Plus bas, le récit de notre dernière journée Islandaise.
Mais avant je reviens sur la F88.
Jean-Lau a écrit :Et Dieu sait si la 88, cette année elle est "secouante" !!!!
Beau reportage.
Plus cette année, que auparavant ? Je ne saurais dire.
En Juillet je l'ai trouvé "moins pire" que le tronçon de F862 entre Dettifoss et la 85 au nord.
Le passage avec sable entre le carrefour de la F88 et la F910 est assez sympa à condition de pouvoir appuyer un peu.
Belles ornières profondes faites pas les bus et autres monstres.
Donc pas avoir trop de trafic et nous avons eu cette chance.
La piste de 6 km ( F894 ) est super, mais pas roulante du tout, et doit être un enfer quand beaucoup de monde en sens inverse.
Enfin, le soir j'en avais qu'en même un peu "plein les bras", même si nous avons un véhicule très confortable.
L'Islande en Août ça doit être très diffèrent surtout avec les conditions que nous avons eu en Juin/Juillet.
Faut poser les valises et raconter.
Notre bivouac hier soir était en surplomb de la rivière Joekulsa a Dal un peu à l'écart de la 923
Aujourd'hui pour ce 28ème jour, le parcours sera en étoile, il fera 234 km.
Nous pensions retrouver les amis à Egilsstadir. mais un SMS nous apprend, qu'ils sont à Fáskrúðsfjörður, la ville des Français.
Le lieu était entouré sur la carte au crayon à mine de graffite...
C'est au Sud Est de l'ile.
Rapidement on dépense notre reste d'ISK a faire des provisions pour le bateau, et on file ... au Nord par la 94.
En route, sur la gauche, un groupe de signes du destin.
On va trouver un super lieu de pique-nique.
C'est là, à droite après le nouveau pont sur la Selfljot et juste à côté des restes des piles de l'ancien.
A l'attention de Benjamin, je prends en photo ce terrier de mouton.
Les Ouailles, par chez nous, y faisions pas dô trous d'même.
Il faut dire qu'il y a moins de vent, qu'elles sont en bande, et qu'on les rentre quand il faut.
L'heure tourne est on est pas au bout, mais on persévère.
Et aussi on garde ceux là en mémoire. (carte mémoire apn) .
Ces mousses fluorescentes sont exceptionnelles et pas vieilles, .
L'heure tourne toujours, et la route aussi.
On arrive enfin à Bakkagerdi.
Avons nous le temps d'aller plus loin ?
Yes ! sans canne !
Alors on y go.
Le petit port d' Hafnartangi, tient ces promesses.
Les oiseaux sont au rendez-vous.
Je me dépêche, je reviens.
Et voilà le travail, c'est t'y pas beau, 3 d'un coup.
Il est 16h30 , Egilsstadir est à 76 km et Seydisfjördur à 21 de plus.
Aller à font les ballons.
A 18h 30 on retrouve les amis.
Ils viennent juste d'arriver eux aussi et nous annonce que sur tout le secteur de cette charmante bourgade le stationnement nocturne est strictement "verboten".
On en prend bonne note.
Tous les CC sont calés les un contre les autres comme des sardines en grand surnombre par rapport à la quantité de sanitaires,
alors on va à notre lieu de ...Bivouac, repéré sur GGE.
Tous les autres dégagements ou parking, avaient des pancartes et là rien, nous ne sommes pas sur le domaine public à côté de notre ruine.
La vue est imprenable. Ben' aise
La petite sortie nocturne me permet de faire encore un cliché pas vilain.
Demain sera un autre jour.
Bruno