jidef a écrit :La quatrième depuis la gauche (grise) n'est pas un Land comme on pourrait le croire mais une Austin Gipsy (assez rare).
oui, ici le corps a été déposé dans un "cimetière" très rudimentaire à quelques km d'un village. On voit bien que les autres tombes ne sont pas du tout entretenues ni visitées, cela ne fait pas partie de la culture traditionnelle. Ce n'était pas une coïncidence que le corps ait été déposé là. On est ici à la limite des pratiques traditionnelles et modernes. Le pouvoir soviétique avait interdit ces pratiques funéraires en ville en raison des problèmes de salubrité. Mais au fin fond de la steppe, ces traditions ont dû se perpétuer. Elles sont plus fréquentes aujourd'hui car la pression du pouvoir en place est moins sévère. Ici on était une dizaine de km d'un bourg dans le Gobi, et tradition et modernité se mélangent.jftrek a écrit :Bonjour,
La photo est spectaculaire et votre article très intéressant et très bien renseigné .
Votre site de référence est super (entre autre de très belles images en drone).
Vous indiquez dans votre article:"Le lieu du dépôt du corps....sera oublié une fois la cérémonie terminée".
Là ,il semblerait que l'exposition de ce corps est été faite dans un cimetière en compagnie de morts entérrés, donc un lieu localisable.
Cela ilustrerait-il ,selon vous le fait que du temps de la Mongolie communiste, la pratique était interdite mais est maintenant à nouveau autorisée ou tolérée et pratiquée?
Cohabitation entre deux pratiques ou hasard ?
A quoi correspondait selon vous, ce cimetière loin de tout? merci.
Comme dit précédemment,l'expositition des corps étaient, en effet, aussi pratiquées dans les régions ,sous influence boudhiste,
au Tibet et dans le nord de l'Inde, est-ce toujours le cas?
jan
bonne idée de cadeau de Noël! merci!Jaclim a écrit :Bonsoir,
Je viens de terminer le dernier volet de la trilogie de Ian Manook qui se déroule en Mongolie. C'est certes du roman policier, mais on y apprend beaucoup de choses et particulièrement sur les coutumes et pratiques des nomades de ce pays, dont fait partie l'abandon des cadavres en pleine steppe sans qu'on en marque l'endroit, ainsi que l'indique cilou, afin que l'âme du défunt soit libérée au plus vite.
Je poste dans "la bibliothèque du voyageur" la référence littéraire (si elle n'y est pas déjà), car ces romans, outre leur qualité littéraire, sont une mine d'informations à divers degrés et en particulier sur les traditions des nomades mongols.
viewtopic.php?f=9&t=52&p=144692#p144692
Bonne soirée !
Il n'y a pas de quoi, c'est avec plaisir !cilou a écrit : ... bonne idée de cadeau de Noël! merci !
cilou a écrit :oui, ici le corps a été déposé dans un "cimetière" très rudimentaire à quelques km d'un village. On voit bien que les autres tombes ne sont pas du tout entretenues ni visitées, cela ne fait pas partie de la culture traditionnelle. Ce n'était pas une coïncidence que le corps ait été déposé là. On est ici à la limite des pratiques traditionnelles et modernes. Le pouvoir soviétique avait interdit ces pratiques funéraires en ville en raison des problèmes de salubrité. Mais au fin fond de la steppe, ces traditions ont dû se perpétuer. Elles sont plus fréquentes aujourd'hui car la pression du pouvoir en place est moins sévère. Ici on était une dizaine de km d'un bourg dans le Gobi, et tradition et modernité se mélangent.jftrek a écrit :Bonjour,
La photo est spectaculaire et votre article très intéressant et très bien renseigné .
Votre site de référence est super (entre autre de très belles images en drone).
Vous indiquez dans votre article:"Le lieu du dépôt du corps....sera oublié une fois la cérémonie terminée".
Là ,il semblerait que l'exposition de ce corps est été faite dans un cimetière en compagnie de morts entérrés, donc un lieu localisable.
Cela ilustrerait-il ,selon vous le fait que du temps de la Mongolie communiste, la pratique était interdite mais est maintenant à nouveau autorisée ou tolérée et pratiquée?
Cohabitation entre deux pratiques ou hasard ?
A quoi correspondait selon vous, ce cimetière loin de tout? merci.
Comme dit précédemment,l'expositition des corps étaient, en effet, aussi pratiquées dans les régions ,sous influence boudhiste,
au Tibet et dans le nord de l'Inde, est-ce toujours le cas?
jan
Je ne peux pas vous répondre précisément pour l'Inde et le Tibet, mais effectivement je crois que c'est encore le cas. A vérifier!
bonnes fêtes!
Cécile