Pour information, j'ai mis à jour la carte Google Maps en incluant les traces des quatre réserves visitées. Vous pourrez en exporter les GPX si besoin.
Lien vers la carte du parcours Google Maps :
https://www.google.com/maps/d/u/0/edit? ... sp=sharing
N'guépi Camp et réserve de Mahango
Aujourd'hui, 220 kilomètres au programme pour rejoindre le N'guépi Camp, juste à l'entrée de la réserve de Mahango.
Mais avant, il nous faut récupérer notre nouveau véhicule, ce qui suppose un nouveau déménagement. Rendez-vous est pris devant la station-service de Divundu vers 11 heures.
La traversée du Caprivi s'est déroulée sans histoire, mais elle était monotone.
Heureusement, nous avons pu télécharger des podcasts des Grosses Têtes. Ça passe le temps sous régulateur de vitesse.
200 kilomètres de ligne droite, il faut rester concentré.
Notre nouveau Ranger n'a que 6 000 kilomètres au compteur. Il s'agit de la dernière génération, avec un écran central façon Tesla.
Pour le prochain échange, s'ils veulent faire mieux, il ne leur restera plus qu'à nous amener un Raptor.
En revanche, pour la cellule, c'est toujours la même chose. Elle est en aussi mauvais état que les deux premières.
Ne nous énervons pas, le chauffeur n'y est pour rien. Mais pour la petite histoire, nous vivrons dans la poussière jusqu'à la fin de notre séjour, avec des loquets difficiles à ouvrir (ressorts très fatigués). La partie congélateur monte à 13 degrés la journée, il y a une nouvelle fuite de gaz, le réservoir d'eau est impropre à l'utilisation, le brûleur de gaz est mal réglé, il n'y a plus de brise-vent, et j'en passe.
La seule consolation, c'est que nous ne consommerons que 10,4 litres avec ce nouveau moteur, au lieu de 14,3 litres. Une économie substantielle.
N'guépi Camp

Pour limiter la distance à parcourir pour arriver à Etosha, nous avons prévu de visiter la réserve de Mahango lors de notre retour, située en face de Buffalo de l'autre côté du fleuve.
Nous nous sommes arrêtés au N'guépi Campsite. Ce campement a le mérite d'avoir tous ses emplacements en bordure directe du fleuve.


Les installations sont sommaires mais suffisantes.
Le restaurant est dans la moyenne, avec une offre limitée aux pizzas et aux burgers. Comme d'habitude, nous préférerons cuisiner nous-mêmes.
Pas de 3G, mais un wifi moyen à l'accueil.
470 NAD la nuit.
En route pour Mahango .

Petite déception au départ, car nous pensions réaliser une grande boucle dans la réserve.
Mais les seules pistes accessibles sont une piste qui part vers l'ouest et longe le fleuve, et une autre piste qui se termine devant un immense trou d'eau à sec en cette saison.
Cette déception fut de courte durée, tant la beauté des paysages et la diversité et densité de la faune nous ont comblés.
L'ensemble des deux aller-retour représente tout de même 50 kilomètres, ce qui est suffisant pour bien occuper la journée.
Comme d'habitude, quelques photos illustrent mes propos.
Pas bien discret ce Gonolek à ventre rouge. Mais où vont-il chercher tous ses noms?

Piques bœufs mais pas sur un bœuf.

Dispute pour un bout de peau. Reste d’un festin de carnivore?

Encore beaucoup d’hippopotames par ici.

Le girafes aussi sont nombreuses.

Les spatules fouillent sans relâche la vase pour se nourrir.

Les singes aussi se délectent de cette boue.

Celui-ci est plutôt rare c’est un Gladiateur de Blanchot d’après google Lens

Arbre remarquable de la réserve, ce magnifique Baobab.

V’la mon préféré, couilles bleues, signe parait-il du mâle dominant.

En détail ci-dessous. Il faudrait que j’essaye de me les teindre en bleu.

Revoici notre martin pêcheur géant. Jamais vu le même en nain.

Les girafes font parties de nos sujets photos préférés.

Bébé joue, maman dort.

Une photo rare d’une girafe couchée, c’est une première pour nous.




Un bon repas pour cet aigle en plein vol.
Au final, une très belle journée, malgré une chaleur importante, près de 40°. Mais c'est une chaleur sèche et la climatisation de l'habitacle rend la chose supportable.
De retour à N’Gépi, nous avons passé une soirée enchanteresse à observer les éléphants qui s'abreuvaient sur la rive d'en face, tandis que les hippopotames grognaient une dernière fois avant la nuit.
Demain, nous avons une grosse journée devant nous. Nous devons rejoindre Etosha, ce qui représente 640 kilomètres de routes goudronnées et surtout rectilignes.
Mais il faut subir cette journée, impossible de faire autrement.
Pour le prochain épisode, Etosha, oui, mais!