Un B90 4x4 chez les elfes Islandais

[euro6]

Bonjour,



petit coeur de feu à Akureyri...

[AlainB]

petit coeur de feu à Akureyri...

C'est suite à la crise de 2008, que les Islandais ont installé ces cœurs dans les feux de circulation afin d'égayer un peu la vie qui était morose.

[AlainB]

J32



Réveil sous le soleil et la fraicheur. La température est tombée à -1°C ce matin.
Opération vidange des eaux usées du camion, surpris les eaux grises doivent être vidées au pied de ce panneau, directement sur le sol. Assez surpris pour un pays qui veut préserver sa nature……...



Nous allons faire un tour vers le site de Skútustaðagígar, sui signifie littéralement en français « cratères de Skútustaðir ».
C’est un ensemble de pseudo-cratères. Ils sont nés lorsqu'une coulée de lave émise par des fissures du système volcanique du Krafla lors de l’entrée en contact avec les eaux du lac, créant des explosions qui ont édifié ces cratères.
Il y a une petite ballade autour de ces pseudo-cratères, seul problème il y a pas mal de moucherons, voir énormément. Ça gâche un peu la promenade, ils ne piquent pas, mais s’agglutinent autour de notre tête. Je vous promets, c’est assez stressant. La solution, sortir nos moustiquaires de tête achetées l’année dernière pour se protéger des midges écossais qui, eux, piquent.





Nous poursuivons notre tout du lac en passant par le site de Dimmuborgir. Son nom signifie « châteaux sombres », est dû aux formations de lave en colonnes. Les échappements de vapeur d'eau ont refroidi la lave provoquant des formations en colonnes. Ces colonnes étant moins sensibles à l'érosion que la lave environnante, elles ont émergé au cours du temps.
Belle ballade sous le soleil, le vent s’étant levé, les moucherons sont rentrés se mettre à l’abri.



Nous faisons un crochet par la grotte de Grjótagjá Elle permet d'accéder à l'intérieur de la faille qui marque la séparation continentale dans la tectonique des plaques entre l'Europe et l'Amérique. La grotte possède en son cœur de l’eau chaude bleutée. Bien que la température de l’eau soit importante (entre 43 et 48°), il semblerait que la baignade à la tombée de la nuit reste une tradition locale.
Le second accès à cette grotte est maintenant fermé par une grille, pour cause de non-respect des lieux. Il faut savoir que cet endroit est sur une propriété privée





Nous finirons la journée au Lagon Blue local : Mývatn Nature Baths.
Beaucoup moins touristique, plus authentique, pas de car de touriste, et aussi beaucoup moins cher que le Blue Lagon (35€ contre 70€). C’est moins grand, mais tout aussi relaxant avec en prime une vue sur le lac de Mývatn. On peut y rester le temps que l’on veut, une heure, deux heures ou toute l’après-midi.
Si on passe non loin, il faut absolument prendre un peu de temps pour profiter de ce lieu.



Sur le chemin vers la F88, nous faisons un petit crochet pour monter aux enfants la centrale géothermique proche du Krafla. Sur la route, on s’arrête sur ce petit parking avec un aménagement bien particulier. Cette année, il y a une serviette pour se sécher après la douche …….



Nous passerons la nuit non loin de la F88, dans le cratère du volcan Hrossaborg. Heureusement, il ne c’est réveillé pendant la nuit ………

[K_Anne_AK]

La grotte de Grojtagja a une température très fluctuante. En 1988, je m'y étais "baignée" avec notre fils, la descente était un peu sportive avec un bébé dans les bras ! L'eau était aux environs de 38°C je crois. Plus tard, la température est montée vers 70°C et l'accès était interdit. Si maintenant, elle est à 48°C, c'est un peu chaud !

[voyageur78s]

Mère indigne, un bb au court bouillon

[LumaRodeur]

J32

Sur la route, on s’arrête sur ce petit parking avec un aménagement bien particulier. Cette année, il y a une serviette pour se sécher après la douche …….



Nous passerons la nuit non loin de la F88, dans le cratère du volcan Hrossaborg. Heureusement, il ne c’est réveillé pendant la nuit ………

En juin 2017, on a pas pris la douche...., y'avait pas encore la serviette.

Et le cratère du volcan Hrossaborg est un joli coin de bivouac.
Mais nous nous sommes arrêtés un peu avant d'entrer dans la caldera.
Nous n'avions pas osé profaner ce lieu béni des Dieux .
Au petit matin, les Vans Big Foot avec leur cargaison de Toutristes viennent y faire leur demi-tour .
Vite fait, chacun sa petite photo avant de poursuivre la F88 à fond les ballons vers le sud.

Bon, maintenant y'a eu une suite ?
On va pas s'arrêter là
On est accros.

Bruno

[K_Anne_AK]

+ 1 !
La suite, la suite !

[AlainB]

Mais nous nous sommes arrêtés un peu avant d'entrer dans la caldera.
Nous n'avions pas osé profaner ce lieu béni des Dieux .

Ne t’inquiète pas, nous n'avons pas dérangé le dieu Vulcain, nous sommes avons bivouaqué sur le parking

La suite, la suite !

Ça arrive, mais à un rythme un peu moins régulier. Il faut que je prenne du temps pour trier les photos.

[bcmog]

Nous aussi on as bivaouqué là :



Bruno

[AlainB]

J33



Réveil sous un grand soleil, avant de prendre la F88 direction Askja, ont fait une petite grimpette sur le haut de cet ancien volcan. Cela donne une belle vision panoramique du lieu.
La F88 est une piste qui ne présente pas de difficulté particulière, à part peut-être le passage du gué sur Linda. Suivant les conditions météo le niveau d’eau peut atteindre parfois 80 cm.
Comme beaucoup de pistes avec une forte fréquentation, je trouve que la piste s’est dégradé depuis notre passage en 2015. Il y a de long passage avec de la tôle ondulée qui n’était pas présent avant.
L’environnement est minéral et aride, elle traverse le désert de cendre Ódáðahraun.



Le plus grand des enfants profite de ces grandes étendues pour sortir le drone et tester à nouveau la fonction de suivi de celui-ci.
Pour info, il s’agit d’un Bebop 2. Objectivement, ce n’est pas le meilleur drone au niveau de la qualité des images, surtout en photo par manque de lumière. Mais, il est très robuste et résiste très bien au vent. Son plus, il possède une fonction de suivi automatique, on sélectionne un objet à suivre, et automatique il le suit et reste cadré sur lui, dans la limite de ses capacités de vitesse (Max environ 65 km/h)

Après une quarantaine de kilomètres, on atteint le premier gué avec un petit oasis de verdure. Juste avant notre passage, des motards traversent celui-ci.
Ce gué ne présente aucune difficulté.







Après ce passage, nous zigzaguons à travers une ancienne coulée de lave. Juste avant d’arriver au gué de Linda.

Il faut savoir qu’il y a deux passages, un avec un niveau d’eau un peu moins important mais plus large (en rouge), et un second où le niveau d’eau peut être plus élevé (en bleu). Lors de notre passage le gué « bleu » était « fermé ».



A notre arrivé au niveau de Linda, une des motos s’était engagée dans le gué, et avait quelques difficultés pour traverser celui-ci.
Pour notre B90, aucun souci, le niveau était d’eau n’était pas trop important.


Juste après Linda, il y a l’oasis de Herðubreiðarlindir au pied du volcan Herðubreið. Nous profitons de la beauté du site pour faire une belle petite balade sur la coulée de lave qui entoure le lieu. Les enfants ont adoré « se perdre » au milieu de cette étendue de la lave.









Cet endroit est aussi réputé pour être le lieu où se cachaient les contrebandiers. On peut voir l’ancien abri de Fjalla-Eyvindur. Ce célèbre voleur aurait vécu à tout l’hiver 1774-75, sans feux et en ne se nourrissant que de racines et de viande crue de son cheval.



Nous arrivons en fin d’après midi au camp de Dreki. Nous profitons du temps qu’il nous reste avant le début de la soirée pour aller voir la jeune coulée de lave de Holuhraun sur le bord de la piste F910.
A l’été 2015, l’éruption venait juste de se terminer. C’était la plus grosse éruption volcanique d’Islande depuis celle du Laki en 1783. La quantité de lave éjectée pourrait recouvrir Paris sous 5 m de lave. En 2015, nous n’avions pas pris le temps d’y aller, sans doute une erreur mais la lave était encore tellement chaude qu’il n’était pas possible de marcher sur la coulée.
Cette année, une boucle fléchée d’environ 1 km permet de se promener sur cette lave toute fraiche. Il faut être vigilant car la lave est très abrasive et il y a la présence de multiples trous et fissures. Superbe balade, un très bon souvenir.







Pour se rendre à cet endroit aménagé, il faut emprunter la F910 Sud sur environ 10-15 km. La piste est très roulante, elle traverse un désert de cendres noires avec des traces bien formées dans le sable. Cette partie nécessite un 4x4 avec un peu de garde au sol, surtout quand on croise des véhicules et que l’on doit quitter la trace imposée par les saignées dans le sable.



On peut poursuivre cette piste F910 pour rejoindre la F26. Il y a deux solutions.
Soit en prenant un parcours Sud au plus près du glacier Vatnajökull, attention on passe dans des zones très humide, il est préférable de s’engager à plusieurs véhicules pour cette option. Depuis l’éruption de 2015, le tracé a été légèrement modifié.
Soit prendre plus au Nord, dans ce cas on traverse de grande étendu de lave. Les difficultés sont moins présentes.
Dans les deux cas, le temps de parcours est assez long, il faut compter environ 7-9 heures pour les 100 km qui séparent la F26. En fin de parcours, il y a des gués à traverser, suivant les conditions météo, ils peuvent être assez important.



Le soir, bivouac obligatoire à Dreki. Nous sommes dans une réserve naturelle.

[Pix_N]

Superbe reportage qui donne vraiment envie d'y retourner

pour info, quelle sont les ref de la carte présentée sur tes posts ??
Ou peut on se la procurer ? (Et elle a été numérisée ??)

Merci.

[AlainB]

pour info, quelle sont les ref de la carte présentée sur tes posts ??
Ou peut on se la procurer ? (Et elle a été numérisée ??)

C'est la carte "Cycling Map". On la trouve au format pdf sur ce site: https://cyclingiceland.is/

[K_Anne_AK]

Et maintenant, les gués sont repérés par des banderoles ... que de changements. ...

[AlainB]

Et maintenant, les gués sont repérés par des banderoles ... que de changements. ...

En plus des banderoles pour la trajectoire dans le gué, il y a un piquet avec un fanion au milieu du gué qui indique le niveau d'eau ..tout se perd ..D'ici quelques années il y aura peut être des rangers en permanence avant chaque gué..

[Antouka]

Cartes, photos, récits, vidéos aériennes...Félicitations et merci, c'est superbe.
On voit quand même que tu bénéficies d'un staff qualifié dont ne peuvent profiter ceux qui, comme moi, ne disposent que de deux places. Mais cela ne retire rien à ton mérite!

L'amélioration du balisage des gués est probablement rendue nécessaire par l'augmentation du trafic, notamment avec le nombre grandissant de 4x4, avec ou sans cellule, loués à des touristes qui n'ont pas la pratique du tout terrain.
En 2014 nous avons vu un véhicule planté dans un gué, en 2017 trois dont un camion dans le gué bleu de la Linda.

[Pix_N]

Merci pour le lien de la carte en PDF

En 2016 ,a deux reprises, ayant bivouaqué à la sortie d'un gué, au matin nous avons vu quantité de vehicule (une dizaine ??) genre SUV, 4x4 mais pas vraiment tout terrain, s'y engager, visiblement avec hésitation (j'y vais-t'y, j'y vais t'y pas. .aprés vous je vous en prie... ...), on comprend mieux l'apparition de ce genre de signalisation. Les rangers devant en avoir plus qu'assez de passer leur temps à sortir des véhicules noyés. (déja que ça arrive à des vrais tout terrain, alors des SUV de location... )

Bon , c'est pas tout ça mais je retourne explorer les tarifs Smiryl...Gués, hot pots et pistes volcaniques risquent plus que jamais d'être au programme de l'été 2019.


Allez @+
Patrick

[euro6]

Bonjour,

Venant de la F910, en arrivant a Askja, nous avons nous aussi parcouru cette boucle dans le champ de lave récente encore fumante.
Ton récit,Alain, donne envie d'y retourner très vite (avec un drone...) !

[syncronono]

Et maintenant, les gués sont repérés par des banderoles ... que de changements. ...

En plus des banderoles pour la trajectoire dans le gué, il y a un piquet avec un fanion au milieu du gué qui indique le niveau d'eau ..tout se perd ..D'ici quelques années il y aura peut être des rangers en permanence avant chaque gué....

Alors ce sera beaucoup moins drôle.

[AlainB]

J34



Le réveil se fait sous un temps nuageux, mais nous avions prévu d’aller au lac Viti pour profiter de ses eaux bleues et laiteuses.
Il faut prendre la piste F894 sur 10 petits kilomètres pour se rendre au parking permettant l’accès au Viti.
Du parking un petite marche d’environ 1 heure permet d’atteindre le lac Öskjuvatn avec une profondeur maximale de 220 mètres, c’est le second lac le plus profond d’Islande.
A côté, il y a le cratère Viti avec son petit lac qui est le résultat de l’éruption de 1875.
C’est la zone des pierres ponces rhyolitiques. Au début, on est surpris par ces petits cailloux qui peuvent flotter sur l’eau. On en trouve partout dans la zone d’Askja, mais au sur le chemin pour aller au Viti, on en trouve des beaucoup plus grands. Le but était de trouver la plus grande pierre ponce avec les enfants, c’est le petit qui a gagné avec un beau spécimen de plusieurs dizaines de centimètres.





Seul problème, le temps d’arriver au niveau des deux lacs, le temps c’est un peu dégradé. Les passages nuageux ont laissé la place à un temps plus humide. La terre aux abords du lac devient très glissante.
Malgré les conditions qui se dégradent, nous décidons avec le plus grand de descendre dans le cratère du Viti pour profiter de ses eaux bleutées.
Attention, la descente est assez périlleuse par temps humide. La pente est raide et très glissante.
Nous profitons pendant plus d’une heure des eaux laiteuse et de son fond recouvert d’argile grise. En mettant la tête sous l’eau on peut entendre les bulles de gaz remonter à la surface.
On peut se recouvrir le corps d’argile comme au « blue Lagon » mais en version pleine nature. C’est un vrai moment de bonheur et de détente, surtout que nous sommes seul pendant un bon moment.





En 2015, lors de notre précédant voyage l’accès au Viti était très déconseillé, voir interdit. En 2014, un très important glissement de terrain a eu lieu sur les rives du lac Öskjuvatn. Environ 250 millions de m3 de terres et de roches ont dévalé dans le lac, soit équivalent de 250 000 semi-remorques. Une vague de plusieurs dizaines de haut a traversé le lac, jusqu’à se déverser dans le Viti. Le niveau d’eau dans le lac Öskjuvatn a augmenté de deux mètres après cet incident.



En plus, en 2015, j’avais préféré faire demi-tour avec le jeune de nos enfants, le temps c’était très rapidement dégradé et la zone était encore complétement enneigé. Je m’étais promis de revenir profiter des eaux du Viti, c’est chose faite.
Une fois retourné au véhicule, nous reprenons la route direction la F910 Est. Nous avons déjà fait ces pistes, mais comme pour la F88, je trouve que celle-ci se font dégradées depuis 3 ans. Elles ne présentent aucune difficulté, mais ne sont pas très agréable à rouler. Heureusement, les paysages traversés compensent ces désagréments.







Nous décidons de faire une surprise aux enfants, et de prolonger notre route jusqu’à Laugarvalladalur et son hotpot avec sa cascade d’eau chaude.
Encore un véritable régal de fin de journée. Nous y passerons un long moment, seul à profiter de cette soirée. Ça sera le dernier hotpot de notre séjour, mais quel régal.



Nous passerons la nuit proche du refuge de Laugarvalladalur.

[Jean-Lau]

Haaa, le bain dans Viti !!!
Ma femme et moi y avons passé plus d'une heure seuls, en aout 2017.
Que du bonheur, surtout quand tu vois les autres, en haut, qui se gèlent en te regardant et n'osent pas descendre au chaud !!!!
Mais parfois les bubulles chaudes sous les pieds ont tendance à un peu brûler.

Merci pour ton reportage qui rappelle de bons moments.

[K_Anne_AK]

Je m'étais baignée dans le Viti, en 1989 ou 1990, toujours avec notre fils tout jeune, mais l'eau était juste tiède, impossible d'y rester longtemps avec plaisir, sans compter l'odeur ! Depuis, je n'ai pas retenté l'expérience.
En 2014, nous sommes arrivés à l'Askja à peine quelques jours après l'effondrement et le tsunami. L'accès au Viti était interdit et il n'y avait plus de "plage" au bord de l'eau ! Je vois que le Viti est revenu à son niveau habituel.

[AlainB]

Je m'étais baignée dans le Viti, en 1989 ou 1990, toujours avec notre fils tout jeune, mais l'eau était juste tiède, impossible d'y rester longtemps avec plaisir, sans compter l'odeur ! Depuis, je n'ai pas retenté l'expérience. :

En tout cas, cette année, elle était à une température idéale. Il y avait des zones un peu plus fraiche, mais globalement l'eau assez chaude pour y flâner pendant de longs moments et profiter cet environnement irréel. En plus, pas d'odeur désagréable.

[mistral30]

Je m'étais baignée dans le Viti, en 1989 ou 1990, toujours avec notre fils tout jeune, mais l'eau était juste tiède, impossible d'y rester longtemps avec plaisir, sans compter l'odeur ! Depuis, je n'ai pas retenté l'expérience. :

En tout cas, cette année, elle était à une température idéale. Il y avait des zones un peu plus fraiche, mais globalement l'eau assez chaude pour y flâner pendant de longs moments et profiter cet environnement irréel. En plus, pas d'odeur désagréable.

bonsoir,
très belle photos ,l'Islande quand la météo le permet, il faut profiter au max ,en juin 2015 nous avions fait que la 1, toutes les pistes fermées ,nous avons remis çà en août 2016 la météo nous a permit de faire en 2 mois pratiquement toutes les pistes
ben je ne me suis pas baigné
je cherchais Mme ,elle était dans le lac..elle a failli ne pas remonter ,aucune adhérence pour remonter,
d'après ton récit l'Islande réglemente de plus en plus,moins de libertés ,déjà en 2016 les Rangers étaient patients ,aux gués on pouvait voir l'inconscience des conducteurs de 4x4 de location


jl

[zebulon54]

Bonjour

Super reportage qui m'a rappelé pleins de bons souvenirs
Le VITI 3 fois en famille y compris par temps maussade
Il se mérite mais généralement la descente est périlleuse et après la remontée super glissante il faut se décrasser car les dérapages peuvent être incontrôlés
Notre premier fils qui avait 18 mois ne s'en souvient pas, mais je suis revenu au camion avec lui sur le dos en petite foulée sous la neige vu que le jeune garçon était frigorifié et tout bleu (!!!) lorsque nous sommes arrivé au VW
J'ai activé la circulation avec quelques claques amicales ... (parait que ce n'est plus autorisé )
Parents indignes mais apparemment il ne nous veut pas puisqu'il voyage maintenant dans des conditions parfois assez précaires

Merci encore

[AlainB]

J35

Après une longue coupure, je me décide enfin de finir le récit.
Suite notre bain d'hier soir dans ce superbe hotpot qui avait été notre coup de cœur en 2015, nous passons une bonne nuit de sommeil, en sachant que c'est une des dernières de notre périple.
On a passé la nuit avec deux autres véhicules sur place.

Un espagnol avec un petit Jimmy de location, il a planté sa tante à l’abri des regards. De telle sorte, que du parking on ne voyait pas. Au début nous nous demandions où il dormait.
Deux Suisses avec un superbe Sprinter Iglhaut aménagé par HZR, un joli véhicule mais sans doute pas notre budget actuel.
En discutant avec eux, ils ont été surpris de voir un B90 aménagé de la sorte de cet âge faire ce type de voyage en Islande. J’ai proposé un échange, mais malheureusement l’affaire n’a pas pu se conclure.
Mais pour notre dernier bivouac, nous avons enfreint une règle que nous étions fixées : ne bivouaquer qu’a des endroits autoriser.
Nous étions tellement « excités » d’aller faire notre plouf dans le hotspot que nous n’avions pas fait attention à ce panneau caché par le Jimmy qui était garé juste devant.

Les propriétaires du Sprinter, nous ont expliqué que ce panneau d'interdiction de camper n'était pas présent lors de leur premier passage il y avait environ 3 semaines. Il va être de plus en plus difficile de faire du bivouac "sauvage" en Islande. Dommage, c'était un des plaisirs de cette ile.
Avant de prendre la route direction l’embarquement du bateau, nous faisons une dernière ballade le long des gorges de hafrahvammagljúfur. La ballade est sympa et ne présente aucune difficulté.

On peut apercevoir la différence du niveau de l’eau avant et après la construction du barrage de Kárahnjúka qui permet d’alimenter une nouvelle centrale électrique permettant, entre autres, la fabrication d’aluminium. Sacré désastre écologique, sans parler de la zone inondée par la retenue d’eau.


Avec ce type de construction, j’ai peur que l’Islande vende son âme au …….
Un dernier arrêt à Egilsstaðir pour faire les courses pour pouvoir manger sur le bateau et direction


Le soir, la beaucoup des véhicules sont parqués sur un parking juste en face de l’embarquement.
Le fils du propriétaire du camping tout proche passe dans la soirée pour vouloir faire payer l’emplacement en allant régler la note à l’accueil du camping……Nous avons peut-être jouer les mauvais touristes, mais nous n’avons préféré ne pas répondre à cette demande.
Le lendemain matin, c’est le départ.

ATTENTION, il n’y a plus de bureau de « taxe free » sur le bateau. Il faut absolument faire les démarches dans la gare d’embarquement du ferry. Le délai de remboursement est d’environ 2-3 mois.

FIN DU VOYAGE, mais on y retournera
Dans quelques jours, j’essaie de faire un petit bilan du voyage avec la mise en ligne du roadbook et synthèse des vidéos des pistes en vue « drone » et « camera embarquée »