Re: Euskal-Go s'en revient du Maroc.
Posté : mer. 21 déc. 2011 18:18
Suite.
Samedi 26 novembre
La matinée commence à Tarfaya par la recherche d'un métallier pour deux petites réparations sur une attache de la cellule de Patrick et la fermeture de son toit.
Nous occupons le temps de la réparation dans un cyber pour quelques nouvelles et dans les boutiques pour quelques courses alimentaires.
Au lendemain des élections qui s'y sont tenues, le musée St Exupéry est fermé. Grâce à un aimable jeune homme qui parle un bon français, nous trouvons le directeur du musée qui se fait un plaisir de nous en ouvrir les portes. Le musée se compose uniquement d'affiches, de photos et de reproductions mais nous remet agréablement en mémoire la grande aventure de l'Aéropostale.
En route pour le restaurant, nous assistons, étonnés, à notre premier lâcher de bébé !

Après le repas d'hier à prix ultra doux, nous déjeunons (bien) pour un prix presque européen. La moyenne nous permet de digérer.
Depuis la route qui nous conduit vers Tan Tan nous admirons l'extraordinaire paysage, en contrebas, des salines de la Sabkat Tazra.
A Sidi Akfennir nous faisons le dernier plein de gasoil à pris saharien et la nuit tombe déjà, qui nous oblige à bivouaquer sur un parking aménagé pour les camping-caristes à l'embouchure de l'oued Chebika où nous acquitterons un péage de 10 dhs.
Dimanche 27 novembre
Au matin, les flamands rose se pressent à la pêche.
Nous quittons notre bivouac du bord de mer non sans avoir échangé quelques mots avec nos voisins camping-caristes de Grenoble, grand habitués du Maroc, qui, il y a 20 ans déjà, venait voir passer le Paris-Dakar à Smara. Des gens d’Ascain, à 20 kms de chez nous sont là aussi pour quelques semaines, histoire de passer l’hiver au chaud.
A El Ouatia ( Tan Tan plage) nous faisons quelques courses.
La place est assez sympa. Des saoudiens dans un gros Toyota sont accompagnés, sur la banquette arrière de trois faucons encapuchonnés.Par la piste caillouteuse du bord de mer, nous gagnons Foum el Wad, l’embouchure du Draa.
Les flamands roses sont au rendez vous. La route de Tan Tan nous rapproche du radier qui nous permettra de traverser.
Du plateau, une piste un peu raide nous permet de descendre dans la vallée.
De vagues traces zigzaguent dans la végétation et nous rebondissons (gaiement ?) sur les buttes de sable avant que nous ne retrouvions une plus large piste qui mène au radier.
Déception, un lit de cailloux facilite la traversée et c’est à peine si nous mouillons les pneus. Les hérons s’envolent et reviennent se poser très vite, pas plus intimidés que ça. Nous déjeunons dès le radier franchi.
Une belle piste sablonneuse nous accompagne jusqu’au plateau où nous retrouvons la caillasse.
Au bord de mer, sur la falaise, se succèdent les pauvres cabanes des pêcheurs, faites de bric et de broc, qui forment parfois de petits villages.
Nous roulons vers l’ancien fort d’Aoreora après lequel s’étend la Plage Blanche. La falaise s’abaisse et s’adoucit. De jolies dunes s’y dessinent et la route est coupée de fréquentes langues de sable. Je m’élance vers l’une d’elle avec assez de vitesse pour ne pas y rester planté et j’y fais trois élégants rebonds. Dès les premiers mètres, la cellule cogne sur la cabine et je m’arrête. Je vérifie mes ridoirs : deux d’entre eux nécessitent un petit serrage. Nous repartons, ça cogne toujours. Nouvel arrêt.
Je passe sous le pick-up. Le diagnostic est vite fait : châssis cassé entre la cabine et la benne ! Le longeron gauche est fendu sur trois côtés, le droit n’est fendu qu’en bas.

Le bivouac est tout trouvé. Sur l’idée de Patrick, et à l’aide de ses sangles – les miennes sont déjà au boulot pour éviter que ma galerie de fortune ne se désosse- nous solidarisons tant bien que mal l’avant et l’arrière du châssis. Rien d’autre à faire pour ce soir.
Nous ne dérogeons pas à notre habituel apéritif et au diner en commun dans notre cellule.
Samedi 26 novembre
La matinée commence à Tarfaya par la recherche d'un métallier pour deux petites réparations sur une attache de la cellule de Patrick et la fermeture de son toit.
Nous occupons le temps de la réparation dans un cyber pour quelques nouvelles et dans les boutiques pour quelques courses alimentaires.
Au lendemain des élections qui s'y sont tenues, le musée St Exupéry est fermé. Grâce à un aimable jeune homme qui parle un bon français, nous trouvons le directeur du musée qui se fait un plaisir de nous en ouvrir les portes. Le musée se compose uniquement d'affiches, de photos et de reproductions mais nous remet agréablement en mémoire la grande aventure de l'Aéropostale.
En route pour le restaurant, nous assistons, étonnés, à notre premier lâcher de bébé !
Après le repas d'hier à prix ultra doux, nous déjeunons (bien) pour un prix presque européen. La moyenne nous permet de digérer.
Depuis la route qui nous conduit vers Tan Tan nous admirons l'extraordinaire paysage, en contrebas, des salines de la Sabkat Tazra.
A Sidi Akfennir nous faisons le dernier plein de gasoil à pris saharien et la nuit tombe déjà, qui nous oblige à bivouaquer sur un parking aménagé pour les camping-caristes à l'embouchure de l'oued Chebika où nous acquitterons un péage de 10 dhs.
Dimanche 27 novembre
Au matin, les flamands rose se pressent à la pêche.
Nous quittons notre bivouac du bord de mer non sans avoir échangé quelques mots avec nos voisins camping-caristes de Grenoble, grand habitués du Maroc, qui, il y a 20 ans déjà, venait voir passer le Paris-Dakar à Smara. Des gens d’Ascain, à 20 kms de chez nous sont là aussi pour quelques semaines, histoire de passer l’hiver au chaud.
A El Ouatia ( Tan Tan plage) nous faisons quelques courses.
La place est assez sympa. Des saoudiens dans un gros Toyota sont accompagnés, sur la banquette arrière de trois faucons encapuchonnés.Par la piste caillouteuse du bord de mer, nous gagnons Foum el Wad, l’embouchure du Draa.
Les flamands roses sont au rendez vous. La route de Tan Tan nous rapproche du radier qui nous permettra de traverser.
Du plateau, une piste un peu raide nous permet de descendre dans la vallée.
De vagues traces zigzaguent dans la végétation et nous rebondissons (gaiement ?) sur les buttes de sable avant que nous ne retrouvions une plus large piste qui mène au radier.
Déception, un lit de cailloux facilite la traversée et c’est à peine si nous mouillons les pneus. Les hérons s’envolent et reviennent se poser très vite, pas plus intimidés que ça. Nous déjeunons dès le radier franchi.
Une belle piste sablonneuse nous accompagne jusqu’au plateau où nous retrouvons la caillasse.
Au bord de mer, sur la falaise, se succèdent les pauvres cabanes des pêcheurs, faites de bric et de broc, qui forment parfois de petits villages.
Nous roulons vers l’ancien fort d’Aoreora après lequel s’étend la Plage Blanche. La falaise s’abaisse et s’adoucit. De jolies dunes s’y dessinent et la route est coupée de fréquentes langues de sable. Je m’élance vers l’une d’elle avec assez de vitesse pour ne pas y rester planté et j’y fais trois élégants rebonds. Dès les premiers mètres, la cellule cogne sur la cabine et je m’arrête. Je vérifie mes ridoirs : deux d’entre eux nécessitent un petit serrage. Nous repartons, ça cogne toujours. Nouvel arrêt.
Je passe sous le pick-up. Le diagnostic est vite fait : châssis cassé entre la cabine et la benne ! Le longeron gauche est fendu sur trois côtés, le droit n’est fendu qu’en bas.


Le bivouac est tout trouvé. Sur l’idée de Patrick, et à l’aide de ses sangles – les miennes sont déjà au boulot pour éviter que ma galerie de fortune ne se désosse- nous solidarisons tant bien que mal l’avant et l’arrière du châssis. Rien d’autre à faire pour ce soir.
Nous ne dérogeons pas à notre habituel apéritif et au diner en commun dans notre cellule.