Casa Trotter

Bien Gilles, personne ne te jettera la pelle, qui ne c'est pas planté lamentablement qui !
Tu as raison on n'a pas intérêt à avoir un moment d'inattention sur le forum, dans le fond c'est super
car cela prouve que nos amis suivent les récits et les photos, bon, y en a qui vois des choses c'est pas grave
soyons indulgent

cled a écrit :... cela prouve que nos amis suivent les récits et les photos, bon, y en a qui vois des choses c'est pas grave
soyons indulgent

On ne "titille" gentiment que les copains et c'est pour rire un peu !
Avec le reportage qu'il nous offre notre Gilles , on ne va pas le mettre en boîte sérieusement quand même !

Bonjour,
Mercredi 26 Septembre
Le soleil a le plus grand mal à apparaître, rien ne presse nous nous sommes fixés 10h00 pour quitter cet endroit. Le temps est beaucoup plus clair qu'hier mais dès que nous approchons de la mer, la visibilité se réduit à moins de 100 mètres, partir rouler sur la plage dans ces conditions avec une mer encore bien haute, la marée basse doit être aux alentours de 14h00, ne me semble pas très sérieux.

Au cours de notre petite balade à pied nous décidons de partir. Dès que la piste le permet, nous approchons au maximum la falaise mais nous ne voyons toujours pas de plage blanche, ce serait plutôt la plage fantôme.


IL nous faudra attendre 11h30 pour voir enfin la mer, à partir d'un hameau de pêcheurs surplombant une falaise, un peu plus loin nous aurons droit au cap Draa émergeant de la brume, très beau.


ossature bois
Nous nous arrêtons à midi sur un promontoire à un kilomètre du cap,

nous pourrons profiter entièrement du spectacle qu'offre le cap Draa qu'au moment du café. Nous ferons une courte halte au Borj surplombant l'embouchure du Draa


pour faire quelques photos en ayant droit à une très belle lumière.

Nous reprenons la piste pour Tan Tan, il nous reste moins de 30 km pour rejoindre le goudron,

mais cette piste se défendra encore à plusieurs reprises,

en nous proposant un cocktail d'effondrements,

de franchissements d'oued, et de petits cordons de dunettes ;

à la fin je n'ose plus repasser les longues, car aussitôt une petite difficulté m'oblige à repasser en courtes, mais nous aurons eu droit à quelques très beaux paysages.


A Tan Tan nous nous arrêtons à la première pompe pour refaire le plein et faire laver la voiture, ainsi que remplir un de nos deux réservoirs d'eau vide depuis hier. Nous quitterons ce gros bourg vers 17h30 après avoir fait quelques courses dont un beau poulet grillé.

Les kilomètres défilent sur cette route droite, une petite halte lorsque nous longeons les falaises pour charger les points de nos futures balades sur le GPS. En faisant quelques photos de la côte

j'aperçois des jeunes remontant la falaise sur une échelle de corde

alors que d'autres sont encore aux pieds au milieu des embruns, l'un deux extrait de son sac des bibiches
et nous propose d'en acheter alors que nous ne savons même pas comment ça se cuisine.

Nous serons vite à Sidi Afhkennir, ce petit village perdu sur la nationale qui descend vers la Mauritanie est très vivant, nous achèterons des fruits pour trois fois rien ; encore 8 km et nous rejoignons le début de notre piste, objectif aller jusqu'au premier point du parcours pour nous éloigner de la route. Mais face aux dimensions de la flaque qui stagne dans la dépression nous remettons à demain, pas envie de se planter à cette heure tardive, dans une heure il fera nuit ; retour sur la route et nous poussons jusqu'à une jolie lagune repérée sur Google Earth, 8 kilomètres plus loin, il y a une route goudronnée mais lorsque nous atteignons son extrémité quelle ne fut pas notre déception d'y découvrir un parking payant où stationne déjà un camping car. Ce n'est pas pour les 20 Dirhams réclamés (2€), Chris propose de revenir sur l'ancienne route que nous avons coupée, mais elle est totalement ensablée et trop proche de la nationale, nous remontons vers le point où nous avons quitté la route pour prendre la piste et suivons une trace pas mal marquée qui nous amène jusqu'au bord de mer, nous sommes à un petit kilomètre de la route, il est huit heures moins dix et il fait quasiment nuit ; Nous serons à 50m de la mer quand elle sera au plus haut, dommage qu'il y ait autant de bouteilles en plastiques qui jonchent le sable.

@+ pour la suite

...la suite
Jeudi 27 Septembre
notre nuit a été rythmée par le bruit des vagues, de jour nous nous apercevons que nous ne sommes qu'à 500 mètres de la nationale, ciel bleu, nous ne nous stressons pas pour partir, il est vraiment regrettable qu'il y ait ces milliers de bouteilles plastique, sinon l'endroit est très agréable.

À 9H30 nous attaquons la piste, enclenchons les courtes avant de traverser la partie boueuse, certes il ne fallait pas relâcher l'accélérateur mais nous sommes bien passés et avons déjà remis une belle couche de boue sur la voiture. La piste n'est pas très bien marquée, nous tournons un peu pour atteindre les tombeaux préislamiques,

nous irons en voir deux à pied sur les dix répertoriés.

Nous repartons, dès que nous sommes sur le premier plateau, il devient très difficile de suivre la piste, de plus le sol est très collant, nous nous fourvoyons pour atteindre le bord de la dépression (la falaise)

mais bientôt c'est nous qui frôlerons la dépression pour atteindre les points en bordure du plateau et de beaux panoramas sur la shebka,

à tel point qu'à midi nous décidons d'abandonner,


ce n'est pas une piste, d'ailleurs on retrouve souvent des traces qui montrent bien le désappointement de nos prédécesseurs ;

nous nous arrachons les yeux pour déceler des traces.
Au retour nous comprendrons, il y a une piste un peu mieux marquée mais qui ne longe absolument pas la falaise, et il faut donc la quitter pour atteindre les points ; hélas cette piste est rapidement coupée par de profondes ravines infranchissables. Même au retour nous aurons du mal à suivre un semblant de piste en scrutant à deux le paysage .

Nous revenons sur la plage pour essayer de trouver un coin plus propre que cette nuit tout en étant éloigné des cabanes de pêcheurs, mais non, impossible d'échapper aux bouteilles plastique. Nous redescendons sur Afhkennir cherchons un lieu de bivouac sur la falaise, mais trop proche de la route et du village, nous suivons les points marqués sur Google Earth par une route qui permet de rejoindre la boucle que nous voulons faire demain. Nous longeons une nouvelle dépression par de vagues traces qui font le tour de cet effondrement qui fait une bonne quinzaine de km de long. Lorsque nous jugeons que nous sommes assez loin de la route d'accès nous plantons le bivouac au plus près de la falaise et voiture face au vent qui s'est bien amplifié depuis midi, il est 16H00, une douche collée à l'arrière du véhicule, nous préférons ne pas utiliser la tente de douche sous peine de la voir atterrir à Tan Tan

et après midi lecture avec une jolie vue sur cette vallée au fond de laquelle serpente de l'eau, mais nous n'aurons pas l'occasion d'y voir d'oiseau bien que le cadre y soit tout à fait propice.

@+

Bravo, bravo ce reportage de loin un des plus beau que j'ai parcouru sur les forum !

oui, je suis bien d'accord!!!!!!

Felicitations....

jm

Bonsoir,
Merci ça flatte beaucoup mon ego, mais il ne faudrait pas dévaloriser les autres reportages
il y a dans cette rubrique quelques petits bijoux comme au hasard
Turquie 5 semaines sans ballon
Espagne 2010
A Tende...
ET TOUS LES AUTRES...
après chacun est plus ou moins sensible en fonction de la destination,
dans tous les cas merci à tout ceux qui publient leur compte rendu de voyage et pour le temps qu'ils y consacrent
@+

Bonsoir,
Vendredi 28 Septembre
Quelques gros nuages ce matin, vite dissipés par le soleil et le vent,

à 9H00 nous reprenons notre périple en longeant la falaise par le plateau jusqu'au point où il nous faut descendre pour traverser le fond du vallon et remonter de l'autre côté.

Etant donnée la pluie du début de la semaine qui a tout détrempé, nous préférons laisser la voiture sur le plateau et descendre jusqu'à la rivière à pied voir comment se présente le fond du vallon. Une nouvelle fois bonne idée, jusqu'à la rivière tout va bien car de ce côté-ci le sol est rocheux,

toutefois, toute la partie terre et sable est recouvert de vaguelette de boue et les quelques arbustes ont des traces de boue 20 cm au dessus du niveau du sol actuel ;

quant à l'autre rive on ne voit plus aucunes traces sur une centaine de mètres, un beau champ boueux.
Nous allons faire quelques photos des cascades,

et comprenons mieux pourquoi nous n'avons pas vu de faune dans ce vallon, le pied des cascades est un véritable bain moussant,

je ne sais pas ce qui est déversé en amont mais ça ne doit pas être très « catholique ». Nous remontons à la voiture et filons sur Ahfkennir,
faire un plein à une station détaxée (6.20 Dirham le litre, soit environ 0.60€) poussons jusqu'à dépasser le barrage de gendarmerie et nous posons au dessus des falaises pour déjeuner sous l'oeil attentif de quelques cormorans ,

Chris doit s'imprégner de la vue, nous ne reviendrons sur l'atlantique qu'aux abords de Casablanca.
Chris prend le volant pour remonter sur Tan Tan en tout début d'après midi ; nous sommes bien contents de trouver deux épiceries ouvertes pour refaire 3 courses, mais pas d'internet ; encore une vingtaine de km de cette nationale avant d'attaquer la piste qui va nous conduire sur le chemin du retour. Les 4-5 premiers kilomètres passés nous circulons dans de très beaux paysages

et après le passage d'un col et une montée en très mauvais état,

nous plantons le bivouac avec une magnifique vue sur toute la vallée que nous traverserons demain. Il est 16h45, nous avons deux jours d'avance sur le programme alors autant profiter, il nous faudra seulement trouver de l'eau sur le parcours, car nous avons seulement 2-3 jours d'autonomie.

@+ pour la suite

mouton a écrit : ... dans tous les cas merci à tout ceux qui publient leur compte rendu de voyage et pour le temps qu'ils y consacrent

Tu as raison, Gilles. Nous sommes nombreux à nous délecter de ces récits qui contribuent grandement à la richesse du forum et suscitent même des choix de destinations pour certains. Ça fait partie de la vocation de casa.

Encore merci aux contributeurs !

mouton a écrit :Bonsoir,et comprenons mieux pourquoi nous n'avons pas vu de faune dans ce vallon, le pied des cascades est un véritable bain moussant,

je ne sais pas ce qui est déversé en amont mais ça ne doit pas être très « catholique ». @+ pour la suite

nous avions fait le circuit de cette guelta en avril 2009 de mémoire et sans presagée de pollution possible... la mousse provient du sel contenu dans cette eau - elle est extrement saline et forme de l'écume comme l'eau de mer après la chute - raison pour laquelle il n'y a aussi que peu d'animaux... elle est inbuvable...

Je pense que Fifitoy a raison; nous sommes allés dans cette même contrée en mars 2007 et ça donnait ça :



et ça



Ce n'est sûrement pas dû à une lessive gigantesque dans un énorme camp nomade ! Et comme quand vous êtes passés il y avait eu pas mal de précipitations, cela explique peut-être l'importance de la mousse ...

Jaclim a écrit :Je pense que Fifitoy a raison; nous sommes allés dans cette même contrée en mars 2007 et ça donnait ça :

et ça



Ce n'est sûrement pas dû à une lessive gigantesque dans un énorme camp nomade ! Et comme quand vous êtes passés il y avait eu pas mal de précipitations, cela explique peut-être l'importance de la mousse ...

on "ressent" bien le pied marin de la caussenarde sur la photo

fifitoy a écrit : on "ressent" bien le pied marin de la caussenarde sur la photo

T'as vu ça ?! Même salé, ça glisse 'achement ce bazar !

Bonsoir
Déjà 3 semaines que nous sommes partis et plus de 3000 km sur les pistes marocaines. A 8h30 nous reprenons la piste sous un ciel assez couvert, les premiers km de la descente du col ne sont guère meilleurs que de l'autre côté, mais la piste s'améliore très rapidement. Nous sommes bientôt dans l'ancien fort d'El Ayoun du Draa,

et faisons connaissance avec un couple âgé de marocains qui semble être gardien du lieu. Superbe emplacement avec une source très limpide qui offre un assez gros débit, nous y remplissons notre réservoir vide, faisons un peu le tour des ruines,



Sur le plateau nous trouvons une piste bien plus roulante,

et à la sortie du village Aouinet, quelle n'est pas notre surprise de trouver un goudron tout frais et tout droit, la route ne s'est même pas écartée pour un poteau électrique qui se retrouve prisonnier du bitume.

La moyenne augmente tout de suite avec ces 20 km d'asphalte qui nous amènent au dessus d'un très beau canyon

dans lequel nous ferons la pose déjeuner,

le ciel bleu commence à reprendre l'avantage sur les nuages. Ce parcours décrit comme très sauvage et complètement désert s'avère le plus civilisé que nous avons entamé la traversée sur piste depuis Boudnib,

de gros villages et par deux fois des portions importantes goudronnées, pour la première fois nous croiserons 3 véhicules locaux dans la journée.

Au km 123 nous quittons à nouveau le goudron


qui doit rejoindre la route Assa-Guelmin pour une piste très bien cairnée

qui nous fait traverser un djebel

en empruntant le lit d'un oued



et lorsque nous débouchons dans la vallée

nous décidons de nous poser pour l'étape,

il est 16h et le vent a dispersé tous les nuages.

@+ en attendant la suite

Merci, merci, merci, c'est trop beau !!!

Bonjour,
Dimanche 30 Septembre
Hier soir 21H, nous venons de mettre le lit en place et nous apprêtons à plonger chacun dans notre bouquin lorsque l'on entend une voiture s'arrêter sur la piste à 50m de nous, nous éteignons la lumière, 2 gars s'approchent, je sors, bonjour poignées de mains, ils demandent cigarettes, alcool et même argent, plaisanteries pour leur faire comprendre que nous n'avons rien à leur offrir, ils partent sans aucune agressivité mais auront destabilisé notre sérénité. Trop habitués à ne voir personne sur nos lieux de bivouac, nous ne nous sommes pas mis assez en retrait sur cette piste plus passante, à retenir pour la suite du voyage. Résultat je n'ai pas trop bien dormi, l'oreille aux aguets.

A 8H45 nous sommes sur la piste, une petite erreur après le premier village, un demi tour et nous enchaînons des pistes très roulantes dans un paysage désertique

semblable au début de notre périple.


A Torkoz nous retrouvons le goudron pour quelques kilomètres avant de reprendre une jolie piste passée il y a peu au bull ;

encore de très beaux paysages entre deux djebels.


Nous nous arrêtons à midi alors que nous roulons sur une « piste-route »

depuis une vingtaine de km juste avant d'arriver sur la nationale Assa Guelmin. Depuis Tan Tan nous aurons beaucoup apprécié la diversité des paysages de ce circuit.
Nous reprenons la route vers Assa sur une quinzaine de km, il y une semaine nous l'empruntions en sens inverse mais sous un ciel gris, aujourd'hui le soleil réhausse les reliefs qui nous entourent.

J'espère que la piste que j'ai trouvée sur Google Earth pour rejoindre Taghjicht ne sera pas trop mauvaise ;

c'est une très bonne surprise, non seulement jusqu'au col elle est relativement roulante

mais nous remontons une très belle vallée encadrée de beaux plissements de part et d'autre.

La montée du col est très raide

vue du petit col que nous allons emprunter


mais le panorama qui est offert au sommet est grandiose ;


bien qu'il ne soit que 15h nous décidons d'y rester pour la nuit,

nous nous posons sur l'ancienne piste un peu en contrebas du col.

@+ pour la suite

Merci pour cette belle balade au Maroc.

Tant de beauté émeut.

Bonsoir,
Lundi 1er Octobre
Le vent s'arrêtera durant la nuit, mais ce matin au réveil il y beaucoup de brume dans les fonds de vallées

et des nuages s'accrochent aux sommets.

Nous descendons sur Taghjicht par une bonne piste pour y faire quelques courses mais à 9h00 passées il n'y a pas encore beaucoup de boutiques d'ouvertes, ce village est très propre et les gens sympas, il nous faudra faire quatre « épiceries » pour trouver un seul yaourt nature ; entre temps, le ciel s'est entièrement dégagé. Nous reprenons le goudron pour rejoindre Atmoudi, et visiter l'agadir ; Pour plus d'infos je vous recommande l'excellent post de Bernard sur les Agadirs

à l'entrée du village, je me renseigne : « tu continues tout droit et tu commences à monter à pieds, le gardien vous rejoint. »
Nous chaussons les baskets, prenons une bouteille d'eau et montons vers l'agadir,
heureusement qu'il ne fait pas trop chaud aujourd'hui car la montée est courte mais raide. Lorsque nous atteignons la première porte de cet ancien grenier il n'y a personne en vue,

nous regardons par l'autre accès, il est évident que du village nous sommes vus, nous attendons un peu, je tire la targette qui bloque la première porte et rentrons dans l'enceinte du bâtiment, mais nous sommes rapidement bloqués par une seconde porte cadenassée ; nous traînons un peu mais rien n'y fait, il n'y a pas de visite le lundi à Atmoudi ! Nous redescendons par l'autre côté,

revenons à la voiture pas mal déçus, traversons le village, là encore personne ne nous interpelle et nous nous engageons dans l'oued jusqu'à ce que nous butions sur de gros blocs.

La voiture est à l'ombre,

nous remontons le canyon à pieds,
longeant les canaux d'irrigation jusqu'à ce que nous trouvions la guelta,

encore quelques photos et retour par le lit de l'oued,

nous revenons à la voiture à 13h45

déjeunons dans le lit de la rivière accompagnés par les chants de nombreux oiseaux,

vraiment un très bel endroit, un deuxième agadir nous nargue sur la crête, deux cents mètres au dessus.

Dommage que nous n'ayons pas trouvé le gardien ce matin, mais ce village est très accueillant,

il y a ici un gros effort d'entretien et de réhabilitation.

Nous reprenons le goudron pour sortir de cette vallée,

sur une dizaine de km en direction d'Assa et nous empruntons une piste qui,

après avoir remonté une vallée « chocolat » (l'éclairage donne une couleur brune bien connue de certain(e)s aux monts avoisinants),

part à l'assaut d'un col au pied d'une antenne.

La piste est large mais doit être très peu fréquentée et pas roulante du tout, nous ferons toute l'ascension à 10km/h maximum mais dès l'arrivée sur le plateau, les cahots sont oubliés un panorama à 360°,

encore un petit kilomètre afin de laisser le temps au moteur de refroidir et nous plantons le bivouac sur une petite bosse,

32°C quasiment pas de vent, il est 16h45 ; encore un endroit où nous ne devrions pas être dérangé, néanmoins nous verrons une mobylette traverser le plateau et passer à 50m de nous avec juste un petit geste.

La cellule c'est le tout petit point blanc situé à peu près au centre sous le sommet en cône.
@+ pour la suite

Bonjour Chris & Gilles,

Ça nous fait plaisir de revoir des paysages que nous aimons bien, dommage que vous ne soyez pas passés dans Amtoudi vous assurer que le gardien pouvait vous faire visiter l'Agadir d'Id Aïssa, je ne pense pas qu'il y ait un jour de fermeture. Peut-être était-il absent... Nous la première fois que nous sommes montés à Id Aïssa, il n'y avait pas de gardien non plus, nous étions redescendus comme vous... De même pour le second l'Agadir d'Aguellouy, en vous adressant au village vous auriez certainement pu le visiter, là il y a au moins le père et le fils qui se chargent des visites.

En tout cas de belles photos avec un soleil généreux et de belles couleurs

Quand on est au bivouac, il n'est pas rare de voir du monde qui vient nous saluer ou comme vous, demander des cigarettes ou autres.

Je vous souhaite une bonne soirée

Bernard

Pas de chance Mouton pour la visite de l'Agadir, nous avons pu le visiter comme dit par manard
nous avons demander au village le gardien et la première personne interrogé nous a tout de suite diriger vers une maison
et c'est effectivement le fils de cette maison qui nous a guidé pour la visite de ce magnifique grenier
Quand aux visites nocturne au bivouac c'est tout de même pas rassurant et nous en avons nous aussi fait l'expérience
Merci mouton pour ton récit, c'est du vécu avec les bons et le mauvais moment que tu n'occulte pas c'est ça aussi le voyage
claude

cled a écrit : ... Quand aux visites nocturne au bivouac c'est tout de même pas rassurant et nous en avons nous aussi fait l'expérience

Franchement, Gilles et Claude, pour moi la probabilité d'une agression me paraît bien plus grande chez nous, même dans nos campagnes, qu'au Maroc. Malgré des visites tardives, je ne m'y sens jamais en insécurité et seuls les ronflements de Bernard troublent mon sommeil !
Bon, je me ferai peut-être attaquer et dépouiller au Maroc, en attendant, ici, quand je circule en ville, je bloque les fermetures de la voiture ...

Bonsoir,
Mardi 2 Octobre
Le solo de guitare de Private Investigations de Dire Straits m'accompagne pour la rédaction du jour ; bien souvent nous mettons un peu de musique le soir sur l'ordinateur, oh c'est très éclectique, ça dépend de l'humeur, nous passons sans problème de Bach à Youssou N Dour.

Revenons à ce matin,

il nous aura fallu plus d'une heure pour traverser les 16 km du plateau avant de rejoindre la piste-route et la magnifique descente sur Igmir

qui fait la couverture du Tome II de Gandini que je rêvais de faire depuis que j'ai ce guide. Quelle bonne idée nous avons eu de dormir au début de notre plateau car cette piste est aujourd'hui une quasi-route et l'endroit relevé sur Google Earth pour dormir se trouve sous une ligne électrique (qui dénature bien le paysage) et derrière des barrières de sécurité,

ce qui enlève beaucoup de la sauvagerie du lieu.

Néanmoins le parcours dans l'oued est encore très beau.

Nous irons jusqu'à la route qui mène à Assa


pour refaire le plein de gasoil et d'eau et revenons sur nos pas sur 15 km pour attaquer une piste que Chris a repérée et qui devrait nous permettre de remonter sur Tizgui. Nous avons un peu de mal à tomber sur les bonnes traces car la fin de cet oued sert actuellement de gravière.
Après deux essais infructueux nous sommes sur le bon chemin,

nous nous rapprochons de la falaise pour profiter de son ombre pour déjeuner, la température remonte depuis quelques jours et nous recherchons l'ombre dès 11 heures. Ensuite il n'est pas trop difficile de suivre la piste qui serpente dans l'oued,

nombreux arrêts photos au milieu de ce vallon

plutôt couleur caramel,


nous nous poserons un peu avant 17h contre la paroi qui nous protège du soleil.

Chris s'inquiétait un peu de savoir si ce qu'elle avait trouvé sur Google Earth serait praticable mais après 30 km elle est plus sereine, cependant elle aurait pu nous trouver quelque chose de moins caillouteux.

@+ pour la suite

Finalement ta bon gout mouton, outre les photos superbes il y a les choix musicaux et il sont bons
moi c'est plutôt Jazz, Ray Brown, ray Charles, Hamad Jamal, et autres Nougaro et je ne suis pas contre un p'tit Mozart, on à tous ses défauts
Bon, ben ! À demain pour la suite


claude

mouton a écrit :... car cette piste est aujourd'hui une quasi-route ...ce qui enlève beaucoup de la sauvagerie du lieu.

Mais qui m'empêche désormais de serrer les fesses un max, parce qu'avant cette "autoroute", certains virages nécessitaient d'être passés en 2 fois, avec le vide juste à côté, et on ne croisait pas.