Bonsoir,
Jour 27 : Jeudi 13
Il pleut, il pleut même très fort, et il est...attend, je cherche, Minuit, allez on se rendort à cinq heures ça sera mieux. 5H, le réveil nous surprend en plein sommeil, je sors et je ne vois pas d'étoiles, où est passée la pleine lune ? Petit déjeuner rapide,...,lorsque nous arrivons auprès des ballons il pleut et il n'y en a plus que deux au sol, un au trois quart gonflés et un qui refuse de finir de se gonfler dont la partie opposée à la nacelle vient frotter sous les rafales de vent contre un arbre, ils ont beau tirer en sens inverse mettre les ventilateurs à fond impossible de faire décoller l'enveloppe du ballon,

Voilà c'en est fini de notre tour en ballon, nous ne sommes pas déçus puisque la météo n'est vraiment pas bonne.
Il est 8 heures, nous sommes debout depuis cinq et je n'ai plus qu'une envie c'est de quitter la Cappadoce, nous prenons du pain frais juste devant le 4X4 et fuyons comme si nous ne voulions pas rester sur cette mauvaise impression pour un lieu si magique.
Toutefois nous aurons eu beaucoup de chance, arrivée et départ sous la pluie et deux jours de soleil et de superbes lumières. Une raison de plus pour revenir prochainement dans ce pays au mille facettes.
A partir d'Avanos nous suivons une piste qui longe la rivière

puis enchaînons avec de jolies petites routes (le cadre, pas le revêtement)

juqu'à Sereflikochisar où nous avons la bonne idée de chercher une pompe sur la 4 voies qui mène à Ankara pour faire un gros plein à 3.43 au lieu des 3.73 en moyenne, une route en très mauvais état nous amène jusqu'au bord du lac Tuz.
Une barrière ! un gardien sort de la guérite et nous dis que ce n'est pas possible de traverser, nous lui expliquons que si, que des amis l'on fait l'année passée, il prend son téléphone appelle on ne sait qui, me passe le téléphone, la personne que j'aie à l'autre bout m'annonce : non la route est fermée très dangereuse, je répète, lui dit que nous sommes en 4x4 et insiste lourdement pour passer, au bout du fil Goodbye ! Je repasse le téléphone au gars en uniforme qui écoute je ne sais quoi de la part de son interlocuteur, coupe le téléphone et nous dit OK en nous faisant signe de passer. Merci beaucoup, on rentre vraiment dans les salants, les camions nous regardent d'un drôle d'oeil et nous arrivons au début de la digue qui permet de traverser le lac, portail cadenassé, un gars au chargeur de l'autre coté nous fait signe qu'il faut faire le tour par un peu plus bas. Effectivement nous passons vers un autre lieu de chargement et voyons une pancarte qui indique le village situé de l'autre coté du lac, il n'y a plus qu'à suivre les flèches et c'est bon.

Nous sommes heureux comme deux gamins qui viennent de faire un bonne blague. Nous sommes à peine sur la digue que déjà nous nous arrêtons pour faire des photos

une nouvelle fois beaucoup de chance avec la lumière, soleil et nuages se reflètent sur la partie en eau à gauche de la digue, tandis que la partie droite toute en sel révèle des couleurs bleues, roses et blanches bien sûr.

C'est super, nous mettrons une bonne heure à franchir les 7km de digue tant nous nous arrêtons pour faire des photos,

nous n'osons pas nous mettre sur une petite digue transversale pour pique niquer, mais nous arrêtons pour manger dès le dernier kilomètre franchement boueux franchi sur la berge.

Nous profitons du panorama jusqu'à ce qu'un gros vilain nuage noir vienne nous priver du soleil et nous oblige à nous réfugier dans la cellule pour le café.

Après le lac le paysage est beaucoup moins joli, la Beauce en un peu plus vallonnée, les premiers villages que nous traversons sont riches, grosses maisons de toutes les couleurs sur grand terrain clôturé, Kulu nous surprend par sa taille, le mauvais temps est dernière nous, dans les rétros le ciel est plombé,

puis les villages redeviennent de plus en plus sobres puis tristes. Déjà 16H30, nous avons bien roulé aujourd'hui, beaucoup plus que nous pensions mais tout s'est bien enchaîné, plus de 120 km depuis le lac et seulement deux demi-tours ;

à partir de 17H00 nous commençons à chercher un bivouac et en trouvons un rapidement sur une bosse à un kilomètre de la route, rien à l'horizon, pas de Muezzin demain matin, grasse mat.

Bonne initiative que de s'arrêter tôt, nous pouvons prendre une bonne douche, alors qu'il fait encore bon, car le thermomètre n'a pas dépassé les 17°C de la journée. Chris inaugure notre super chiotte,
(je n'ai pas retrouvé le lien avec le post) elle revient motivée comme si elle sortait d'une séance Tuperware, c'est tout juste s'il ne faut pas que j'aille l'essayer de suite. Tu vois comme c'est bien conçu et puis d'un confort comme à la maison, et puis c'est solide, regarde ; et quand elle le remet dans sa boîte regarde y'a un 4X4 qui a les deux roues avant posées sur 2 chiottes, oui je lui répond on en achète un deuxième et quand les cales de mise à niveau ne suffisent plus on les utilise, ouais même pas drôle en attendant regarde c'est écrit supporte 500lbs, tu parles ça fait combien de kilo un lbs. Bref ce chiotte est une grande découverte pour madame et son petit bonheur du jour.
@+ pour la suite
