Je reviens très vite sur le nid d'abeille.
Je disais le plancher, mais aussi le toit si vous voulez y poser de la charge, il faudra simplement le cambrer avant stratification pour qu'il ne ploie pas.
Et n'oubliez pas vos rallonges de lits pliants en capucine pour ceux qui en ont, à partir de 1,50m en largeur, il n'y a rien de mieux.
Dernier détail, j'ai vu, sur d'autres pages, des pantographes autoconstruits. Il faut que l'on revienne dessus, car ce que j'ai vu me fait souci quant à la longévité.
--Il est impératif de faire pousser les vérins en sens opposés des pantographes, c'est pourquoi certains ont été obligés de rajouter des vérins près des pantographes pour "aider" ceux ci à se lever.
--Vous gagnerez en facilité pour déclencher le levage si :
1-votre segment supérieur long est un peu plus court que le bas et si le segment supérieur court est un peu plus long que le bas (

je sais, je vais faire un croquis...)
2-le point d'ancrage de votre segment long inférieur est légèrement réhaussé (3cms), çà facilite le déclenchement du levage, et çà facilite son verrouillage fermé.
3-çà c'est
vraiment impératif, il faut doubler le segment long bas. En effet, il ne faut pas oublier que vous percez un trou au centre de ce segment et en plein milieu de sa longueur, ce qui a pour effet de l'affaiblir
considérablement. Imaginez un plat de 25x5mm percé d'un trou de 8mm, il vous reste comme matière en travail 25-8mm = 17mm, en fait 2x8,5 mm. Regardez un fer de 8,5x5mm, en feriez vous une jambe de force pour lever une cinquantaine de kilos ?
En doublant cette jambe de force inférieure, vous permettez à la supérieure de rendre son office : guider longitudalement le levage de votre toit ( c'est pour çà qu'on la fait un peu plus courte )
Pour faire simple:
--plus vos segments D et B sont longs, et plus votre pantographe va monter haut
--plus vos segments C et E sont longs, et plus votre pantographe va prendre de pente au levage
--respecter l'angle maximum d'ouverture des segments D et B, 60°est un bon angle en ciseau horizontal. En dessous, vos pantographes ne vont pas rester en position ouverte, au delà c'est vous qui aurez du mal à les ouvrir au maximum, puis à les refermer. Pour que vos pantographes soient bien stables en position ouverte, il faut que vos compas pneumatiques "tirent" le toit: le pied du compas doit être la plus près de la semelle basse du pantographe, la tête du compas doit être la plus éloignée de la semelle haute du pantographe.
--pour répartir correctement les efforts, la tête du compas doit être à peu près aux 7/10 de la longueur de votre toit.
--dernier point: les compas doivent avoir le corps en haut et la tige en bas, sinon l'huile stagne en fond de corps, les joints spi sèchent à l'intérieur, et vous risquez rapidement d'avoir une fuite d'air comprimé dans le corps, ce qui amène à l'affaiblissement du compas.
Le plus simple pour créer un pantographe à sa mesure, c'est la bidouille, parce que çà parle facilement.
Vous vous faites une jeu de languette de bois ou mieux de CP que vous vissez sur une planche aux points d'axes. Très rapidement vous vous allez comprendre les jeux de cinématique créés par les segments. Il ne vous reste plus qu'à déterminer la hauteur et la pente pour créer le pantographe adapté à vos besoins.
Allez, je me sauve, ce soir côtes de porc aux fèves à l'orientale à la cantoche et j'veux pas manger froid. Qu'en plus j'ai trouvé un Bergerac de chez, élevé par un vigneron qui fait du naturel, pas de SO², pas de machins et de bidules sur ses 25 ha, rien que du doux pour ma chtite santé, moi çà me cause çà...comme quoi, y'a quand même du bon dans ces contrées barbares du Sud-Ouest, quand on cherche...
