Re: turquie 2011 ou 5 semaines sans ballon
Posté : jeu. 22 déc. 2011 20:23
bonsoir,
Jour 28 : Vendredi 14
Il fait encore nuit lorsque j'entends un camion qui fait pas mal de bruit je suppose sur la route que nous voyons au loin. A 7H15 nous profitons des rayons du soleil pour réchauffer les 11°C de la cellule, ce matin grand ciel bleu. Nous étions bien sur cette bosse, mais au loin, ce n'est pas la route mais la voie ferrée, ce qui explique le bruit de mon « camion » de cette nuit.

récolte d'oignons
Nous reprenons nos points et avançons entre petits bouts de pistes et petites routes,

les parties terreuses sont bien grasses. Notre piste se trouve bloquée par la pose thé d'un groupe de travailleurs agricoles qui, à peine le bonjour local échangé nous convie à prendre un thé,

l'employeur est avec eux et discute pas mal en allemand avec Chris, il a passé 7 années là bas, maintenant il a une grande maison dans le prochain village et emploie ces gens pour la récolte des oignons,

ils sont payés 30YLT par jour, mais avec la pluie des derniers jours ça n'avance pas comme il veut ;

ils reprennent le travail et nous notre route.
Après avoir traversé la nationale au niveau de Nasrettinhoca, nous reprenons une piste qui chemine entre les champs, mais qui va en s'amenuisant plus nous avançons et plus l'herbe entre les passages de roues est haute et nous finissons dans un champs,

nous allons voir à pied un peu plus loin si nous récupérons un autre chemin, mais rien, demi-tour, la carte au 100.000éme nous indique un chemin un peu avant que nous empruntons, puis un autre et enfin nous retrouvons quelque chose de plus marqué, bref, si nous avions bien avancé jusque là, il nous a fallu une heure pour effectuer les 5 derniers kilomètres, après cette séance labourage et paturage nous choisissons de poursuivre par des petites routes.

De plus, depuis une bonne heure le soleil a disparu derrière les nuages, dommage il y a de bien jolies couleurs par ici.
Il est déjà 13H15, nous allons songer à manger après le prochain village, nous prenons le premier chemin qui sort et nous aboutissons au bout de 100 mètres sur une jolie retenue d'eau, hélas le soleil n'est plus de la partie ; un bel endroit pour un bivouac.

Une très belle remontée vers Nalihan, sous le soleil ce doit être magnifique,

des tranches de terre rouge sortent entre les rochers, telles des tranches d'une côte de bœuf que l'on coupe à la sortie du barbecue, et encore de beaux cailloux, arrivés sur la grand route nous choisissons l'option petites routes pour rejoindre Seben,

au deuxième village nous tournerons un peu,

une jolie remontée vers un col puis de belles pistes.

A seben arrêt pour 3 courses, il est déjà 17H30 mais étant donnée la météo il vaut mieux rouler, nous remontons à 1500m par une route qui n'offre aucune possibilité de bivouac, arrivés sur le plateau nous sommes dans le brouillard, il fait 6°C on se croirait dans les Vosges. Un très beau plateau avec un joli lac, pourquoi n'y a -t-il pas de soleil, on serait drôlement bien ici, beaucoup de chemins traversent le plateau, nous redescendons un peu vers 1400m quelques prairies, un village et nous remontons à plus de 1600m, 5°C, et c'est enfin la descente vers Bolu, des camions chargés de bois à un bon mètre au dessus des ridelles, descendent à 5 km/H, les lumières de Bolu apparaissent et nous sommes toujours sous le grésil, un peu en dessous de 1000 mètres, il nous faut trouver un petit chemin, avant les premières maisons, trop tard pour celui-ci, et zut les premières maisons, un demi-tour, nous remontons un peu, prenons le premier chemin à droite, un champs accessible, on se pose a peu près à plat grâce aux cales, il fait 8°C, il ne pleut pas, nous sommes à 200m de la route, il fait nuit, il est 18H30.

La route depuis la Cappadoce s'est avérée beaucoup plus intéressante que ce à quoi nous nous attendions et se fait très bien en deux jours tout en roulant cool, nous retenons plus particulièrement la partie Mijhaliccik-Bolu pour s'attarder un peu plus lors d'un prochain séjour.
@+ pour la suite

Jour 28 : Vendredi 14
Il fait encore nuit lorsque j'entends un camion qui fait pas mal de bruit je suppose sur la route que nous voyons au loin. A 7H15 nous profitons des rayons du soleil pour réchauffer les 11°C de la cellule, ce matin grand ciel bleu. Nous étions bien sur cette bosse, mais au loin, ce n'est pas la route mais la voie ferrée, ce qui explique le bruit de mon « camion » de cette nuit.
récolte d'oignons
Nous reprenons nos points et avançons entre petits bouts de pistes et petites routes,
les parties terreuses sont bien grasses. Notre piste se trouve bloquée par la pose thé d'un groupe de travailleurs agricoles qui, à peine le bonjour local échangé nous convie à prendre un thé,
l'employeur est avec eux et discute pas mal en allemand avec Chris, il a passé 7 années là bas, maintenant il a une grande maison dans le prochain village et emploie ces gens pour la récolte des oignons,
ils sont payés 30YLT par jour, mais avec la pluie des derniers jours ça n'avance pas comme il veut ;

ils reprennent le travail et nous notre route.
Après avoir traversé la nationale au niveau de Nasrettinhoca, nous reprenons une piste qui chemine entre les champs, mais qui va en s'amenuisant plus nous avançons et plus l'herbe entre les passages de roues est haute et nous finissons dans un champs,
nous allons voir à pied un peu plus loin si nous récupérons un autre chemin, mais rien, demi-tour, la carte au 100.000éme nous indique un chemin un peu avant que nous empruntons, puis un autre et enfin nous retrouvons quelque chose de plus marqué, bref, si nous avions bien avancé jusque là, il nous a fallu une heure pour effectuer les 5 derniers kilomètres, après cette séance labourage et paturage nous choisissons de poursuivre par des petites routes.
De plus, depuis une bonne heure le soleil a disparu derrière les nuages, dommage il y a de bien jolies couleurs par ici.
Il est déjà 13H15, nous allons songer à manger après le prochain village, nous prenons le premier chemin qui sort et nous aboutissons au bout de 100 mètres sur une jolie retenue d'eau, hélas le soleil n'est plus de la partie ; un bel endroit pour un bivouac.
Une très belle remontée vers Nalihan, sous le soleil ce doit être magnifique,
des tranches de terre rouge sortent entre les rochers, telles des tranches d'une côte de bœuf que l'on coupe à la sortie du barbecue, et encore de beaux cailloux, arrivés sur la grand route nous choisissons l'option petites routes pour rejoindre Seben,
au deuxième village nous tournerons un peu,
une jolie remontée vers un col puis de belles pistes.
A seben arrêt pour 3 courses, il est déjà 17H30 mais étant donnée la météo il vaut mieux rouler, nous remontons à 1500m par une route qui n'offre aucune possibilité de bivouac, arrivés sur le plateau nous sommes dans le brouillard, il fait 6°C on se croirait dans les Vosges. Un très beau plateau avec un joli lac, pourquoi n'y a -t-il pas de soleil, on serait drôlement bien ici, beaucoup de chemins traversent le plateau, nous redescendons un peu vers 1400m quelques prairies, un village et nous remontons à plus de 1600m, 5°C, et c'est enfin la descente vers Bolu, des camions chargés de bois à un bon mètre au dessus des ridelles, descendent à 5 km/H, les lumières de Bolu apparaissent et nous sommes toujours sous le grésil, un peu en dessous de 1000 mètres, il nous faut trouver un petit chemin, avant les premières maisons, trop tard pour celui-ci, et zut les premières maisons, un demi-tour, nous remontons un peu, prenons le premier chemin à droite, un champs accessible, on se pose a peu près à plat grâce aux cales, il fait 8°C, il ne pleut pas, nous sommes à 200m de la route, il fait nuit, il est 18H30.
La route depuis la Cappadoce s'est avérée beaucoup plus intéressante que ce à quoi nous nous attendions et se fait très bien en deux jours tout en roulant cool, nous retenons plus particulièrement la partie Mijhaliccik-Bolu pour s'attarder un peu plus lors d'un prochain séjour.
@+ pour la suite
