turquie 2011 ou 5 semaines sans ballon
Posté : mer. 16 nov. 2011 22:08
bonsoir,
avant tout un grand merci à
-Oc07 qui nous a donné envie de découvrir ce pays suite aux photos de ses différents voyages
-Manard qui nous a fait découvrir Ozi grâce à ses tutoriels
-DCY qui nous a été d'un grand secours pour l'utilisation du Mio.
Néanmoins nous aurons eu de gros moments de solitude pour trouver la bonne piste au sortir de certains villages.
Tout fini par arriver, nous sommes enfin en vacances. Nous partons juste avant l'orage pour Clavière, ce qui nous fait gagner une heure trente sur notre parcours pour atteindre le ferry à Ancone . Désolé pas de photo, arrivés de nuit et départ à 7 heures, il nous reste 640 km pour atteindre Ancône, les kilomètres défilent, nous passons par des senteurs et fragrances d'origine incontrôlées mais pas naturelles, les travaux se succèdent sur l'autoroute mais nous finissons par toucher au but à 13H30, un petit tour à la billetterie et nous allons cuire pendant trois heures sur le port, 31°C dans la cellule. Un joli bateau blanc et rouge « Superfast 11 » accoste avec un peu de retard,

le temps que les camions descendent et que nous embarquions, nous quittons l'Italie à 17h au lieu de 16.

Nous partageons le pont arrière avec une dizaine de camping cars dont la moitié vont à Patras.
Une fois la douche prise, nous parcourons les différents niveaux du bateau et constatons qu'il a été entièrement repeint,

Après 4 heures de navigation, les bruits et vibrations du bateau nous semblent bien atténués, nous espérons que les 27°C qui règnent encore dans notre boîte ne nous empêcheront pas de dormir.

Chacun passe la soirée comme il peut

Jour 2 : Dimanche 18 septembre 2011
27 au coucher, 27 au réveil. nous quittons le port à 10h15. Par contre nous sommes immédiatement sur l'autoroute A2 qui doit nous mener en Turquie, elle n'est pas tout à fait terminée mais le grand avantage est que les péages ne sont pas encore installés. Sur toute la partie grecque nous ne paierons que 9€40 pour 650 km ; néanmoins, le gasoil, qui d'après Internet était plus intéressant qu'en Italie, frôle les 1€50 le litre, merci la TVA à 23%.
On passe rapidement, autoroute rien de très intéressant jusqu'à la sortie 40, un peu à l'ouest de Alexandroupoli qui nous mène en un petit km à la mer. Baignade nous nous immergeons sans hésiter ; l'eau doit dépasser les 25°C, quel plaisir après 48h de voyage. Une petite douche est à disposition à la sortie de la plage, nous finirons donc l'étape dans d'excellentes conditions ; encore une quinzaine de km pour rejoindre notre bivouac juste avant la frontière et la nuit

Jour 3 : Lundi 19 septembre 2011

au matin...
En zone franche l'horreur il y a une pompe à essence détaxée ; il me semblait bien avoir lu cela mais impossible de retrouver l'info ; dommage le GO est ici à 1.08 au lieu des 1.46 en Grèce, un peu les boules. Les formalités sont réduites au minimum, un guichet pour la voiture, un pour les passeports et un douanier qui laisse son journal pour vérifier que ses deux collègues ont bien mis le tampon ; ensuite un petit tour à la banque pour changer nos Euros (ce n'est pas le meilleur endroit, plus tard nous changerons sans aucun frais) et en route pour de nouvelles aventures. Un ultime contrôle avant de rentrer en Turquie, il y a bien un tampon sur chaque passeport, Circulez !
Dès le pont passé, on se retrouve sur une 2X2 voies toute cabossée dont les abords sont assez sales, il n'est pas possible de ne pas s'apercevoir que l'on a changé de pays. Mais dès la première ville il y a une très nette amélioration.
Notre objectif est d'atteindre Boleyir à une centaine de km de la frontière et de quitter cette grande route pour aller manger près du phare de Baklaburun.

Un peu avant le phare nous longeons une crique parsemée de pontons qui fait un peu songer au bassin d'Arcachon.

L'extrémité est déserte Nous nous arrêtons au dessus d'une petite plage entourées d'affleurements rocheux, Chris met ses chaussures et va se baigner, une petite pieuvre viendra lui faire quelques avances durant la baignade ; moi je préfère l'attendre en haut, ayant déjà eut droit hier deux belles aiguilles d'oursin.

Nous descendons par des petites routes et pistes jusqu'à Cannakale ;

les paysages offrent au regard un camaïeu de sienne brûlés.

Les villages sont, eux, carrément sales et pestilentiels. Nous ne nous arrêterons même pas à l'un des nombreux monuments aux morts, cimetière ou stèle qui jonchent cette côte. Nous arrivons à Eceabal alors que le bac vient d'appareiller aussi nous poussons jusqu'à Killitbahir juste à temps pour régler 20 LT soit 8.40€ et embarquer.

La traversée ressemble un peu à un slalom entre porte-containers et autres bateaux à l'allure et à la taille respectable. A peine 15mn pour atteindre l'autre rive des Dardanelles.

Nous commençons à comprendre les subtilités de la conduite turque, klaxon, pas de clignotant et si ça ne passe pas à gauche, dépassement par la droite . Pas facile de suivre la côte jusqu'à Troie à cause des travaux sur la nationale pour Izmir. Nous loupons un embranchement quittons « à la turque » la nationale pour une direction qui nous plait plus et atteignons un peu par hasard Kumkale un tour gratuit par la décharge et retrouvons une route pavée surélevée qui traverse des champs de tomates et de coton


jusqu'au Bivouac repéré sur Google Earth à proximité de Troie. Nous finirons par choisir l'autre extrémité de cette petite plage à 10m de la mer pour faire escale.

Nous attendrons le coucher du soleil en regardant les bateaux rentrer et sortir du détroit des Dardanelles.

@+ pour la suite

avant tout un grand merci à
-Oc07 qui nous a donné envie de découvrir ce pays suite aux photos de ses différents voyages
-Manard qui nous a fait découvrir Ozi grâce à ses tutoriels
-DCY qui nous a été d'un grand secours pour l'utilisation du Mio.
Néanmoins nous aurons eu de gros moments de solitude pour trouver la bonne piste au sortir de certains villages.

Tout fini par arriver, nous sommes enfin en vacances. Nous partons juste avant l'orage pour Clavière, ce qui nous fait gagner une heure trente sur notre parcours pour atteindre le ferry à Ancone . Désolé pas de photo, arrivés de nuit et départ à 7 heures, il nous reste 640 km pour atteindre Ancône, les kilomètres défilent, nous passons par des senteurs et fragrances d'origine incontrôlées mais pas naturelles, les travaux se succèdent sur l'autoroute mais nous finissons par toucher au but à 13H30, un petit tour à la billetterie et nous allons cuire pendant trois heures sur le port, 31°C dans la cellule. Un joli bateau blanc et rouge « Superfast 11 » accoste avec un peu de retard,

le temps que les camions descendent et que nous embarquions, nous quittons l'Italie à 17h au lieu de 16.
Nous partageons le pont arrière avec une dizaine de camping cars dont la moitié vont à Patras.
Une fois la douche prise, nous parcourons les différents niveaux du bateau et constatons qu'il a été entièrement repeint,
Après 4 heures de navigation, les bruits et vibrations du bateau nous semblent bien atténués, nous espérons que les 27°C qui règnent encore dans notre boîte ne nous empêcheront pas de dormir.
Chacun passe la soirée comme il peut
Jour 2 : Dimanche 18 septembre 2011
27 au coucher, 27 au réveil. nous quittons le port à 10h15. Par contre nous sommes immédiatement sur l'autoroute A2 qui doit nous mener en Turquie, elle n'est pas tout à fait terminée mais le grand avantage est que les péages ne sont pas encore installés. Sur toute la partie grecque nous ne paierons que 9€40 pour 650 km ; néanmoins, le gasoil, qui d'après Internet était plus intéressant qu'en Italie, frôle les 1€50 le litre, merci la TVA à 23%.
On passe rapidement, autoroute rien de très intéressant jusqu'à la sortie 40, un peu à l'ouest de Alexandroupoli qui nous mène en un petit km à la mer. Baignade nous nous immergeons sans hésiter ; l'eau doit dépasser les 25°C, quel plaisir après 48h de voyage. Une petite douche est à disposition à la sortie de la plage, nous finirons donc l'étape dans d'excellentes conditions ; encore une quinzaine de km pour rejoindre notre bivouac juste avant la frontière et la nuit
Jour 3 : Lundi 19 septembre 2011
au matin...
En zone franche l'horreur il y a une pompe à essence détaxée ; il me semblait bien avoir lu cela mais impossible de retrouver l'info ; dommage le GO est ici à 1.08 au lieu des 1.46 en Grèce, un peu les boules. Les formalités sont réduites au minimum, un guichet pour la voiture, un pour les passeports et un douanier qui laisse son journal pour vérifier que ses deux collègues ont bien mis le tampon ; ensuite un petit tour à la banque pour changer nos Euros (ce n'est pas le meilleur endroit, plus tard nous changerons sans aucun frais) et en route pour de nouvelles aventures. Un ultime contrôle avant de rentrer en Turquie, il y a bien un tampon sur chaque passeport, Circulez !
Dès le pont passé, on se retrouve sur une 2X2 voies toute cabossée dont les abords sont assez sales, il n'est pas possible de ne pas s'apercevoir que l'on a changé de pays. Mais dès la première ville il y a une très nette amélioration.
Notre objectif est d'atteindre Boleyir à une centaine de km de la frontière et de quitter cette grande route pour aller manger près du phare de Baklaburun.
Un peu avant le phare nous longeons une crique parsemée de pontons qui fait un peu songer au bassin d'Arcachon.
L'extrémité est déserte Nous nous arrêtons au dessus d'une petite plage entourées d'affleurements rocheux, Chris met ses chaussures et va se baigner, une petite pieuvre viendra lui faire quelques avances durant la baignade ; moi je préfère l'attendre en haut, ayant déjà eut droit hier deux belles aiguilles d'oursin.
Nous descendons par des petites routes et pistes jusqu'à Cannakale ;
les paysages offrent au regard un camaïeu de sienne brûlés.
Les villages sont, eux, carrément sales et pestilentiels. Nous ne nous arrêterons même pas à l'un des nombreux monuments aux morts, cimetière ou stèle qui jonchent cette côte. Nous arrivons à Eceabal alors que le bac vient d'appareiller aussi nous poussons jusqu'à Killitbahir juste à temps pour régler 20 LT soit 8.40€ et embarquer.
La traversée ressemble un peu à un slalom entre porte-containers et autres bateaux à l'allure et à la taille respectable. A peine 15mn pour atteindre l'autre rive des Dardanelles.
Nous commençons à comprendre les subtilités de la conduite turque, klaxon, pas de clignotant et si ça ne passe pas à gauche, dépassement par la droite . Pas facile de suivre la côte jusqu'à Troie à cause des travaux sur la nationale pour Izmir. Nous loupons un embranchement quittons « à la turque » la nationale pour une direction qui nous plait plus et atteignons un peu par hasard Kumkale un tour gratuit par la décharge et retrouvons une route pavée surélevée qui traverse des champs de tomates et de coton
jusqu'au Bivouac repéré sur Google Earth à proximité de Troie. Nous finirons par choisir l'autre extrémité de cette petite plage à 10m de la mer pour faire escale.
Nous attendrons le coucher du soleil en regardant les bateaux rentrer et sortir du détroit des Dardanelles.

@+ pour la suite
