

Notre premier bivouac se fera au bord d'un bras du lac du Salagou, Nous sommes encore en France, et normalement, il est interdit d'y camper mais nous ne sommes que le 13 juin, les vacances d'été ne sont pas commencées.


Visite des gorges de la Fou. Ce sont d’étroites gorges que l’on visite en toute sécurité grâce à des passerelles aménagées tout le long de celles-ci. La rivière de la Fou qui prend sa source à la Souque, a creusé cet impressionnant et étroit canyon de 1739 mètres dans la roche calcaire sur plus de 200 mètre de haut.

Eglise romane de San Cristofol De Beget à Camprodon.



Besalú fut entre 898 et 1112 un comté indépendant du même nom. Besalú est principalement connu pour son très bel ensemble historique et architectural. L'abbaye bénédictine fondée en 977 est dédiée à Saint Pierre de Besalú. Il est aussi attesté que c'est à cet endroit que se déroula un concile en 1077 se voulant dans la continuité de celui de Gérone (1068).

Le pont fortifié fut érigé au XIIe siècle sur la rivière Fluvià. Il servait de péage pour entrer dans la Garrotxa pyrénéenne.



Le bourg a été classé pour l'abondance de ses édifices médiévaux.

Le petit Pont de can Prat est perdu dans la végétation le long de la route qui mène au village de San Miquel de Campmayor.

L'étonnante église de Santa Maria del Collell fait partie d'un ensemble devenu un centre de colonie.

Nous avions prévu d'y bivouaquer, il nous faudra trouver refuge dans un petit pré un peu plus loin.


Le Monastère de Sant Joan de les Abadesses est fondé en 887 par Guifred le Velu pour sa fille Emma qui en devient la première abbesse.

À la suite de rumeurs d'immoralité des sœurs en général et de l'abbesse en particulier, un scandale éclate et les soeurs sont expulsées en 1017


Dans l'abside centrale de l' église trône un extraordinaire groupe roman en bois polychrome représentant La Descente de Croix (1251).

Dans le bourg d'Organyà.

Sant Climent de Coll de Nargo, Cette église du 11e s. se compose d'une nef unique et d'une abside ornée de bandes lombardes. Elle est surmontée d'un clocher sobre préroman de plan rectangulaire.


C'est l'une des plus belles église romane de Catalogne.

Paysage vers la montagne de Nargo.

Les parents de saint Josemaría Escrivá de Balaguer, fondateur de l'Opus Dei, qui vivaient à Barbastro, avaient prié Dieu de guérir leur fils lorsque celui-ci était gravement malade à l'âge de deux ans. Sa mère entreprend une neuvaine à Notre-Dame. Les parents promettent à la Vierge que si l'enfant guérit, ils l'amèneront en pèlerinage à l'ermitage de Torreciudad. Alors que le médecin l'avait condamné, la nuit même où il quitte le domicile familial, la maladie perd terrain et le lendemain il retrouve le petit garçon sain et sauf: Saint José Maria guérit miraculeusement et les jeunes parents tiennent promesse. Ils parcoururent à dos de mule, sur un mauvais sentier parfois escarpé et bordé de ravins, les plus de vingt kilomètres qui séparent la ville du sanctuaire. Aux pieds de Notre-Dame, ils offrent l’enfant en action de grâces. Quand, par la suite, elle évoquera cet épisode, Dolorès Albàs épouse Escriva répétera toujours à son fils : « Si Notre Dame t’a laissé en ce monde, mon enfant, c’est pour quelque chose de grand, car tu étais plus mort que vif ».

Si Torreciudad avait été pendant des siècles, le point de rencontre de la piété mariale pour des milliers de personnes, saint Josemaría Escrivá de Balaguer voulait y ajouter son empreinte. Sous la protection de la Vierge Marie qu'il affectionnait particulièrement, et avec la volonté d'en répandre la dévotion, il anima avec force de nombreux contributeurs à lever un nouveau sanctuaire.


A l’intérieur, le remarquable retable en albâtre sculpté par Jean Mayné, qui représente différentes scènes de la Vierge Marie. La statue romane de la Vierge de Torreciudad se trouve au centre du retable.

Toutes les lignes du sanctuaire convergent vers le retable, facilitant ainsi la prière.



Ce nouveau sanctuaire construit pour être un lieu de conversion spirituelle, s'est ouvert au culte en 1975.