Aminata et Jacomo au Sénégal (2020)

[Txomin]

Bonjour Jacomo.
Tout d'abord, merci pour ton retour que je suis avec plaisir et intérêt.
Petite question pratique, combien pèse l'Ivéco en ordre de marche ?
As tu répertorié les endroits ou la piste à cédé ?
Txomin

[Jacomo32]

Petite question pratique, combien pèse l'Ivéco en ordre de marche ?
As tu répertorié les endroits ou la piste à cédé ?

Ave Txomin,
Le Daily est aux environs de 4700 kg mais surtout avec une très mauvaise répartition des masses, environ 2/3 à l'arrière et un peu plus à droite qu'à gauche, d'ailleurs ça se voit au niveau des plantages.
Sur la trace tu as les endroits signalés.
Un peu moins lourd ça pouvait passer ... ou pas, c'est aussi fonction du temps de séchage de la croûte, ... et de tout un tas de paramètres inconnus (la vitesse ?).

[Txomin]

Bonsoir Jacomo.
Ah oui, tout de même ! cela représente 1 tonne de plus que le Hilux avec la Gazell...Pour la répartition des masses elle est un peu plus en notre faveur, même si moi aussi je penche un peu (a gauche) du coté du réservoir de 145l qui se trouve juste en dessous du bloc cuisine de la cellule.
Super d'avoir signalé la zone à risque pour qui ne souhaite pas vraiment tester la méthode Sénégalaise de déplantage
Effectivement, pour une même zone les paramètres sont aussi nombreux que changeant , mais le différentiel de poids est à mon avis assez déterminant.
Merci pour les infos
Txomin

[K_Anne_AK]

Bein plantés ! et 2 fois, bravo !!
La nuit dut être un peu compliquée, et le nettoyage après aussi, j'imagine...ou pas !

Et toujours de beaux oiseaux, merci Aminata !

[Jacomo32]

Bein plantés ! et 2 fois, bravo !!

Inutile de te dire que, par la suite, nous avons bien regardé où nous mettions les roues

La nuit dut être un peu compliquée, et le nettoyage après aussi, j'imagine...ou pas !

La nuit, oui, pour le nettoyage, à Foundiougne il y a un laveur de véhicules qui a un nettoyeur à haute pression.

[Aminata]

Et toujours de beaux oiseaux, merci Aminata !

Il fallait bien amortir le guide DELACHAUX et l'appareil photos.
Je m'interroge.....pourquoi les animaux ailleurs sont moins farouches que chez nous ?

[Ed et Nad]

Salut Jacomo, cela me rappelle mon plantage toujours au Sénégal en 2006, j'étais avec mon 80 !
(quelque soit le véhicule cela peut arriver !!!)
début du plantage 14h et sortie 19h !!!




Edmond

[Jacomo32]

Bien rares sont ceux qui ne se sont pas plantés dans ces bolongs !
J'en connais qui ont mis 3 jours pour s'en sortir
On voit de belles pistes bien tracées et hop on y va !
Il manque juste un à l'entrée des pistes

[Ed et Nad]

et malgré ce on a toujours envie d'y retourner !!!
coucher de soleil au cap Skiring :




Edmond

[syncronono]

Près du lac rose aussi certains se sont bien plantés.
Ce sont les zones à éviter.
Comme le Chot El jerid en Tunisie.

[zebulon54]

Bonjour

Reportage très intéressant sur le Sénégal, sa faune et en particulier les oiseaux très colorés
On découvre aussi un drôle d'oiseau blanc qui de temps à autre fait son nid dans la terre meuble
Merci pour ce partage

[Jacomo32]

On découvre aussi un drôle d'oiseau blanc qui de temps à autre fait son nid dans la terre meuble

C'est pas un oiseau, c'est un arbre, donc logique qu'il soit planté

[Bernard52]

un GRAND merci à Aminata et Jacomo pour ce reportage.

Hum... il faudra que je fasse un jour une grande "boucle" en Afrique de l'Ouest que je ne connais (presque) pas.

Pour les plantages, c'est si vite arrivé... Surtout quand on a un véhicule relativement lourd. Mon Brutt fait 5 tonnes...

[Jacomo32]

Surtout quand on a un véhicule relativement lourd. Mon Brutt fait 5 tonnes...

Et oui, compromis, choix, ... nous on a donné la priorité au confort, alors quand on passe sur la bascule ça plombe un peu plus qu'une 2CV

[Jacomo32]

Quelques jours à Foundiougne

16 au 23 février : Nous découvrons notre environnement, très sympa, au bord du fleuve Saloum (ici on l’appelle la mer) où la baignade est possible et surtout avec Rose qui s’occupe, toujours avec bonne humeur, de nos repas et de notre confort au quotidien, et avec les propriétaires du lieu, Catherine et Alain, qui feront tout pour nous « aérer la tête ». Ainsi nous ferons un tour au « luma », la foire hebdomadaire du mardi, une superbe balade en pirogue dans les bolongs jusqu’à l’île aux oiseaux sous la conduite avisée d’Omar,


Départ de bon matin


On navigue dans la plus grande sérénité et ce ne sont pas les quelques embarcations à voile croisées qui la rompent, bien au contraire.


Cormoran africain


Guêpier


Héron Goliath


Tantale ibis


Omar nous ramasse des huîtres de palétuvier




Une autre sortie en pirogue pour mener des médicaments et autres dons au village de Rose (ce qui nous permettra de découvrir l’aptitude de Rose à danser « le ventilateur »),


On arrive sur l’île de Rose




L’entrée du village


Les enfants adorent être photographiés


Et les femmes aiment tout autant danser


Ambiance de rue




Et nous nous quittons avec grand regret


Une balade en calèche, dont ça sera la sortie inaugurale, aux salines voisines,


La calèche en fabrication, en derrière plan, le pont (construit par les Chinois) destiné à remplacer le bac.


Nous verrons des salines de toutes les couleurs, celles-ci variant avec la teneur en sel de l’eau.


Et enfin, le dimanche, la messe qui là aussi ne manque pas d’ambiance et de dynamisme.


La chorale


Nous aurons passé à Foundiougne d’excellents moments et le moral est revenu, merci à Rose, Omar, Cathy et Alain.


Scène de rue à Foundiougne

[K_Anne_AK]

Il fallait bien amortir le guide DELACHAUX et l'appareil photos.
Je m'interroge.....pourquoi les animaux ailleurs sont moins farouches que chez nous ?

Les animaux sont comme nous, il subissent le rythme de vie occidental ?

Je vois que tu donnes de ta personne pour participer aux danses... pas toujours facile !
L'accueil des vilalgeaois est vraiment très chaleureux.

[Jacomo32]

L'accueil des villageaois est vraiment très chaleureux.

Ce qui a été le cas dans l'immense majorité des villages que nous avons traversé, là c'était un peu particulier car nous y étions attendus.

[Aminata]

Les animaux sont comme nous, il subissent le rythme de vie occidental ?

Je vois que tu donnes de ta personne pour participer aux danses... pas toujours facile !
L'accueil des vilalgeaois est vraiment très chaleureux.

Merci, pour les danses j'adore participer, je fais comme je peux. Tout le monde est content.

[syncronono]

J'avais mangé les huîtres de palétuviers au feu de bois.
Les branches jetées directement dans le feu.
C'était y'a longtemps.

[Jacomo32]

De Foundiougne à Ziguinchor


La trace et les points : https://sd-6.archive-host.com/membres/u ... inchor.gpx

24 février : Ce soir nous dormons au pied du fromager millénaire de Missira


Sous la protection du fromager



Mais auparavant nous avons fait le tour du village.








Martin pêcheur pie (Alcyon pie)

25 février :


Fleur de la savane

Aujourd’hui c’est le grand jour : à Fathala l’approche des lions dans leur environnement, sans grille entre eux et nous. L’attente est longue, arrivés à 8h45 nous ne pourrons les approcher que vers 11h mais ça valait la peine d’attendre, c’est un moment que l’on ne vit que rarement et c’est très impressionnant, nous aurons l’occasion de prendre la pose accroupis derrière eux puis de les suivre dans leur promenade dans le parc.


Et si on se réveillait ?


Pas trop décidés !


Bon, d’accord, mais juste un petit tour alors !


On est mieux à l’ombre !

26 février : vers les cercles de pierres mégalithiques de Sine Ngayène


Scène de vie


Traversée d’un village sympa, quelques uns ne nous offriront pas la même accueil mais ils ont été rares, en général ça a été très chaleureux.


Forêt de baobabs


Cercles de pierres de Sine Ngayène
 
27 février : Sur la route vers la Gambie nous nous arrêtons sur une place où s’effectue le tri des arachides.


A droite les tas de coques qui seront utilisées en alimentation animale.

Traversée de la Gambie (par Farafenni). Nous appréhendons tant nous avons entendu de choses négatives sur cette traversée. Au préalable nous avons planqué tous les médicaments pour lesquels nous n’avons pas d’ordonnance (à Missira nous avons croisés un couple de camping-caristes qui, pour une boîte de somnifères, ont passé une journée d’enfer avec une bonne amende à la clé). A la sortie du Sénégal la douane se rend compte qu’il me manque un tampon sur mon carnet ATA, il me faut retourner à Dakar pour le faire apposer ! Palabres et palabres, enfin j’ai accès au commandant du bureau de douane, encore palabres et, après 1h1/4 dans son bureau, nous avons enfin les photocopies des documents établis à Dakar, nous pouvons continuer la route. La traversée de la Gambie se fait avec de multiples « contrôles », nous nous en sortirons en donnant un bonbon, ça a été notre seul bakchich. Nous avons eu la chance de ne pas être arrêtés par la brigade qui s’occupe des médicaments.
 
28 et 29 février : Ziguinchor, au marché artisanal nous rencontrons Djamal le bijoutier et Martin, l’homme tranquille, sculpteur sur bois. Nous discutons beaucoup avec eux et leur achetons quelques bricoles. Le lendemain nous retrouvons Martin qui, ayant des dons de guérisseur, fait des soins à Aminata qui souffre toujours de son épaule depuis le second plantage. Martin nous emmène dans des coins reculés du marché Saint Maur afin d’effectuer nos achats au meilleur prix. Il nous accompagne également chez ses collègues du marché artisanal et nous indique le prix auquel on doit acheter telle ou telle pièce qui nous intéresse ; je n’aurai moi-même jamais osé proposer des prix aussi bas que ceux qu’il m’indique !


Martin devant son échoppe


Un sculpteur sur bois


Son travail


Il s’y fait de tout !

[Antouka]

Aminata, Jacomo bonsoir.
Les photos, vous montrant avec les lions tels des bergers poussant leurs brebis, sont impressionnantes !!! Jamais vu ça!
Vous dites:
"L’attente est longue, arrivés à 8h45 nous ne pourrons les approcher que vers 11h"...le temps qu'ils terminent leur repas, je suppose (les touristes précédents peut-être ?)
et aussi:
"c’est un moment que l’on ne vit que rarement" ... j'aurais tendance à ajouter: et surtout une seule fois !. Il y a des exceptions, vous en êtes la preuve.

[Jacomo32]

Les photos, vous montrant avec les lions tels des bergers poussant leurs brebis, sont impressionnantes !!! Jamais vu ça!
Vous dites:
"L’attente est longue, arrivés à 8h45 nous ne pourrons les approcher que vers 11h"...le temps qu'ils terminent leur repas, je suppose (les touristes précédents peut-être ?)

juste qu'il y avait des voyagistes qui avaient des réservations, donc il nous a fallu patienter le temps que tous ces gens passent et puis les groupes ne sont pas très grands, il faut du temps pour approcher les fauves, les aborder calmement, ...
Et puis on ne les fatigue pas trop, il y a 6 lions, c'est à tour de rôle qu'ils accompagnent les touristes.

"c’est un moment que l’on ne vit que rarement" ... j'aurais tendance à ajouter: et surtout une seule fois !. Il y a des exceptions, vous en êtes la preuve.

Pour dire vrai, il y avait quelques gardes près de nous mais, tout comme nous, ils n'avaient que des bâtons.

[K_Anne_AK]

Que de découvertes, notamment ces cercles de pierre !
Aminata, j'ai le même martin pêcheur au Botswana ! Ca m'amuse toujours de constater que les espèces traversent le ciel, les mers et les continents, même si en l'occurence il s'agit de l'Afrique...

Jacomo, tu vas aller tout droit au Concours photo de ce mois, tu as de quoi !

viewtopic.php?f=44&t=12450#top

[Jacomo32]

Jacomo, tu vas aller tout droit au Concours photo de ce mois, tu as de quoi !

Mais non, je n'ai pas de quoi, c'est Aminata qui fait les photos.
Bon, j'en ai quand même des perso d'il y a quelques années, j'en mets une.

[Jacomo32]

La Casamance


La trace et les points : https://sd-6.archive-host.com/membres/u ... amance.gpx

1er mars : visite d’une case à impluvium, toujours habitée, à Enamporé, magnifique !


La case vue de l’extérieur, elle est très grande, elle est encore habitée aujourd’hui par plusieurs familles.


Le patio


Le bassin de récupération des eaux de pluie avec les toits versants

Sur le chemin nous voyons plusieurs anacardiers.


Anacardier jaune


Anacardier rouge

2 mars : Nous sommes à la pointe Saint Georges, nous voyons des lamentins (enfin juste un peu de leur dos) et des dauphins. Nous partons à moto pour monter dans un fromager qui offre un superbe point de vue. L’ascension se fait par une longue échelle dont les barreaux sont tenus par des câbles, ce n’est pas très stable ; ni l’un ni l’autre n’irons jusqu’en haut malgré les encouragements de nos accompagnateurs.


Le pied du fromager


La forêt


Rencontre avec un homme (qui boit le vin de palme qu’il récolte lui-même) qui a fait le choix de prendre sa retraite dans la forêt alors qu’il était le chef d’un village prospère.


Aminata dans son ascension


Aminata s’est trouvé un copain qui est très joueur

3 mars : Cap Skirring : Je n’en retiendrai que la présence d’un supermarché très bien fourni en produits « européens ».

4 mars : On retrouve Martin au marché artisanal, il prodigue de nouveau un soin à Aminata puis nous allons nous restaurer « au Perroquet » d’où nous assistons à l’embarquement de 2 vaches dans une pirogue.


Embarquement laborieux de la vache blanche alors que la noire est couchée bien tranquille dans la pirogue.

5 mars : Nous rejoignons Kafoutine par les pistes, à la sortie d’un village nous nous trouvons au cœur d’une cérémonie pour la prospérité des cultures et la propreté des villages (si nous avons bien compris ce qui n’est pas certain), c’est un rituel « Essamay », 2 participants sont travestis et ils ne doivent pas parler, ce sont d’autres qui nous expliquent mais tout ça n’est pas très clair, nous restons avec eux un moment, ils veulent bien se laisser photographier. Dans les villages traversés cette journée nous verrons beaucoup de femmes s’activant avec leur balai et tout semble très propre. Il faut dire qu’il y a un « jugement » et que les sanctions peuvent aller jusqu’à la bastonnade qui n’a pas l’air d’être un simulacre.


La parité : les filles ont les balais, les garçons les machettes


Les personnages « déguisés » sont habités par des esprits et ne parlent pas


L’arbre du village

Nous faisons l’arrêt pour la pause repas-sieste à la sortie d’un village (pas pu trouver d’autre endroit, pas de parking en bord de pistes), grande inquiétude du chef du village qui viendra nous rencontrer par 2 fois avec 2 interprètes différents afin d’être certain que nous n’avons pas de mauvaises intentions.

6 mars :


On démarre la matinée avec une belle brume


Le vieux sage qui protège encore sa forêt




Rollier à ventre bleu


Allez, on va changer d’air



A Kafoutine nous sommes dans un tout petit campement (chez Stef) où nous avons eu du mal à entrer. A la tombée de la nuit Aminata est saisie de vertiges et nous n’avons pas d’anti vertigineux. Je vais voir Stef à qui j’explique que je cherche une pharmacie, celle-ci est assez loin. Stef entend passer une moto, elle bondit et parvient à l’arrêter, le « motard » m’emmènera à la pharmacie et les vertiges disparaitront avec le médicament ad hoc, pour moi ça sera le souvenir d’une virée à moto de nuit en ville, jamais je n’aurai vu à temps tous les obstacles fixes ou mobiles non éclairés que nous avons rencontrés sur le trajet !

8 mars :

Un village sur la route vers Kolda

Nous faisons étape à Kolda, à l’hôtel « le Firdou » (qui fait également campement), nous y trouvons beaucoup de chasseurs et, lors du diner, ceux-ci sont l’objet de nombreuses visites féminines.