Le but, aller sur lez site du crash de cet avion, sur la Montagne Noire. L'avion s'est écrasé le 30 octobre 1943 et fut découvert en juin 1946, mais il y a toujours des vestiges sur place.
Donc direction St Donat, puis, le chemin qui monte au sommet de la Montagne Noire. Au début c'est très facile, beau chemin avec de magnifiques lacs et paysages. Mais cela ne durera pas très longtemps. On m'avait prévenu que la montée peut s'avérer difficile.
Passage d'un pont, où un pigeon voyageur est sagement posé, et semble attendre pour livrer le e-mail

Quelques kilomètres plus loin, effectivement, le chemin devient plus étroit mais bon pas de quoi fouetter un diable. On continu sagement la grimpette, pour l'instant rien de méchant, quand tout à coup : oups.
Ca grimpe méchant, et avec le temps de merde que l'on a eu cette année, cela a complètement défoncé le chemin. Là par contre, il va falloir passer de sacrées roches. C'est pas des petits cailloux.

Bon, ça a l'air marrant, on repart en 2 courte et je laisse aller le G. Mais entre les gros cailloux à éviter et les autres plus petits qui roulent sous les pneus, le G qui est chargé comme un baudet, a vraiment du mal. pas le choix : Bloc Arrière engagé pour repartir.
Et on ne sera pas au bout de nos peines, car toute la montée est comme ça jusqu'au sommet. C'est vraiment défoncé comme grimpette, mais génial. C'est sur qu'on ne redescendra pas à fond de 5

L'ascension pour aller voir se fameux B24 se mérite. Cela se voit bien sur la vidéo à partir de 1mn 18 (et encore ça écrase, donc on ne se rend pas compte de la grimpette), car en montant je n'avais pas le temps de shooter des photos avec toutes ces roches à passer.
Arrivé au sommet, on gare le G, et il faudra marcher un peu en forêt pour se rendre jusqu'aux vestiges du B24 Liberato Harry. Le sentier est balisé, mais là encore, ce ne sera pas de tout repos. C'est hyper escarpé, et étroit.
Aux pieds des arbres, on aperçois des morceaux de carlingue et autres vestiges, puis nous arrivons au lieu de l'impact. Un lieu de commémoration a été édifié sur place, avec des bouts de l'appareil : aile, train d'atterrissage.... Au dessus, de ces vestiges, nous trouverons un petit cimetière de croix blanches où furent enterrés les 24 militaires, et une stèle en leur mémoire fut érigée entre les deux petits carrés de croix.
Un pan de l'histoire de la seconde guerre mondiale se trouve sous nos yeux. Au dessus, il y a un belvédère. Il va falloir y grimper à travers bois. C'est essoufflant, mais ça vaut le détour. D'en haut, on domine ce lieu, et les montagnes en face, nous montrent qu'ils n'avaient aucune chance de faire un atterrissage d'urgence sans y laisser la vie. La forêt y est très dense et les monts abrupts.
Nous retournons au sommet de la Montagne Noire pour récupérer le G et redescendre vers la civilisation. Nous croisons des randonneurs qui nous demandent si le Mercedes garé en haut est à nous.
- Vi, vi, c'est bien à nous.
- Ben les gars, ça a du être rock n roll pour monter. Chapeau
- non c'est pour vous les compliments, car nous on n'est pas monté à pied

Bon de retour au G, il va falloir redescendre ce que l'on a monté. Tout doux, mais c'est vachement plus facile qu'à grimper. En tout cas, ce fut pour moi de tester vraiment en condition mes ressorts provenant d'un G 500 et des nouveaux Kony Heavy Tracks. Encore une fois : Au top.
Arrivé presque tout en bas, sur le pont, on aperçoit toujours notre copain le pigeon voyageur. Soit il a des pépins avec son GPS, soit le facteur n'est pas pressé de ramasser le courrier

En tout cas, ce fut une super aventure, courte, mais géniale.
Voici les photos : https://plus.google.com/photos/11170200 ... gu_r2PjRTA"
et la vidéo : "
A la fin de la vidéo, en générique, vous aurez une explication de ce crash. Bon visionnage.
A bientôt
Xavier