconses digressions, retour au pragmatisme borné...
Plus qu'une journée à mettre à profit pour quelques fignolages avant le départ.
Ajout d'une connexion entre batteries par un socle classique dont seuls deux pôles ont été utilisés, faute d'avoir pu trouver un connecteur digne de ce nom... Le socle est fixé à l'arrière de la cabine, près de la vitre de custode. Le trajet entre les deux batteries est ainsi raccourci de plus de 4 mètres !

La dinette est terminée

La cuisine et les rangements sont également opérationnels à 98% (manque un éclairage supplémentaire dont le branchement attendra encore un peu...).

Demain, bagages et chargement.
La famille, momentanément éclatée (Bourgogne ,Morvan, Paris, Rouen) se retrouve et se conditionne pour la longue route.
Samedi, appareillage.
D'autres photos, en situation cette fois, devraient suivre.
5 Août 2010
Bonsoir,
Un petit bilan s'impose, sur le chemin de retour du Nord.
Bilan globalement TRES positif (pour paraphraser une citation cultissime...)
Tout fonctionne correctement, en tous cas en ligne avec nos attentes.
Nous avons même pu y vivre à 4 pendant 12 jours !
Quelques menus détails seront à améliorer, et d'autres à compléter.
- Le support de table est désormais solidement arrimé après la réparation du second jour au Danemark.
- Le tube du pied de table sera à refaire pour s'ajuster plus facilement dans son support.
- Un des trois tiroirs a souffert d'une ouverture un peu violente sur les pistes pour cause d'absence de verrouillage. Il y sera facilement remédié.
- Il manque un miroir et quelques rangements spécialisés (éponge, linge sale, ...). 2 ou 3 patères seraient utiles pour y pendre les blousons et coupe-vents pendant la nuit.
- L'ajustement des panneaux de portes et tiroirs est à fignoler (pour l'aspect global).
- L'intallation électrique devra être terminée (manque encore deux sources lumineuses et leurs interrupteurs).
- Le tube plongeur de puisage de l'eau dans le reservoir a la fâcheuse tendance à ne pas rester au fond, en particulier lorsque le niveau est bas, et la pompe aspire de l'air dans les derniers 15 litres. Il me faudra mettre en oeuvre la solution de Charles avec un "pied de tube plongeur" en inox permettant de lester l'embout.
- L'escalier repliable est presque parfait. Il faudra néanmoins remplacer les vis de réglage par des goupilles imperdables.
- Terminer la pose du revêtement de sol et réaliser l'étanchéité par un cordon de mastic sera la dernière tâche avant de repartir en vadrouille cet automne.
Francis