Turquie 2013

[K_Anne_AK]

Un léger retour en arrière :



C'est la capture d'écran du GPS lorsqu'on était sur les flancs du Mont Ararat il y a quelques jours.
Je l'ai rajoutée au bon endroit du récit mais pour ceux qui suivent ce post, la voici aussi !

[K_Anne_AK]

Nous sommes donc au Sud de la Turquie, en direction de l'Ouest, parallèlement à la côte méditerranéenne.


A partir de là, on retrouve souvent les itinéraires de nos voyages précédents. Tous ne figurent pas sur cette carte.


Traversée du village de Madenkoy, toujours aussi étroit ; rien n'a changé depuis 2003.


La montagne culmine à 3600m, on passe un col à presque 2000m. C'est si beau !


A Dargobaz, j'admire la construction de la mosquée avec un échaudage en bois :


Bivouac entre vergers (pommiers) et potagers. Au matin, le paysan attend que tout le monde soit levé (on n'est que 2, mais ça peut être long !) pour nous apporter des fruits et légumes délicieux. Nous qui avions peur de nous faire jeter... Son frère habite à Zurich.


Et nous reprenons une des plus belles pistes que nous ayons jamais faites, sur des hauts plateaux démesurément vastes et vides, sous un ciel pur, c'est là aussi un de nos moments les plus forts.



Rien n'a changé, c'est comme dans nos souvenirs, et nous sommes toujours subjugués. Arrêt fontaine, shampoing pour moi, l'eau devait être à 5°C d'après Michel, une horreur ! Il faut dire qu'on est entre 2500m et 3000m. D'ailleurs, un peu plus loin, on va regarder travailler des coupeurs de neige.


On repartira avec la glacière remplie de neige, of course. Elle n'aura jamais fait autant de froid de sa courte vie (39 jours pour 32€). La glace collectée est descendue à Mersin à 100kms de là, sur la côte.


Ces Monts Taurus sont vraiment splendides.


Un campement de nomades. Ils utilisent les remorques de tracteurs comme caravanes.


On aperçoit aussi des chiens de prairie (?), pas faciles à photographier !


On redescend par Berendi, village pas accueillant du tout, on se fait caillasser par des enfants !
Nouveaux plateaux, désolée, ces vastes étendues me fascinent.




Collier de chien anti loups : inutile de vous préciser que ça fait un moment qu'on dort dans la voiture.


Bivouac au milieu de rien, en technicolor à 2300m d'altitude, 13° au lever.


Gag : ce que l'on croyait être un pot de 300g raisonnable de yaourt était de la vache qui rit, c'est bon aussi. Mon turc n'est définitivement pas au point !

Piste plus ou moins abandonnée, vers Cavürüctugu, de jolies arches à flanc de montagne.


A Balli, nous sommes un peu surpris de croiser 4 voitures immatriculées en France dans ce village perdu au fond d'une vallée, loin de tout.


Une falaise criblée de grottes sans doute habitées à une époque, nous ne sommes pas assez curieux pour en approcher.


Ruines d'une église géorgienne : Dagpazari Kilisesi et encore un bivouac sympa, au milieu de vieux arbres. On est toujours aux alentours de 2000m.


Au Nord de Mut, nous sommes ravis de retourner au monastère d'Alahan, daté de la 2° moitié du V° siècle.


Surprise, il est en cours de restauration, chantier interdit. Tant pis, on se balade quand même, il n'y a personne, et les fouilles ont dégagé des nouvelles choses depuis notre dernier passage.


Encore un endroit ignoré du guide Lonely Planet 2013 et qu'on vous recommande chaudement, ne serait-ce que pour la qualité des sculptures et les sarcophages et la vue et....36° 46′ 46″ N, 33° 21′ 56″ E


Vieux pont d'Ozlu, oui, j'aime bien les ponts !


Direction les gorges d'Ermenek où nous avons bivouaqué plusieurs fois. Choc en arrivant, il y a encore des troglodytes habités, mais plein de pique niqueurs également, (les Turcs sont fans du piknik !) des jeunes filles sont ravies de venir nous parler en anglais, chouette moment !




Et quasiment plus d'eau dans la rivière où je m'étais baignée en 2005. Eh oui, encore un barrage...le Balkusan Baraji. La ville d'Ermenek s'est beaucoup agrandie, il y a encore un autre barrage pas loin. On n'arrive plus à ouvrir le hayon, c'est assez gênant. Michel enlève la roue de secours, et ô miracle, le hayon veut bien s'ouvrir. Nettoyage de toutes les pièces possibles, poussière vous avez dit poussière ?

Col à 1765m, magnifique plateau sauvage mais on retrouve la pluie vers Taskent et sa légende du seigneur et de la bergère. Belle statue, bavardages autour d'une fontaine d'eau mise en bouteilles un peu plus loin. On fait l'attraction du moment, force gestes, photos, le Toy en rougit et cadeaux, y compris à la station d'essence où le patron, après le cay, m'offre des herbes aromatiques !


Il fait froid, temps maussade, on met le chauffage, pas longtemps, dans un paysage de collines rocheuses superbes. Un ou 2 villages étonnament propres et fleuris. L'habitat de cette région s'est amélioré, de masures en pierres à de petites maisons en dur. Le ''petit goudron - grosse marade'' baptisé ainsi en référence à une publicité, devient une belle piste au milieu d'une zone restée très sauvage, rocheuse, parsemée de petits lacs, ça doit être terrible l'hiver.

[Ed et Nad]

splendides ces plateaux désertiques...
Edmond

[K_Anne_AK]

Bien d'accord avec toi, Edmond !
La suite du trajet de retour est moins sauvage, mais a son charme aussi.

Pour ceux que ça intéresse, cherchez Emirasiklar en direction d'Ibradi. Un bel hôtel de charme vous y attend, pas testé, mais c'est le seul du genre que nous ayons croisé !
Les vieilles maisons d'Ormana auraient besoin d'être mieux mises en valeur,


par contre le lac asséché Göloyasi Golu offre un beau patchwork de champs cultivés sur 22 km de long !


Autre lieu de souvenirs : Koprulu Kanyon, une boucle qui a été goudronnée, peut être plus indispensable maintenant. C'est sympa, mais le tourisme pour les groupes se développe.
Nous faisons demi tour car nous sommes encore passés devant le site de Selje sans le voir ! Imbriqué dans un village, on ne voit que le théatre, qui sert de décharge et de pâturage... Beaucoup de pierres antiques ont été récupérées et intégrées dans les murs des maisons actuelles.




De belles formes naturelles agrémentent ce détour.




Pont Oluk Kopru, on va revoir un lieu où nous nous étions baignés avec les enfants. Plus d'eau, il doit y avoir un barrage quelque part...


Heureusement, la rivière n'est pas à sec car elle permet de nombreuses activités genre kayak ! On est très près de la côte et ses hôtels, que nous préférons éviter. Déjà qu'on trouve que cette région bien que montagneuse, n'est pas vraiment sauvage !



Lac d'Egirdir, il y a assez d'eau (570 km2) pour que je m'y baigne ! En mode hôtel encore une fois, le Charly's Pension au calme malgré la proximité de la mosquée. On y passe un bon moment, et une ''employée'' australienne connaît MON Vanuatu, là, au fin fond de la Turquie, incroyable !


A Egildir, il y a également une belle mosquée.


Et toujours de belles sculptures !


Isparta et sa mosquée à la Dark Vador,


Le but du jour, la récompense suprême, c'est le site de Sagalassos, que je vous dévoilerai un autre jour !
Bonne soirée !

[TORRENS 1988]

salut Anne

la TURQUIE c 'est : çok gûzel

je peux me tromper, mais je ne pense pas que le cratère causé par la météorite après Dogubeyazit soit en territoire iranien

c est une zone très sensible a cause des Kurdes et de la frontière iranienne toute proche et est considéré comme une zone militaire
le nombre impressionnant de bidasses et matériels militaires divers est impressionnant a Dogu et surtout a Erzurum qui n est pas si loin

ceci étant, c est un pays magnifique avec une hospitalité incroyable

[K_Anne_AK]

Pas merci pour la précision, Torrens !
Je suis trop déçue...


Le but du jour, la récompense suprême, c'est le site de Sagalassos, que nous avons découvert en 2009 et dont nous parlons depuis avec des frissons de bonheur. Mais pas question de faire le détour par le goudron lorsque toutes nos cartes indiquent une piste directe. Ce fut sympa. La montagne est belle, la piste pas très utilisée, et comme elle arrive directement dans le site archéologique, elle ne débouche plus. Mais on a quand même gagné 27 kms environ ! Non, mais !
Cette piste nous permet de voir ce site perdu dans les montagnes, au-dessus d'Aglasun par laquelle nous sommes donc obligés de passer.


Donc nous voilà à Sagalassos, chantier toujours en cours et nous sommes émerveillés par les nouvelles choses mises à jour. Vous n'avez aucune excuse si vous passez dans la région sans y monter. Par Aglasun, c'est que du goudron depuis la côte. Et il n'y a personne bien sûr, pour un tarif inchangé de 5 LT/pers.




Détails de fresques avec des drapés magnifiques :


Vers le théâtre, il y a encore du boulot, il faut dire qu'il y a eu un énorme tremblement de terre au V° ou VI° siècle !


Sagalassos : 37° 40′ 41″ nord, 30° 31′ 10″ est

Le village de Bugduz est sans doute le seul village turc à disposer de ''rues'' à angle droit. Agrandissez une carte russe au 50 000° et vous verrez ! En plus, avec un peu de chance, vous rencontrerez nos amies les bouilleuses de confiture de raisin. De grands chaudrons de cuivre au milieu d'une de ces rues, sur un feu de bûches qui cache des épis de maïs. Nous avons goûté à tout, plus une tisane de camomille me semble t'il, mais je ne suis pas une spécialiste de la camomille. Et vu la quantité de sucre qu'elles ont mis dedans, en gros, c'était du sucre chaud liquide !


Séance photos habituelle, je les ai fait bien rire en tentant de prononcer quelques mots en turc, elles ont dans les poches de leurs pantalons à fleurs bouffants des smartphones. Joli contraste ! Et nous voilà repartis avec des provisions pour 3 jours....en direction de Cendik que nous n'atteindrons jamais. Toutes les pistes sont à demi tour, pourtant ce coin est très différent, très blanc, des collines arides, érodées.



Encore une piste sans doute abandonnée et donc bien abîmée, passages un peu dans le vide, même genre de paysages lunaires, on traverse un village totalement abandonné et en ruines, serait-ce un anicen village grec ?


Je roule dans le lac asséché d' Algöl Golu, dont la surface varie beaucoup selon les saisons, exploitation de sel.


On traverse Denizli sur du goudron, ce qui n'a pas toujours été le cas ! On reconnaît, émus, le concessionnaire Nissan qui nous avait hébergé une longue journée en 1999. Décidés à retourner visiter Pamukkale, nous approchons, inquiets devant l'étendue des zones à touristes. Nous avons fui, lâchement, devant le monde, le superbe bassin au pied de la colline, le parking payant pour visiter Hiérapolis. En 1999, on traversait tout ça en voiture, quasiment seuls. On restera sur nos souvenirs.

[K_Anne_AK]

Par contre, nous prenons le risque de retourner au site archéologique de Nysa, certains de trouver de gros changements. Effectivement ! De quelques colonnes et fresques perdues dans la végétation, c'est en train de devenir un site majeur ! immense, isolé. Pour 5 LT/pers, vous pouvez même voir les archéologues turcs au travail. Le théâtre est grand, y sont exposées des fresques d'une grande finesse, de la même qualité qu'à Sagalassos (et Ephèse, mais sans la foule). Ce site est près de Sultanhisar et Atça, surprenante petite ville dont le plan est inspiré de la Place de l'Etoile à Paris !


Toujours ces émouvants drapés en fresques :


Nysa ou Nyssa, dans la vallée du Méandre : 37° 54′ 13″ nord, 28° 08′ 44″ est

Nous remontons toujours vers le Nord-Ouest, la région est peuplée et très agricole. Le raisin sèche dans les champs moissonnés, étalé sur des rouleaux de plastique, après avoir été transportés par paniers plastique....


Après Cankoy, on croise un reste d'aqueduc qui alimentait certainement Pergame. Pergame ne nous avait pas emballés, on ne teste pas le nouveau téléphérique. C'était quand même plus drôle d'y monter en voiture !


On remonte de plus en plus, par une belle forêt de pins. Le réveil fut un peu froid pour moi, seulement 9°C, le soleil émerge de plus en plus tard.


On s'amuse beaucoup en essayant un itinéraire inédit qui nous emmènera jusqu'à Edremit en passant par Sarko(s)y, jolie balade en basse altitude. On tournicote sur des chemins sableux et parfois ravinés, bordés de gros rochers. Les maisons s'adaptent !


Détour par un outlet pour s'approvisionner en jean's, à Burhaniye. Par Zeytinli, on monte au Kaz Dagir Milli Park, malheureusement interdit aux véhicules. Le gardien téléphone à un collègue qui nous l'explique en anglais. Ok, demi-tour, on a tenté d'infléchir les autorités, raté ! Dans un hameau, nous croisons une fête, au milieu de la rue, avec costumes colorés, sequins, broderies, musique, étonnant !


Un super coucher de soleil en passant


On longe la mer sur 40 kms (trop urbanisé pour nous) pour trouver un autre chemin qui nous permette de remonter sur Canakkale, derrière le village touristique (?) de Adatepe.


Pistes forestières faciles, douces, qui ne font pas forcément ce qui est prévu par les cartes russes, mais on arrive quand même quelque part ! Le chef carto me rassure '' c'est bien quand on se retrouve là où je voulais'' ; réponse ''Allah est grand''....et on croise le 4 voies pour Canakkale, hop ! Feribot pour Kilitbahiret son fort, 24 LT pour 20 minutes de traversée.


Nous descendons la presqu'île de Gallipoli pour trouver, avec difficulté, le cimetière français,


et visiter des cimetières turcs et autres monuments, impressionnants par leur gigantisme.






Que de morts dans ces Dardanelles....

On remonte par un ''petit'' (600 tombes) cimetière anglais, un moment d'inattention et le voyage s'achève soudainement. Retour un peu plus rapide que prévu par la Grèce, Macédoine, Serbie, Slovénie, Autriche, Allemagne.

En Grèce, vidange du Toyota, qui l'a bien mérité, pour 135€ en tout (avec tous les filtres), et sans rendez vous....
Merci Breizhou pour ce bivouac qui nous a bien rendu service, après Andreopouli !


Nous découvrons le tourisme bulgare et serbe, il y en a partout ! Et aussi, ce beau Lion d'Amfipoli, 4° siècle avant JC.


Nous passons en Macédoine par le petit poste frontière de Doirani, très sympathique, près du lac Doiranis.41° 12′ 42″ nord, 22° 44′ 45″ est.
266 kms en Macédoine, le pays semble vraiment joli de ce côté là aussi. De nouveau en heure "française".




On prend le GPS en défaut, il nous amène à un site militaire qui ne se traverse pas, le vieux pont qui y mène est bien rouillé !


Retour sur l'autoroute qui n'est pas forcément confortable ! Frontière serbe à Tabanovce. Bivouac qui sent l'automne : on entend les feuilles tomber, au matin, la pluie, elle ne s'arrêtera presque plus jusqu'à la maison... C'est la seule nuit où j'ai eu un peu peur. En effet, 2 paysans sont passés le long du 4x4, pas un mot, pas un bonjour, pas un sourire. Douche froide après l'amabilité turque.
L'autoroute nous endort, on va longer le Danube. A la frontière de Sid, nous comptons 3 kms de queue pour les poids lourds...heureusement, nous n'en sommes pas, frontière franchie en 7 minutes !

663 kms en Serbie, les péages d'autoroute sont faibles et on a pu les payer en €, sans être trop regardants sur les taux de change, vu les montants (2€, 5€).
Nous revoilà en Croatie, dont la longue plaine uniforme nous sape le moral. Allez, on va voir ailleurs. Direction Maribor, on passe de champ en village agricole, c'est plus sympa. Gros plein avant la frontière vu le prix du gazole (1€/l environ).

213 kms en Croatie et on passe en Slovénie après Varazdin, sans payer de taxe pour les autoroutes. Il faut dire qu'on ne fait que 64 kms dans ce pays.
Nous entrons en Autriche par Sentilj/Vogau et c'est le choc. Nous sommes de retour en Europe, la ''vraie'', avec la richesse, les règles et les normes, la société de consommation et de loisirs, le bio, le bien pensant....waouh, ça fait bizarre, c'est assez violent. Succession de villages sans interruption, tout bien propre et apparemment, ils n'ont pas connu l'exode rural. On n'a pas vu de maison en ruine, de maison à vendre, comme on peut en voir en France.

332 kms en Autriche, l'Allemagne fidèle à sa réputation, des embouteillages monumentaux, toutes nos options se révèlent désastreuses, moyenne indiquée par le GPS : 50 km/h sur autoroute sans limitation de vitesse, alors qu'on ne s'arrête même pas pour déjeuner. Il pleut toujours...
449 kms en Allemagne, que du bonheur !

Bref, on arrive at home après exactement 12 781 kms et des tonnes de souvenirs merveilleux....

Je vous remets la trace de Turquie si besoin :

[naej]

superbe épopée

[Seb]

Merci pour ce beau moment

[oc07]

Merci pour cette balade !

Qui m'a renvoyé dans le passé et rappelé une anecdote que je me permets de raconter sur la lancée de ton récit (j'espère que ça ne pourrit pas ton post...).

Un bivouac particulier...



Vers le sud-est de la Turquie, donc en zone kurde, en 2004, nous nous étions posés pour la nuit, la tente des enfants était montée dans un joli petit pré à côté de la cellule.
Des jeunes du coin, armés d’un fusil à pompe, étaient venus très amicalement nous saluer en passant (des Kurdes je suppose).

Peu de temps après, une grosse voiture sombre aux vitres teintées s’arrête à proximité. En sortent des militaires, dont le grand chef, à la mine peu amène… disons qu’on sent vite qu’il ne faut pas le contrarier.

- Pas camping, trop dangereux, terroristes !
- Moi en souriant diplomatiquement : pas de problème, on est bien, on n’a pas peur, on reste.
- Pas camping, grrrrrr !!!! Hôtel à Mardin !
- Moi : pas hôtel, trop cher.
- Alors venir dormir Jandarma.

Je comprends que j’ai atteint les limites du grand chef, donc la queue basse on démonte et on les suit jusqu’à la Jandarma (sorte de gendarmerie), à 2 ou 3 km. Ils font rentrer la cellule dans la cour, mais non, on ne peut pas y dormir :-( . J’insiste un peu, mais grand chef dit non : on dormira sous la pergola qu’on aperçoit au fond sur la photo, qui sert de salon ombragé aux gradés. L’armée turque nous fournit des matelas posés à même le sol et une couverture.

A l’époque j’étais un peu… insouciant, je ne partais jamais en Turquie sans emmener de quoi faire un petit pétard du soir. J’ai cessé quelques années après, suite à une fouille très approfondie (mais vaine :-)) sur le port de Cesme… pas envie de rejouer Midnight express. Ce soir-là je suis donc allé fumer mon petit truc dans la cellule, dans la cour de la Jandarma, souvenir assez réjouissant ;-)

Le matin, le petit déjeuner nous est offert, en présence du grand chef et de son jeune sous-chef, beaucoup plus aimable (et parlant anglais), ravi d’échanger avec nous.

Bref, un bivouac inattendu mais finalement très sympathique !

[dakure]

Hello! Merci Anne pour cette belle ballade!

Sur les conseils d'Olivier (message juste au dessus) nous avons passé 2 jours dans les Monts Taurus, comme toi j'ai été scotché et touché par les paysages vraiment extra de cette région, je souhaite y retourner dès que possible reprendre "une taf" de ces paysages fabuleux et y passer quelques jours de plus!!!
Il y a un réseaux de pistes incroyables à explorer.

D'ailleurs, il est surprenant que le road book de Vibraction passe au nord juste au dessus et sur le bitume sans un regard pour ce massif d'enfer "au allure de Mongolie" par moments!

[K_Anne_AK]

@ Olivier, non, tu ne pourris pas "mon" post, on est là pour partager, ce que tu fais si bien !
D'autres récits sont les bienvenus.

@ Luc : comme toi, j'aime cette région et je crois que c'est ma préférée en Turquie : trop grand trop vide trop beau !
Et quelque part, je suis TRES égoïste : l'absence de Vibraction garantit une certaine tranquillité ! On sait ce que ça peut donner en d'autres endroits...