Bonjour
Je souhaite faire part aux casatrotteurs de la mésaventure que nous avons vécu lors de notre voyage en Namibie avec les services de NAMVIC.
Je vais relater les faits, sans parti-pris, à chacun de se faire son opinion.
Suite aux posts positifs relatif aux services de NAMVIC, nous avons pris contact avec Pascal Assemat, le correspondant en France de l’agence, qui nous a donné confiance par ses arguments rassurants.
Nous avons donc réservé une voiture 4x4 avec tente de toit pour 3 semaines. Notre projet est de passer le plus de temps possible en safari dans les réserves privées ou parcs d’état. Nous avons réservés les campsides dans les parc nationaux car même en basse saison ils peuvent être pleins.
Prise de possession de la voiture et check-in du matériel à WINDHOEK avec une personne francophone, tout se passe très bien, la voiture est très propre et en bon état, le couchage est propre.
Lors des premiers jours quelques problèmes d’intendance apparaissent, rien de bien méchant mais ça agace. Les chaises sont basses et la table est haute donc inutilisable, les personnes de moins de 1.60 mangerons sur leurs genoux la table leurs arrivant sous le menton, le fil du frigo ne fait pas plus de 5m donc si la prises n’est pas au plus près de la voiture impossible de le brancher, certaines nuits nous n’avons pas de frigo, en novembre il fait 20° la nuit et 40° le jour. La lampe de camping à un fil assez long pour être branché mais n’est en fait qu’une ampoule sur une douille, impossible de la poser, impossible de l’accrocher, pas très utilisable, ça agace, nous ferons sans, la nuit tombe à 19h30 mais nous avons nos frontales. Le deuxième réservoir de carburant n’est pas opérationnel, nous serons obligé de faire le plein tous les 500kg, en Namibie c’est court. La sangle de remorquage est hors d’usage mais ça nous ne le savons pas encore.
Les jours suivants le frigo ne charge pas et émet un bip d’alerte lorsque nous roulons lentement lors des safaris, et cela peut durer des heures. Nous en concluons qu’il faut rouler plus vite pour faire tourner l’alternateur.
Les jours suivants la glace passager ne remonte plus normalement, le moteur semble rendre l’âme.
Le 6ème jour après 1 ou 2 heures de safari dans le parc d’ETOSHA et un arrêt photo de plus, le moteur ne redémarre pas, puis après plusieurs essaie il redémarre. Inquiétude.
Plus tard le voyant ABS s’allume et la glace passager ne remonte plus.
Plus tard tous les voyants s’allument puis tous s’éteint y compris le compteur de vitesse qui reste à zéro, mais la voiture roule. Nous décidons de nous diriger vers la piste principale car nous étions sur une piste secondaire qui forme une grande boucle.
Je crains un block out électrique et je me doute que la pompe à gaz oil elle aussi va s’arrêter.
Après quelques kilomètres des hoquets du moteur, puis plus rien.
Je regarde l’alternateur, la courroie ne semble pas patiner et la batterie est bien branchée.
Il est 10h, au bord de la piste, au soleil, pas un arbre.
Nous sortons le téléphone satellite qui met ½ heures à établir le réseau, nous appelons le N° de l’assistance avec qui nous avons beaucoup de mal à communiquer, la liaison est très mauvaise, mais nous faisons comprendre que nous sommes en pannes, nous donnons la position GPS, l’assistance nous envoie un dépanneur. Nous comprendrons plus tard que les dépanneurs ne sont peut-être jamais partis et qu’ils n’ont pas de GPS. Nous ne pourrons plus jamais établir une communication avec le téléphone satellite. (en option à 120€ les 3 semaines). C’est grâce au téléphone portable de l’agence ou avec le notre que nous pourrons établir une liaison, très aléatoire, avec NAMVIC qui nous dit que des rangers sont en route. Rassuré.
3 h plus tard, personne. Les rangers ne nous ont pas trouvés, ils sont rentrés.
Nouveaux appels maintenant avec une personne de chez NAMVIC francophone et très dévouée, le téléphone satellite ne veut toujours rien savoir. Les rangers et un mécanicien repartent avec une descriptions plus précise de notre position, mais toujours sans GPS.
Les heures passent, d’autres appels, ils sont en route. Attente.
Vers 15 h nous décidons de monter dans la première voiture qui passera, il n’en est passées que 4 ou 5 depuis 10h ce matin.
Et les rangers arrivent. Une femme en uniforme brun, une policière, et leur chauffeur qui n’a pas l’air mécanicien, sans outils et sans sangle de remorquage. Il ouvre le capot, regarde, tout y est, referme. Des personnes très serviables qui se sont efforcé de faire le maximum avec le peu de moyens à leur disposition.
Je sors la nôtre, le crochet est cassé, hors d’usage, on bricole un nœud, en route pour 50km en remorque vers Hallali. Arrivée vers 17h à HALLALI sous un orage et la fenêtre passager est toujours ouverte.
NAMVIC nous envoi un autre mécanicien qui arrive 1/2h plus tard, d’où sort-il ? et avec des outils. Au bout d’un quart d’heure il téléphone à NAMVIC et dit qu’il a trouvé la panne, un fusible grillé qui empêche la recharge de la batterie !
Pour NAMVIC l’incident est clos, nous pourrons repartir. Sauf que la voiture n’est jamais repartie, la panne est sérieuse et à nouveau recherche jusque tard à la lumière du téléphone portable mais pour NAMVIC plus de problème.
Lors de notre arrivée à Hallali nous avons eu notre correspondante francophone chez NAMVIC toujours très serviable mais à qui le responsable ne donne pas toutes les informations. Il nous envoi des SMS en anglais au lieu de nous expliquer de vive voix la situation. Après une conversation entre le mécanicien et le responsable NAMVIC, il nous dit qu’une voiture part le lendemain matin (dimanche) et qu’elle arrivera en milieu de journée.
500 km en majorité de bitume, c’est jouable en 6, 7 h sans problème.
Vers 21h le mécanicien jette l’éponge plus de contact de NAMVIC.
La voiture prévue dimanche n’arrivera jamais. D’où vient l’information du mécanicien ? Le flou artistique.
Dimanche, attente, vers 15h nous appelons NAMVIC qui est étonné que nous attendions une voiture. Le mécanicien aurait-il inventé le départ de la voiture de remplacement ?
Attente. En fin d’après midi notre correspondante, suivant les infos du responsable, nous dit que dimanche ils ne peuvent rien faire qu’il faut attendre l’ouverture lundi matin. Depuis samedi matin ils auraient pu prendre des dispositions.
Nous enrageons ! Nous avons le sentiment d’être mené en bateau.
Nous appelons Pascal Assemat qui n’est pas joignable, c’est normal nous sommes dimanche, je laisse un message bien senti sur la façon de faire de NAMVIC.
Il nous répond sèchement par SMS d’appeler l’agence à WINDHOEK! Il se moque de nous! Nous sommes en contact avec eux depuis 2 jours, bloqué à Hallali. Nous aurions espéré un peu plus d’efficacité d’un correspondant et/ou commercial, qui par son intervention, pour un client, aurait pu tenter faire bouger la situation.
Lundi matin, rendez vous téléphonique à 9h, 9h rien, 10h, ils recherchent une voiture disponible !
Plus tard, une voiture est trouvée, elle part nous espérons encore pouvoir repartir en milieu d'après midi.
Attente, à 19h arrive enfin une voiture, elle est partie à 13h! Nous repartirons mardi.
Une panne est explicable et admissible mais nous avons le sentiment que notre situation n’a pas été prise en compte sérieusement par NAMVIC, des informations contradictoires et/ou mensongères et des responsables désinvoltes qui esquivent.
La nouvelle voiture une TOYOTA HILUX, fonctionne parfaitement et elle plus confortable que la NISSAN, les équipements sont parfaitement opérationnels.
Mais l’épisode de la panne nous a découragé d’emprunter les pistes les plus techniques que nous avions prévues de prendre dans le nord. En cette basse saison il n’était pas rare de rouler des heures sans voire une voiture ou âme qui vive.
Un autre équipage en voiture NAMVIC rencontré à Hallali est lui aussi tombé en panne quelques jours plus tôt, panne de frein avec immobilisation totale sur le bord de la piste. Et pour eux aussi le 2ème réservoir ne fonctionnait pas.
Lors de la restitution du véhicule, nous attendions un geste. NAMVIC nous a remboursé les 3 jours perdus.
Nous ne saurons pas, car ils ne se sont pas présentés, si les responsables rencontrés au check-out sont ceux qui ont géré la situation 2 semaines plus tôt. Nous remercions nous traductrice qui a fait son possible pour communiquer en français, au mieux, prise entre les approximations du staff et nous.
Voici les faits tels qu’ils se sont déroulés.
La Namibie est un très beau pays, la formule 4x4x + tente de toit est très agréable et économique car les lodges sont très chers, les camps sont le plus souvent agréables et assez tranquilles en basse saison.
Nous y retournerons sans doute lors d’un périple plus long qui intégrera le Botswana.
Je ferai un compte rendu de voyage plus détaillé avec photos lorsqu’elles seront traitées.
ThyLap