
Après 2 jours paisibles, nouveau départ pour le Spitzkoppe dans le Damaraland en faisant un détour par les étonnantes formations rocheuses de Bull's party.



Lors d'une éruption volcanique, il y a entre 110 et 130 millions d'années des bulles de granit très dures ont été expulsées en même temps qu'une roche beaucoup plus poreuse. L'érosion des sols a détruits la roche poreuse, ne laissant visible que les bulles de granit dures.

L'alternance de certaines journées extrêmement chaudes avec certaines nuits très froides ont pu exploser en 2 ou 3 certains blocs par un choc thermique.


En 1999, un français, Eric Lon, eut l'idée de reproduire ici quelques unes des principales peintures rupestres de Namibie.


Nous poursuivons notre route vers le Spitzkoppe, et son arche rocheuse emblématique.







Parmi les mammifères, seule une espèce de daman réside à l'année autour du Spitzkoppe. Il apprécie particulièrement les parois verticales et la chaleur ne le dérange pas. On peut en revanche croiser des groupes de springboks, ou même d'éléphants du désert.
Quelques-uns des serpents les plus dangereux au monde vivent dans les hautes herbes tels que le mamba noir ou le cobra.


Le Spitzkoppe culmine à 1784m au dessus de la mer, et à 700m au dessus des plaines qui l'entourent

L'effet est d'autant plus saisissant que le terrain autour est d'un plat absolu, à l'exception d'une petite chaîne, connue sous le nom de Pontok.

Il est possible qu'un soldat de la Schutztruppe Royale allemande ait réussi à escalader le pic en solitaire, en 1904, et ait fait un feu au sommet. Ce qu'il aurait fait brûler reste un mystère, étant donnée l'absence totale de matériau combustible sur les hauteurs du Spitzkoppe. La légende veut qu'il ne soit jamais revenu et que son corps n'ait jamais été retrouvé.