Oui des réticences et des doutes... dans l'état actuel de la technologie dont nous disposons pour fabriquer et recycler des batteries industrielles et industrialisables..zebulon54 a écrit : ven. 17 juil. 2020 17:15 Bonjour
Du reste sur Casa j’ai vu de très nombreux commentaires peu favorables aux véhicules électriques il y a donc bien quelques réticences au changement ainsi que des effets de mode
S’il y a des propositions sérieuses en terme de véhicules électriques pour voyager ce sera plutôt une bonne nouvelle mais il ne me semble pas que ce soit encore le cas
Bonjoureuro6 a écrit : ven. 17 juil. 2020 18:12 Bonjour,
je ne méconnais pas le bilan énergétique comparé de la production des véhicules en fonction de leur mode de propulsion, et je suis très régulièrement ce sujet, entre autre auprès des écrits de Stéphane Lhomme par exemple.
Pour ce qui est de la production de l'énergie électrique, elle est largement moins carbonée que ne le sont les carburants d'origine fossile.
Quant à la pollution créée par l'usage de ces véhicules, le bilan comparé n'est évidemment pas le même si on considère la santé respiratoire des habitants d'une ville. A cet égard, on se demande pourquoi les centre-villes ne sont pas déjà interdits à la circulation des véhicules générateurs de pollution de l'air. Les tramways et les métros ne fonctionnent pas en brûlant du gazole, alors pourquoi les bus et les camions de desserte urbaine le font encore ?
Pour ma part, je roule en véhicule électrique pour mes trajets domicile/travail (en tous cas jusqu'au 16 mars dernier), soit 91 Km quotidiens sur un parcours ville/route/voie rapide, et pour quelques déplacements urbains que je ne peux pas faire à vélo ou en tram. La solution d'une voiture électrique convient parfaitement à mon usage et participe à la réduction attendue de la pollution chimique de l'air et sonore de l'environnement.
Par ailleurs, on ne pourra pas évoluer dans ce domaine sans se départir de ses mauvaises habitudes et sans remettre en cause ce que l'on croyait indépassable. Un véhicule à propulsion électrique ne pourra pas être l'égal d'un véhicule conventionnel, et ce n'est d'ailleurs pas ce qu'on lui demande. Il ne pourra pas répondre au besoin avec les mêmes performances, le même agrément et le même coût. Le véhicule électrique ne représente bien sûr pas la solution idéale aux problèmes généraux de pollution, mais peut permettre une transition douce vers des solutions plus radicales et efficaces, en prouvant qu'une autre façon de gérer les choses est possible.
Bonjourfranck4x4 a écrit : ven. 17 juil. 2020 18:22 Dans très peu de temps , dans quelques décennies , on nous prouvera facilement que l'ozone lourde produite par l'abondance de moteurs électriques est un poison pour l'humanité ...
Haroun Tazieff l'a dénoncé il y a longtemps ...
Vous savez ... cette odeur bizarre que l'on sent au-dessus des grilles du métro parisien ... C'est de l'ozone ...
Bonjour,euro6 a écrit : ven. 17 juil. 2020 18:12
Pour ce qui est de la production de l'énergie électrique, elle est largement moins carbonée que ne le sont les carburants d'origine fossile.
Quant à la pollution créée par l'usage de ces véhicules, le bilan comparé n'est évidemment pas le même si on considère la santé respiratoire des habitants d'une ville. A cet égard, on se demande pourquoi les centre-villes ne sont pas déjà interdits à la circulation des véhicules générateurs de pollution de l'air. Les tramways et les métros ne fonctionnent pas en brûlant du gazole, alors pourquoi les bus et les camions de desserte urbaine le font encore ?
Bonjouroc07 a écrit : sam. 18 juil. 2020 08:17Bonjour,euro6 a écrit : ven. 17 juil. 2020 18:12
Pour ce qui est de la production de l'énergie électrique, elle est largement moins carbonée que ne le sont les carburants d'origine fossile.
Quant à la pollution créée par l'usage de ces véhicules, le bilan comparé n'est évidemment pas le même si on considère la santé respiratoire des habitants d'une ville. A cet égard, on se demande pourquoi les centre-villes ne sont pas déjà interdits à la circulation des véhicules générateurs de pollution de l'air. Les tramways et les métros ne fonctionnent pas en brûlant du gazole, alors pourquoi les bus et les camions de desserte urbaine le font encore ?
J'habite en pleine campagne, l'air est plutôt pur. Mais je suis à 10 km d'une centrale nucléaire (et à moins de 100 km de 2 autres...). Je ne peux avoir la même vision des véhicules électriques qu'un habitant des villes.
Il me semble difficile de parler de véhicules propres à propos des véhicules électriques, en l'état actuel des choses (batteries, production de l'électricité).
Donc, pétrole ou électrique, on va droit au mur.zebulon54 a écrit : sam. 18 juil. 2020 16:40Bonjouroc07 a écrit : sam. 18 juil. 2020 08:17Bonjour,euro6 a écrit : ven. 17 juil. 2020 18:12
Pour ce qui est de la production de l'énergie électrique, elle est largement moins carbonée que ne le sont les carburants d'origine fossile.
Quant à la pollution créée par l'usage de ces véhicules, le bilan comparé n'est évidemment pas le même si on considère la santé respiratoire des habitants d'une ville. A cet égard, on se demande pourquoi les centre-villes ne sont pas déjà interdits à la circulation des véhicules générateurs de pollution de l'air. Les tramways et les métros ne fonctionnent pas en brûlant du gazole, alors pourquoi les bus et les camions de desserte urbaine le font encore ?
J'habite en pleine campagne, l'air est plutôt pur. Mais je suis à 10 km d'une centrale nucléaire (et à moins de 100 km de 2 autres...). Je ne peux avoir la même vision des véhicules électriques qu'un habitant des villes.
Il me semble difficile de parler de véhicules propres à propos des véhicules électriques, en l'état actuel des choses (batteries, production de l'électricité).
L'argument est en effet tout à fait recevable mais malheureusement pour toutes les personnes dans ta situation elles représentent peu d'électeurs par rapport à ceux dans les grandes agglomérations.
Et pour ne rien arranger la concentration urbaine ne fera que croître dans les années à venir.