Guinée
Posté : jeu. 11 sept. 2014 18:21
Retour de Guinée Bissau et Conakry : des semaines plus tard... le bilan.
Des paysages splendides, d'une variété incroyable : montagne, océan, cascades, rios, forêts.
Mais surtout :
rencontres, rencontres...
Tout d'abord sur le plan de l'humain : énormément d'émotions.
Nous avons fait des rencontres extraordinaires : des gens simples et d'un courage immense, confrontés à une misère extrême. Des gens accueillants, généreux.
Des jeunes aux yeux pleins de rêve : « on veut aller en France (!!!) »
Des vieux, à la fois sages et malicieux.
Des femmes d'un courage qui frise l'absurde.
Des uniformes, aussi pesants qu'au Sénégal parfois, mais avec un peu d'humour on s'en tire...
D'autres uniformes qui se transforment en guides et sont allés même jusqu'à faire notre lessive...
Des missionnaires, laïcs ou religieux, qui font un travail fantastique, dans un contexte parfois bien difficile, sans aucun soutien local et avec un soutien européen en baisse.
Et des bestioles, des petites, des grandes : bien sûr les moustiques, mais aussi les mouches tsé-tsé, les serpents omniprésents, les macaques voleurs, les crocodiles, les barracudas (éviter la baignade dans les rios)...
Un réseau routier qui va du meilleur au pire : parfois, au milieu de nulle part, de belles longueurs de goudron neuf, d'autres fois, des passages à l'abandon depuis plusieurs saisons, des bacs en panne, des digues disparues, des journées pour faire quelques kilomètres...
Ce fut un voyage magnifique, que nous avons effectué seuls, avec notre Q Traction. Nos uniques contraintes ont concerné l'approvisionnement en eau (quand on vous dit « non potable », ça veut dire typhus et dysenterie...) et en carburant (pompes vidées par les revendeurs de carburant « informel »).
Nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité : nous bivouaquions dans les villages, après accord du chef, ou en brousse quand nous ressentions le besoin d'être au calme, parfois aussi dans des missions qui ont été l'occasion d'échanges émouvants, parfois aussi dans un des rares campements du pays, pour un plein d'eau, le wifi ou l'électricité (jamais les 3 en même temps, au mieux 2 et seulement par intermittence).
Souvent, notre confort à bord nous paraissait indécent, au vu de la misère que l'on côtoyait.
Ce voyage de 16 000 km réalisé de janvier à mars 2014 est encore très présent en nous : nous pensons chaque jour à ceux que nous avons rencontrés et que nous ne reverrons peut-être pas lors de notre prochain voyage, à la facilité de notre vie d'occidentaux (même si rien n'est parfait), comparée à ce qu'est la vie au fond de la Guinée.
Nous essayons de trier les milliers de photos, mais n'y arrivons pas : nous nous arrêtons sur trop d'entre elles ! Encore un petit effort, allez ! Parmi 4000 photos, nous avons réussi à réduire à..150, objectif : 50 au maxi. On va y arriver.
Une pensée particulière pour ceux, croisés le long de notre route, et qui nous ont bluffés :
Les frères et les sœurs des différentes missions de Guinée Bissau qui nous ont hébergés ;
Martine et Vincent qui nous ont accompagnés et donc supportés de la Mauritanie jusqu'en Guinée Bissau,
Jacques et Nicole pour leurs précieux conseils,
Ricardo et Daniela, qui gèrent un orphelinat et une école sur leurs fonds personnels à Sobané ;
Pierrette et Jean-Paul rencontrés à Koundara, dans le cadre de leur première mission en Afrique ;
Laou et Alain, du beau campement sur le lac de Koba
Frédéric et Carolina, pour leur accueil à Conakry ;
Le directeur de l'hôtel Bel Air, qui nous a éclairés sur la société guinéenne et superbement accueillis
Le directeur de la clinique Ambroise Paré à Conakry
Ali, du village de Badalabougou, près du lac de Bento
Les jeunes du village de Sibeya qui nous ont fait découvrir leurs grottes
Sadio, gérant du campement Bev de la dame de Mali, pour sa connaissance et sa sagesse...
Des paysages splendides, d'une variété incroyable : montagne, océan, cascades, rios, forêts.
Mais surtout :
rencontres, rencontres...
Tout d'abord sur le plan de l'humain : énormément d'émotions.
Nous avons fait des rencontres extraordinaires : des gens simples et d'un courage immense, confrontés à une misère extrême. Des gens accueillants, généreux.
Des jeunes aux yeux pleins de rêve : « on veut aller en France (!!!) »
Des vieux, à la fois sages et malicieux.
Des femmes d'un courage qui frise l'absurde.
Des uniformes, aussi pesants qu'au Sénégal parfois, mais avec un peu d'humour on s'en tire...
D'autres uniformes qui se transforment en guides et sont allés même jusqu'à faire notre lessive...
Des missionnaires, laïcs ou religieux, qui font un travail fantastique, dans un contexte parfois bien difficile, sans aucun soutien local et avec un soutien européen en baisse.
Et des bestioles, des petites, des grandes : bien sûr les moustiques, mais aussi les mouches tsé-tsé, les serpents omniprésents, les macaques voleurs, les crocodiles, les barracudas (éviter la baignade dans les rios)...
Un réseau routier qui va du meilleur au pire : parfois, au milieu de nulle part, de belles longueurs de goudron neuf, d'autres fois, des passages à l'abandon depuis plusieurs saisons, des bacs en panne, des digues disparues, des journées pour faire quelques kilomètres...
Ce fut un voyage magnifique, que nous avons effectué seuls, avec notre Q Traction. Nos uniques contraintes ont concerné l'approvisionnement en eau (quand on vous dit « non potable », ça veut dire typhus et dysenterie...) et en carburant (pompes vidées par les revendeurs de carburant « informel »).
Nous ne nous sommes jamais sentis en insécurité : nous bivouaquions dans les villages, après accord du chef, ou en brousse quand nous ressentions le besoin d'être au calme, parfois aussi dans des missions qui ont été l'occasion d'échanges émouvants, parfois aussi dans un des rares campements du pays, pour un plein d'eau, le wifi ou l'électricité (jamais les 3 en même temps, au mieux 2 et seulement par intermittence).
Souvent, notre confort à bord nous paraissait indécent, au vu de la misère que l'on côtoyait.
Ce voyage de 16 000 km réalisé de janvier à mars 2014 est encore très présent en nous : nous pensons chaque jour à ceux que nous avons rencontrés et que nous ne reverrons peut-être pas lors de notre prochain voyage, à la facilité de notre vie d'occidentaux (même si rien n'est parfait), comparée à ce qu'est la vie au fond de la Guinée.
Nous essayons de trier les milliers de photos, mais n'y arrivons pas : nous nous arrêtons sur trop d'entre elles ! Encore un petit effort, allez ! Parmi 4000 photos, nous avons réussi à réduire à..150, objectif : 50 au maxi. On va y arriver.
Une pensée particulière pour ceux, croisés le long de notre route, et qui nous ont bluffés :
Les frères et les sœurs des différentes missions de Guinée Bissau qui nous ont hébergés ;
Martine et Vincent qui nous ont accompagnés et donc supportés de la Mauritanie jusqu'en Guinée Bissau,
Jacques et Nicole pour leurs précieux conseils,
Ricardo et Daniela, qui gèrent un orphelinat et une école sur leurs fonds personnels à Sobané ;
Pierrette et Jean-Paul rencontrés à Koundara, dans le cadre de leur première mission en Afrique ;
Laou et Alain, du beau campement sur le lac de Koba
Frédéric et Carolina, pour leur accueil à Conakry ;
Le directeur de l'hôtel Bel Air, qui nous a éclairés sur la société guinéenne et superbement accueillis
Le directeur de la clinique Ambroise Paré à Conakry
Ali, du village de Badalabougou, près du lac de Bento
Les jeunes du village de Sibeya qui nous ont fait découvrir leurs grottes
Sadio, gérant du campement Bev de la dame de Mali, pour sa connaissance et sa sagesse...