La Casamance
La trace et les points :
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1er mars : visite d’une case à impluvium, toujours habitée, à Enamporé, magnifique !
La case vue de l’extérieur, elle est très grande, elle est encore habitée aujourd’hui par plusieurs familles.
Le patio
Le bassin de récupération des eaux de pluie avec les toits versants
Sur le chemin nous voyons plusieurs anacardiers.
Anacardier jaune
Anacardier rouge
2 mars : Nous sommes à la pointe Saint Georges, nous voyons des lamentins (enfin juste un peu de leur dos) et des dauphins. Nous partons à moto pour monter dans un fromager qui offre un superbe point de vue. L’ascension se fait par une longue échelle dont les barreaux sont tenus par des câbles, ce n’est pas très stable ; ni l’un ni l’autre n’irons jusqu’en haut malgré les encouragements de nos accompagnateurs.
Le pied du fromager
La forêt
Rencontre avec un homme (qui boit le vin de palme qu’il récolte lui-même) qui a fait le choix de prendre sa retraite dans la forêt alors qu’il était le chef d’un village prospère.
Aminata dans son ascension
Aminata s’est trouvé un copain qui est très joueur
3 mars : Cap Skirring : Je n’en retiendrai que la présence d’un supermarché très bien fourni en produits « européens ».
4 mars : On retrouve Martin au marché artisanal, il prodigue de nouveau un soin à Aminata puis nous allons nous restaurer « au Perroquet » d’où nous assistons à l’embarquement de 2 vaches dans une pirogue.
Embarquement laborieux de la vache blanche alors que la noire est couchée bien tranquille dans la pirogue.
5 mars : Nous rejoignons Kafoutine par les pistes, à la sortie d’un village nous nous trouvons au cœur d’une cérémonie pour la prospérité des cultures et la propreté des villages (si nous avons bien compris ce qui n’est pas certain), c’est un rituel « Essamay », 2 participants sont travestis et ils ne doivent pas parler, ce sont d’autres qui nous expliquent mais tout ça n’est pas très clair, nous restons avec eux un moment, ils veulent bien se laisser photographier. Dans les villages traversés cette journée nous verrons beaucoup de femmes s’activant avec leur balai et tout semble très propre. Il faut dire qu’il y a un « jugement » et que les sanctions peuvent aller jusqu’à la bastonnade qui n’a pas l’air d’être un simulacre.
La parité : les filles ont les balais, les garçons les machettes
Les personnages « déguisés » sont habités par des esprits et ne parlent pas
L’arbre du village
Nous faisons l’arrêt pour la pause repas-sieste à la sortie d’un village (pas pu trouver d’autre endroit, pas de parking en bord de pistes), grande inquiétude du chef du village qui viendra nous rencontrer par 2 fois avec 2 interprètes différents afin d’être certain que nous n’avons pas de mauvaises intentions.
6 mars :
On démarre la matinée avec une belle brume
Le vieux sage qui protège encore sa forêt
Rollier à ventre bleu
Allez, on va changer d’air
A Kafoutine nous sommes dans un tout petit campement (chez Stef) où nous avons eu du mal à entrer. A la tombée de la nuit Aminata est saisie de vertiges et nous n’avons pas d’anti vertigineux. Je vais voir Stef à qui j’explique que je cherche une pharmacie, celle-ci est assez loin. Stef entend passer une moto, elle bondit et parvient à l’arrêter, le « motard » m’emmènera à la pharmacie et les vertiges disparaitront avec le médicament ad hoc, pour moi ça sera le souvenir d’une virée à moto de nuit en ville, jamais je n’aurai vu à temps tous les obstacles fixes ou mobiles non éclairés que nous avons rencontrés sur le trajet !
8 mars :
Un village sur la route vers Kolda
Nous faisons étape à Kolda, à l’hôtel « le Firdou » (qui fait également campement), nous y trouvons beaucoup de chasseurs et, lors du diner, ceux-ci sont l’objet de nombreuses visites féminines.