Casa Trotter

Ruppell's Parrot mâle surement... la femelle est plus belle avec un bas ventre d'un bleu plus dense que le mâle

Jour 41 – Lundi 9 novembre : Kamanjab – Swakopmund (416 km)

En route pour le Sud, en espérant que maintenant le vent se soit calmé.
Nous rencontrons quelques volatiles : une outarde kori,

un héron black-headed (mélanocéphale),

et aussi des buissons en fleurs, le printemps s’installe !

Très beaux paysages sur la gravel C35 avant Uis.

Au bord de la route, on achète une collection de différentes pierres, après d’âpres négociations nous faisons notablement chuter le prix en laissant du sel, de la farine et de l’eau en plus de quelques N$.
En approche de la côte c’est le vrai désert, puis nous parcourons un bout de la route côtière qui est vraiment sans intérêt, nuages et fraîcheur.
Une épave fait la joie des cormorans


Campement de luxe (et cher) à Swakopmund.
Un coup d’œil sur les news via Internet et on découvre que notre balise dérobée à Grootfontein a été actionnée en Angola. Les voleurs ne pourront rien en faire, elle est inutilisable pour quiconque.
Swakop River Resort : Nuit calme, température fraîche, énormément d’humidité – 320 N$

encore merci pour ce fantastique reportage!!

vous avez pris quoi comme forfait internet???

brunopath a écrit :vous avez pris quoi comme forfait internet???

Sur place, aucun, on s'est connecté (rarement) quand on avait un peu de temps et du wifi.
On avait une carte SIM namibienne pour le téléphone, permet d'appeler en France pour un peu moins cher que chez les opérateurs français.

merci du renseignement

Jour 42 – Mardi 10 novembre : Swakopmund – Sesriem (348 km)

Tiens, ce matin la roue est dégonflée, elle a tenu 4 jours, on va continuer comme ça en la regonflant de temps en temps et en surveillant.
Très belle route de Swakopmund à Walvis Bay, entre dunes et océan.
Après Walvis Bay, parcours aride, on retrouve le désert. Arrêt aux magnifiques rochers Vogelfederberg



puis point de vue avec arbres à carquois

et enfin superbe traversée de la Kuiseb qui serpente au fond de son canyon (Kuiseb pass).

On fera le pique-nique sous le pont, seul point d’ombre à plusieurs lieues à la ronde, nous y serons rejoints par un autre couple de Français.
La suite du parcours est aussi intéressante, très beaux paysages, chaleur et …. pas de vent !

Cette fois-ci on opte pour le campement de Sesriem, à l’intérieur du parc, comme ça demain matin on pourra partir de très bonne heure vers les dunes.
Campsite NWR : du monde, du bruit le soir (et aussi très certainement le matin) – 360 N$

Jour 43 – Mercredi 11 novembre : Sesriem – Solitaire (226 km)

Nous nous levons à 4 heures (et nous ne sommes pas les 1ers ), nous nous préparons vite (enfin plus que d’habitude) et sommes devant la porte du parc vers 5 heures, une quinzaine de véhicules sont devant nous mais le but est d’être au bout pour le lever du soleil, pas d’être les premiers ; l’ouverture est à 5 h 15, tout le monde part au triple galop, en route on double 3 ou 4 véhicules qui ne sont pas dans le rythme, certains s’arrêtent à la dune 45, d’autres au parking pour les 4x2 et 2 sont plantés dans la dernière partie du parcours qui est sableuse, finalement on arrivera au bout avec seulement 2 véhicules déjà là.
On se lance dans l’ascension de la dune à l’Est du gassis de Deadvlei, et le soleil se lève, nous contemplons son lever sur le massif dunaire,

nous tentons d’aller plus loin sur le sif de la dune mais elle est très pentue des 2 côtés et la progression est très fatigante, jusque là nous étions dans les traces d’autres promeneurs et ce n’était pas trop difficile mais maintenant nous « ouvrons » et il est plus dur d’avancer, ou alors il faut avoir vraiment très envie de faire une photo

(l’idée était d’aller en haut de la Big Daddy dune, la seconde dune la plus haute du monde)
Le massif dunaire de la Big Mama dune, en face de celui où nous sommes

Nous descendons la dune pour arriver dans Deadvlei

et procédons à la traditionnelle séance photos des arbres squelettes.


Ensuite nous partons à Sossusvlei qui est tout proche, c’est d’un niveau inférieur à que ce que nous avons vu précédemment.
Nous refaisons les 60 km de route jusqu’à Sesriem et allons visiter le canyon, très beau avec des roches assez particulières.

Après le pique-nique nous prenons la piste jusqu’à Solitaire ; séance photos des carcasses de voitures

puis petites courses et repos au camping.
Solitaire Country lodge : Nuit calme, fraîche au petit matin – 200 N$

Jolie Jacomo, tu nous rappel bien des souvenirs, vivement la suite !
Claude

Jour 44 – Jeudi 12 novembre : Solitaire – Walvis Bay (328 km)

Départ de Solitaire par la même route qu’avant-hier. On apprécie encore la Kuiseb pass, l’entrée en est surveillée par un klipspringer

on va au point de vue sur le très beau Kuiseb canyon.

au 1er plan, buisson avec lequel les femmes Himbas font leur parfum.
Ensuite nous prenons la très belle piste vers Homeb, beau parcours, on traverse une nouvelle fois le tropique du Capricorne, l’occasion de procéder à une restauration rapide (je n’ai pas dit fast food)

l’arrivée sur Homeb est splendide, du plateau aride à travers des reliefs aux couleurs extraordinaires, on plonge sur la vallée verdoyante de la Kuiseb.


Pique-nique à Homeb, endroit magnifique, près du lit de la rivière, sous les grands arbres, à côté des dunes rouges, si nous avions un peu plus de temps devant nous nous y resterions bien pour y dormir, le lieu respire la sérénité.

La piste suit la Kuiseb, à droite nous avons le plateau désertique, à gauche c’est la vallée verdoyante et les dunes rouges juste derrière, très beau parcours.

Walvis Bay : c’est la ville avec le vent, le froid et l’humidité.
On va au campement du Lagoon chalets, l’accueil y est très sympa. On a prévu 2 activités ici : une balade en quad dans les dunes et une sortie en mer pour voir cormorans, flamants roses, dauphins, …
Pas de chance la sortie en quad n’est possible ni demain ni après-demain avec l’accompagnateur désiré, il aurait fallu réserver ! On réserve la sortie en mer pour demain. Tout ça c’est l’hôtesse d’accueil du campement qui s’en occupe très gentiment ; elle nous indique également un restau sur le port.
Nous allons nous promener sur le port, c’est petit et il y a beaucoup de vent froid, nous entrons vite au restau Anchors @ the jetty. Nous y commandons un repas d’huitres et de poissons. Hélas pour nous les huitres sont très laiteuses (on les préfère plus maigres), poisson grillé, beignets de poisson et calamars grillés passent plus facilement. Un coup de citrate de bétaïne pour aider la digestion des huitres et on va se coucher.
Lagoon chalets : nuit calme, très humide mais pas froide – 250 N$

Jacomo32 a écrit :on traverse une nouvelle fois le tropique du Capricorne, l’occasion de procéder à une restauration rapide (je n’ai pas dit fast food)

Avec de le superglu, on fait des miracles ! Tu devrais être décoré par les autorités locales pour cette réparation de fortune !
Sinon, très belle, cette la Kuiseb pass !

Jaclim a écrit : Avec de le superglu, on fait des miracles ! Tu devrais être décoré par les autorités locales pour cette réparation de fortune !

Mais comme je n'avais pas de colle, au 1er coup de vent tout a du s'écrouler de nouveau, la prochaine fois je prendrai ce qu'il faut

A lire et à voir ce beau reportage je comprends que cela te donne envie d'y revenir (et à nous envie d'y aller), ne serait-ce que pour bricoler un peu les panneaux indicateurs

Jour 45 – Vendredi 13 novembre : Walvis Bay – Welwitschia trail (184 km)

Les huitres ne sont pas bien digérées, ce n’est pas le moment d’aller se promener en mer, nous annulons cette sortie. On part faire un tour de la baie, arrêt sur le front de mer, une grosse colonie de flamants roses est présente,


il y a aussi des pélicans

et je pense voir plusieurs fois sauter des dauphins.
Nous poursuivons le tour en traversant les marais salants jusqu’à la plage de Paaltjies. Nous n’osons aller plus loin, le sable est profond et il n’y a pas de trace fraîche de passage d’un véhicule. Nous voyons un chacal qui à l’air d’être en chasse

Retour au front de mer, c’est là qu’il y a le plus d’animaux à voir.
Nous allons au bureau du parc (M.E.T. Office) pour obtenir un nouveau permis, nous ne trouvons rien à l’adresse qu’on nous a indiquée (2nd St), nous traversons la ville pour aller à l’office de tourisme et on nous donne la bonne adresse qui est 2nd St E, il y a trois 2nd St à Walvis Bay, ils manquent sérieusement d’imagination pour baptiser les rues ! Le bureau est « un peu » délabré mais l’accueil y est charmant. Munis de ce sésame, nous partons pour le Welwitschia trail, en fait ce qui nous intéresse avant tout c’est le « moon landscape ». Nous ne serons pas déçus, cette vallée est magnifique, un relief tourmenté avec des roches de toutes couleurs, nous la dominons depuis plusieurs points de vue


puis nous y descendons, nous ferons la halte pique-nique au fond de la vallée, dans le lit de la Swakop. On reprend le parcours, on va tout de même aller voir cette fameuse welwitschia. En effet, elle est grosse, mais on en a déjà vues des plus étendues, par contre elle est haute, celle-ci est donnée pour être âgée de 1500 ans.

Nous ferons le bivouac au camp aménagé près de la piste dans la vallée lunaire (celui du plateau est trop venté à notre goût, sans arbres et a pour vue la mine en exploitation), il est bien arboré, un peu sale mais bien aménagé. On y fait un grand feu de bois pour le plaisir, on n’a pas de viande à griller.

Bivouac « moon valley »: nuit très calme mais fraîche

Jour 46 – Samedi 14 novembre : Welwitschia trail – Niedersachsen (207 km)

On sort du Welwitschia trail et on part vers Tinkas Flats. La 1ère piste est interdite, on prend la suivante, beau parcours avec des rochers sculptés par l’érosion



jusqu’à Rock arch. Pause photos et visite.



Même chemin pour le retour

en sortant face au Skilderkop, on prend la gravel en face et on va au Gemsbuck water (point d’eau à l’Ouest de la route). On y fait le pique-nique

et on reste à observer les autruches, oryx, zèbres

et une famille de phacochères qui s’abreuve puis qui ensuite procède à la grande toilette.

La suite du parcours est bien aussi, la D 1982 n’est pas très fréquentée. Arrêt à la ferme Niedersachsen ; l’hôtesse n’a pas l’air commode ! Le campsite isolé mais sympa ne comporte que 2 places dont l’une est déjà occupée par un couple de Suisses. Nous discutons un peu et ils nous informent d’un attentat à Paris mais n’en savent pas grand-chose. Après le repas Fritz et Ruth nous invitent à boire l’Amarula autour d’un bon feu de bois.
Niedersachsen : Nuit fraîche, très calme – 180 N$

Aminata m'a reproché de ne pas avoir sélectionné ces 2 vues du parcours avant d'arriver à l'arche, paysages dont elle ne se lasse pas.

Merci Aminata, on a eu du bonus grâce à toi ! Ne te gêne pas pour renouveler ce genre de remarque....

K_Anne_AK a écrit :Merci Aminata, on a eu du bonus grâce à toi ! Ne te gêne pas pour renouveler ce genre de remarque....

Vu où on en est du voyage, les occasions futures seront rares

Jour 47 – Dimanche 15 novembre : Niedersachsen – Windhoek (159 km)

Gravel très touristique ; jusqu’à l’Us Hoogte pass la route ne convient pas à quelqu’un de pressé, elle devient plus roulante ensuite.
Toujours des animaux jusqu’à l’approche de la capitale, un caracal traverse devant notre museau, on voit des springboks, steenbocks, bubales (antilopes),


babouins,


phacochères, koudous.
On se pose au campsite Urbancamp à Windhoek, très grosse chaleur, on range tout le matériel, on trie et on fait le bonheur des gens de service du campement.
Urbancamp.net : Nuit chaude, calme – 280 N$

Jour 48 – Lundi 16 novembre : Windhoek (30 km)

Derniers rangements, on passe à l’ambassade récupérer mon laissez-passer puis on part en ville chercher des souvenirs, il y a une place avec une vingtaine de marchands qui ont presque tous les mêmes articles, rien ne nous convient, on y retrouve Ruth et Fritz qui prennent l’avion dans l’après-midi ; on va au Craft center qui est à côté, on y trouve quelques bricoles.
A midi on retrouve Brigitte et Franck au Spar pour un repas en commun puis on va finir la boucle en rendant les véhicules à Peter qui en regarde à peine l’état. Il me reprend mes N$ en me faisant un virement sur ma carte bancaire et nous fait cadeau d’une bassine pliante neuve. Son chauffeur nous emmène à l’aéroport, on y arrive 3 heures avant le départ, les guichets sont déjà ouverts. Nos bagages sont enregistrés pour Toulouse mais nous n’avons les cartes d’embarquement que pour Francfort. L’avion part à l’heure (20 h), il fait nuit. Nous mangeons et tentons de dormir mais que l’espace est réduit et que mes jambes sont longues !!

Jour 49 – Mardi 17 novembre : Windhoek - Francfort - Toulouse

A 3 heures on nous sert le petit déjeuner, autant manger un peu puisque dormir …..
Nous volons à 11 000 mètres et dehors il fait -60°, alors autant rester assis !
Atterrissage à 5 h à Francfort sous la pluie. Dans la cohue nous perdons Brigitte et Franck, nous nous dirons au revoir par téléphone. Petit déjeuner en lisant « Le Monde », on en sait enfin plus sur ce qui s’est passé le 13. L’hôtesse de la Lufthansa procède à des contrôles poussés pour me délivrer ma carte d’embarquement, elle n’a jamais du voir de laissez-passer, par contre le contrôle de police ne pose aucun problème.
Encore les longs couloirs pour arriver à la salle d’embarquement de notre vol pour Toulouse. On y retrouve une amie du village voisin du notre, elle arrive d’Inde.
10 h l’Airbus décolle ; midi on est à Toulouse, notre grand fiston nous y attend, on passera la soirée chez lui, joie de retrouver la famille !
Fin du merveilleux voyage, on a fait un bon gros plein de souvenirs !

Bonjour Jacomo
j'ai suivi ton récit depuis le début : merci d'avoir pris le temps de nous faire partager votre voyage avec tous ces détails et de magnifiques photos.
Je pense que tu as donné l'envie à beaucoup de visiter ce pays

Bonjour Aminata & Jacomo,


Je vous remercie d'avoir partagé votre voyage avec autant de détails qui vont aider ceux qui sont partants pour cette destination .

Je vous souhaite une bonne fin de journée même si elle est humide...

Bernard

Bonjour Jacomo,

Un immense merci pour le récit et les photos : rendez-vous sur ce forum que j'ai suivi régulièrement...
Une belle leçon d'observations, de commentaires riches de simplicité et de bienveillance face aux paysages et faunes flores grandioses !

On ne se connait pas mais nous vous souhaitons un belle année 2016 et encore merci pour votre partage.

Bien à Vous,

Jean-François et Odile.

Bravo pour ce reportage et son générique de fin avec ses animaux et ses jolis sourires

tous nos remerciements pour nous faire baver d'envie....