A défaut d'Oulan-Bator, la Lozère !
Petit clin d'oeil aux baroudeurs de Casa

En partage, une balade sans prétention, en petit fourgon.
Désolé mais pas de plantage, de zones techniques ou de franchissement

Si hors sujet, poubelle, pas de problème

Cordialement
Sylvie et Bernard
1971, j'ai 16 ans.
Avec 2 copains on rêve de découvrir le monde. On commence modestement par les Grands Causses. En Solex: un vélo avec un moteur à galet sur la roue avant. 2 jours pour traverser la Provence et les Cévennes. Puis montée en pédalant sur le Méjean.
Et là, grande première pour des gamins de la ville, nuit à la belle étoile. La révélation. Je n'ai jamais oublié. Au chaud dans le duvet, la tête dans les étoiles, les rapaces qui planent autour de nous toute la nuit. Magique.
5 ans plus tard je roulais en T.I.R sur l'Iran à travers les steppes d'Anatolie.
Sans doute pas un hasard.
Petit roadbook en image d'un séjour d'une semaine au coeur de l'été, en août.
Photos. Comme d'habitude, avec un petit bout du fourgon.
J1 Toulouse-Méjean
En matinée, route vers le Larzac. Midi, La Cavalerie.

Au restaurant, solide plat de charcuterie de l'Aveyron.

On passe au pied de Cantobre.

Montée par une route très étroite.

Arrivés sur le causse, on quitte l'asphalte.

Piste vers le bivouac sur les terres d'un éleveur rencontré il y a 10 ans.

Installation pour 3 nuits.

L'été sur le causse, magnifiques crépuscules.

J2 Balade sur le Méjean.
Le matin, traversée du causse.

On emprunte une route réglementée.

On roule jusqu'aux corniches du Méjean.

400 m plus bas, Meyrueis.

On continue pour une balade autour du chaos de Nîmes le Vieux.

Après le pique-nique, retour au bivouac pour une autre rando.

Préparation du dîner.

La nuit tombe rapidement.

J3 Journée paisible sur le Causse
Lever du jour après une nuit d'un calme absolu.

Madame joue à me prendre en photo pendant que je m'habille.

Je me venge. Elle secoue, plie, range avec le détail qui tue: des sandales à talons sur le Causse !

Changement de tenue et préparation de la rando du jour, GR60.

Petit point blanc perdu au milieu du Méjean, le trafic.

Au retour, toilette à l'extérieur.

Repas avant que le soleil ne décline.

Encore une nuit magique.

J4 Gorges du Tarn.
Le matin on quitte notre bivouac.

Au coeur du parc national des Cévennes.

Descente des gorges de la Jonte. Achat de produits frais, pain, fruits, viande.

Installation au camping au bord du Tarn et préparation du repas.

Désolé pour les végétariens, l'agneau du Causse est le meilleur de France.

L'après-midi, madame bronze, monsieur nage dans le Tarn.

Le soir, on profite du 220V pour utiliser le petit réchaud électrique.

Nuit bercés par la rivière.
J5 Aubrac
Le matin, sous le soleil, montée sur l'Aubrac.

On traverse la zone nordique.

A midi, on s'arrête dans un village.

Pique-nique sur la place de l'église.

On reprend la route à la rencontre des reines de l'Aubrac.

On trouve un coin solitaire pour le bivouac.

Méditation avant le dîner.

Crépuscule sur l'Aubrac.

J6 Plateau d'Aubrac.
Ce matin, traversée du plateau vers le circuit des lacs.

A perte de vue, de l'herbe, de l'eau, des troupeaux.

Arrivée au bord des lacs.

On se gare et début de la rando sur le GR 65A.

L'après-midi, traversée de hameaux aux magnifiques toits en lauze.

On emprunte une route peu fréquentée.

Qui nous conduit à un bivouac isolé.

Comme souvent l'été, après le dîner, de somptueux couchers de soleil.

J7 Aubrac-Toulouse.
6H45, l'aube, le moment que je préfère.

Sylvie dort encore. Autour du trafic, des traces fraîches: sangliers me dira le chauffeur qui collecte le lait.

Promenade dans Nasbinals, sur le chemin de St Jacques.

Puis traversée ouest du plateau.

Nos adieux au reines.

Arrêt à Espalion pour un repas de tradition: entrecôte de l'Aubrac et aligot accompagnés d'un AOC Marcillac.

Après la sieste, retour tranquille à Toulouse où nous retrouvons la fournaise du mois d’août.

Après 2009 et 2011, il est revenu cet été:

Un des voisins de l'éleveur qui nous autorise le séjour sur ses terres a eu plusieurs brebis égorgées. Et ce bivouac est exactement au coeur du territoire choisi par le loup !
Sylvie est catégorique:
" Pas question de remonter là-haut. Tu ne me feras pas dormir au milieu des loups."
