Mardi 8 Juin
Ce matin temps gris et un peu venteux, 14-15°.
Nous partons pour l’embarquement. Il y a déjà plusieurs files de véhicules qui attendent. Nous avançons file par file et stoppons chacun notre tour devant une petite baraque rouge d’où sortent deux filles qui font des test PCR à chaque personne. Mais dans le fond de la bouche, c’est moins désagréable qu’au fond du nez. Cela va assez vite et semble mieux organisé que l’année dernière.
On avait reçu un mail de Smyril Lines nous avertissant qu’il faudrait passer un test et qu’il serait payant. Je n’avais pas réussi à payer les tests malgré le lien qu’ils m’avaient mis et ils ne nous ont rien demandé. Par contre le paiement nous a été réclamé le lendemain sur le bateau. 105 € pour deux personnes.
L’année dernière nous avions attendu très longtemps croyant même que le bateau allait partir sans nous car l’heure du départ était passée.
Cette année, c’est tout différent. D’abord il n’y a pas grand monde, sans doute à cause de la date, début Juin, alors que je compare à début Juillet pour l’année passée. Il n’y a pas de seconde ou troisième longue attente sur un parking, une fois le test fait, nous avançons vers le bateau et attendons à peine 5 minutes avant de nous garer à l’intérieur.
Nous prenons nos sacs et partons nous installer dans notre cabine. À peine fini de défaire les sacs que le bateau vibre de partout et que l’on voit qu’il s’éloigne déjà du quai. Il est pourtant seulement 11 h 15 alors que le départ était prévu à 11 h 30.
Comme la fois dernière, nous sommes un peu déphasé car nos montres sont à l’heure française et le bateau est immatriculé aux iles Féroé (Danemark) et il y a un décalage horaire d’une heure. Il faut donc se méfier car je suppose que les horaires donnés par la Smyril Lines sont ceux du port d’embarquement.
Ça va se compliquer avec l’Islande pour le retour car il y a encore une autre heure de décalage. Il vaut donc mieux arriver en avance…
À propos d’horaires, ceux de la cafétéria ne sont pas indiqués. Elle est presque toujours ouverte, mais si on veut profiter du plat du jour, il n’est servi qu’à certaines heures.
Autre surprise à la cafète, nos cartes bancaires, toutes les deux sur la BNP mais sur des comptes différents sont refusées aussi bien à la cafétéria, qu’au bar, au magasin du bord ou à la réception. Nous n’avons pas pris beaucoup d’espèces car depuis plusieurs années nous avons pris l’habitude de presque tout payer par carte, encore plus depuis l’épisode du covid.
Je m’inquiète un peu car depuis un moment nous sommes en pleine mer et plus moyen d’utiliser le téléphone ou internet, du moins à des tarifs raisonnables.
Heureusement je peux utiliser le téléphone de la réception pour contacter ma BNP. Mais en France c’est l’heure du déjeuner et quand au bout d’une dizaine de minutes j’arrive à obtenir quelqu’un, ça coupe et je suis bon pour recommencer la procédure.
Cela durera deux heures pour s’entendre dire qu’il n’y a aucune raison pour que nos cartes soient refusées, mais en attendant il est impossible de les utiliser sur le bateau. Il semble qu’il n’y ait pas d’autres voyageurs qui rencontrent les mêmes problèmes. L’année dernière tout avait bien fonctionné.
Finalement la solution sera d’acheter des couronnes danoises à la réception pour faire nos dépenses en cash sur le bateau. Là, notre carte bancaire est acceptée, par internet cela fonctionne.
Super beau temps, la mer est calme malgré beaucoup de vent sur les ponts du bateau.
La décoration du navire a été refaite par rapport à l’année dernière. Dans les escaliers et sur les paliers, il y avaient de très beaux paysages des iles Féroé.
Cela a été remplacé par des agrandissements de vieilles photos noir et blanc du début du vingtième siècle (1900 à 1930). C’est pas mal mais assez austère, je préférais les paysages des Féroé en couleurs. C’était plus “vendeur” pour donner envie de visiter les iles.
La journée se terminera au bar du 10 ème niveau pour profiter de la happy hour et des cocktails au son d’un très bon chanteur de blues, qui a un peu la voix de Léonard Cohen.
