Casa Trotter

Cette île d'Heimaey est vraiment superbe et sauvage. Pas beaucoup de touristes, sans doute à cause de la météo très islandaise.
Avez-vous eu une explication sur les angelots et sur les pieux, ainsi que les oiseaux morts ?

Nous connaissons bien le camping de Kirku les Bains pour y avoir été coincés par le pont arrière tout cassé, nous l'avions trouvé assez agréable. Bien sûr, il est très grand mais ce fut l'occasion de pouvoir observer les Islandais en vacances, l'acitivité la plus importante étant d'installer leurs caravanes dépliantes !
Et de boire des bières...
Pour mémoire, la 1° fois que nous y sommes allés, en 1988, la vente de bière était illégale. Et pas de télévision en été, ça ne nous a pas vraiment dérangé !

Dimanche 29 Août

Ce matin, beau temps, 10 à 13°

Nous quittons notre bivouac à proximité de Kirkjubæjarklaustur et nous reprenons la route 1.
Nous arrivons au pied des falaises et de la cascade de Foss á Siðu.







et nous nous arrêtons pour aller voir le site de Dverghamrar





Quand nous y étions passé l’année dernière, nous n’avions pas vu le grand rocher qui s'est détaché des orgues et qui menace de tomber. En fait c’est parce que le chemin était en travaux et on ne l’aperçoit pas depuis les premières orgues basaltiques.





Nous reprenons la route 1 vers le nord-est en suivant la côte et passons devant les langues glacières qui descendent du massif du Mýrdalsjökull





Nous arrivons à la lagune glaciaire du Fjallsárlón et déjeunons sur leur grand parking. Le restaurant est fermé pour quelques heures car il a été privatisé pour des cars de touristes. Il semble que ce lac attire de plus en plus de visiteurs. Nous allons jusqu’à la rive pour contempler le paysage.





Nous continuons la route 1 et faisons un nouvel arrêt au Jökulsárlón. Difficile de passer à côté sans s’y promener tellement le lieu est enchanteur, malgré les nombreux touristes, car le parking est plein. Une carte montre le recul de la langue glaciaire depuis 1890. À cette époque le glacier était tout proche de l’océan. Ce lac est considéré comme le plus profond d’Islande avec une profondeur maxi de 284 m. Malgré les glaces, le température est de 17°.











Nous reprenons la nationale 1 vers le nord et nous faisons un arrêt au belvédère d’Eskey. En grimpant sur la colline nous avons une vue sur toute la région, sur la rivière qui s’élargit et descend vers la mer ainsi que sur les montagnes et les glaciers vers l’ouest et le nord.







Nous allons jusqu’à Höfn où nous passerons la nuit dans le camping de la ville. Mais avant nous allons déguster de succulentes langoustines au Pakkhús Restaurant sur le port. C’est certainement le meilleur restaurant de la ville car il nous faudra patienter une bonne demi-heure au bar pour avoir une table de libre. Mais cela en valait la peine et les ISK.





Nous ferons une promenade digestive avant d’aller nous coucher.
Parcours du jour 220 km.

Toujours aussi beau ce pays....
Je suis un peu stupéfaite par le document sur le recul du glacier à Jökulsarlon... Dommage que je n'ai pas de photo de 1988 pour comparer avec maintenant.
Quoique, à rechercher dans les diapos ou albums papier !

Lundi 30 Août

Ce matin 13 - 14°, le ciel s’éclaircit.

Nous quittons Höfn en reprenant la route 1 vers le nord.





Nous faisons peu d’arrêts car nous sommes déjà passés par là plusieurs fois durant ces trois derniers mois en Islande, mais nous prenons quand même quelques photos d’oiseaux.





Peu après Djúpivogur nous quittons le littoral et prenons par la montagne la 939 puis la 95 pour rejoindre Egilsstaðir et faire étape au camping de la ville.
Un renne en métal a été placé en haut de la colline.



Le soleil se couche et nous laisse espérer une nuit sans trop de nuages.



Dans le nuit entre minuit et 2 h du matin, le ciel est dégagé et nous avons l’occasion de voir quelques aurores boréales.
Elles ne sont pas très faciles à photographier car elles ne sont pas très fortes et que nous sommes situés juste en dessous.













Parcours du jour, 173 km

Et voilà, ça m’agace. Ces aurores boréales, on en a sans doute loupé. Mais nous, on dort, à cette heure là, même en Islande !

Elles étaient vertes ou blanches comme en 2020 ?