Visite du parc géothermique de Hverir situé à moins de 5 km du bourg de Reykjahlíð.




Ce site appelé aussi Námafjáll est une zone très active. Le visiteur a l’impression de ne plus être sur terre mais comme transporté sur une autre planète.
On peut y observer à peu près tous les phénomènes d’origine volcanique, tels que des marmites de boue bouillonnantes, des solfatares, des fumerolles.


Les flancs de la montagne Námafjáll se parent d’une grande diversité de couleurs, allant de l’ocre au jaune du souffre auxquelles s’ajoutent le gris de l’argile et le noir de la lave.



La fumée et l’âcre odeur du souffre sont omniprésentes. Les chemins sont balisés car le sol est très fragile et se craquelle par endroits. Certaines fumerolles dégagent de la vapeur pouvant atteindre 100° et la température au sol peut dépasser 80° dans certaines zones.
Je décide de quitter le fond de la vallée et de gravir le mont Námafjáll afin d’en faire le tour. Je prends un sentier qui grimpe assez fortement et qui permet déjà de voir le parking d’où je viens.


Certains passages sont difficiles et je ne regrette pas d’avoir des bâtons de marche. J’espère que je n’aurai pas à redescendre par le même chemin. Au bout d’une heure d’efforts car la chaleur est intense, je gagne le sommet. Un vent frais me rafraîchit et j’ai une vue panoramique sur tous les alentours.
D’un côté le lac de Myvatn, de l’autre la route numéro 1, le parking de Hverir et la zone de Katla.


En redescendant vers la route, le chemin s’élargit et devient facile au travers de plateaux très colorés.




Le sentier est balisé par des cordes afin de ne pas s’en éloigner à cause des points chauds que l’on rencontre.




La descente par ce côté est beaucoup plus facile que la montée et elle permet de très jolies vues sur la route 1 qui va de Myvatn jusqu’à la côte est vers Egilsstadir et Seyðisfjörður.




Après avoir rejoint le col qui mène à Reykjahlíð, je rejoins le bas du Námafjáll et le parking.


Nous reprenons le Toyota pour redescendre vers Reykjahlíð, mais avant d’atteindre le bas du col, nous allons nous promener vers la droite à proximité d’une grande faille comme si la montagne s’était ouverte en deux


Un peu plus bas nous nous approchons d’une zone où il y a de curieuses marmites qui fument dans un grand bruit




Ce soir nous irons dans un autre camping moins proche du lac car celui d’hier soir était vraiment trop infesté de mouches.
Arrêt au camping Vogar où il y en a aussi mais moins heureusement.
Parcours du jour : 17 km
