Mercredi 8 juillet
Aujourd’hui, grand beau temps. Les Féroé veulent se montrer sous leurs meilleurs atours pour notre dernier jour.
L’embarquement sur le Norröna a lieu à 18 h, nous avons le temps d’aller visiter la vieille ville de Tórshavn.
Nous commençons par la presqu’île de Tinganes qui se situe au milieu du port.
Elle abrite les plus vieux quartiers où siègent le Parlement et les ministères Féroiens.
le ministère des Finances
Le quartier est aussi constitué de petites maisons
qui s’imbriquent les unes dans les autres avec même quelques fois des jardins
Les oiseaux interdisent l’accès à l’extrémité des rochers et nous foncent dessus pour protéger leurs nids
Il y a aussi des quartiers plus récents et plus animés
Après déjeuner nous prenons la route pour le sud ouest de l’ile pour aller à Kirkjubøur.
On y trouve les ruines de la seule cathédrale des Féroé. Elle a été brulée et n’a jamais été reconstruite.
Il est d’ailleurs étonnant qu’ils aient eu l’idée de construire une cathédrale dans un lieu si isolé dans un hameau.
Les ruines côtoient quelques fermes et une église plus récente
Comme toutes les églises que nous rencontrons aux iles Féroé comme aussi en Islande, elle n’est pas ouverte et on ne peut voir l’intérieur.
Il est temps de rentrer à Tórshavn pour l’embarquement sans oublier avant de faire le plein de gasoil car sur les iles il est détaxé et bien moins cher que sur le continent ou en Islande : 6,41 DKK soit 0,86 € le litre.
Content d’avoir un réservoir supplémentaire de 160 l.
Nous faisons la queue sur le parking
en attendant l’arrivée puis le débarquement du Norröna
Adieu Tórshavn
le navire poursuit sa route et se faufile entre les iles
Demain nous serons en Islande.
Cellule Loge Mobile Polycomposit, type Mangue, montée fixe sur Toyota Land Cruiser 100 derrière les sièges avant avec passage vers l'arrière
Jeudi 9 juillet
Aujourd’hui, débarquement en Islande à Seyðisfjörður.
L’ile est en vue
Il fallait se pré-enregistrer sur internet sur le site visit.covid.is avant de faire les tests de covid.
Je n’ai pas réussi et ce matin c’était la foule qui faisait la queue dans le bar du Norröna. J’ai décidé d’attendre la dernière heure quand le bateau arrivait en vue du port.
Résultat on est passé très vite sans faire de queue et nous n’avons rien payé alors qu’il semblait que ce devait être 100 € par personne.
Le test consiste en un prélèvement avec un long coton tige au fond de la bouche et un autre long coton tige qu’on nous enfonce dans le nez, presque jusqu’au cerveau. En tout cas c’est l’impression que ça donne et le second est très très désagréable.
On laisse nos coordonnées téléphoniques et on recevra dans la soirée le résultat : négatif pour nous deux.
Donc pas de confinement, on pourra continuer le voyage.
Débarquement à Seyðisfjörður sous une petite pluie et un ciel chargé et très bas
Vu le temps nous ne visitons pas la ville et faisons notre première photo de notre première cascade islandaise
Nous attaquons le col qui mène au lac Heiðarvatn qui est encore gelé par endroits
Nous nous arrêtons à Egilsstaðir pour acheter du ravitaillement et une bouteille de gaz à la station N1. Nous leur laissons notre bouteille française que nous reprendrons à notre départ dans deux mois.
Nous prenons la route 934 jusqu’à Hallormsstaður. La région est boisée, ce qui nous étonne car nous pensions qu’il y avait très peu d’arbres en Islande. Il semble que c’est un une sorte d’arborétum qui a été constitué le long de la rivière qui est très large et forme comme un lac.
La photographe est ravie de voir toutes ces fleurs.
Nous dormirons dans un petit camping sur place.
Modifié en dernier par pat17 le mer. 29 juil. 2020 00:37, modifié 1 fois.
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Je vous remercie de vos deux premières séries de photos qui sont superbes . On ne peut parler de réchauffement climatique où vous êtes...
Profitez bien de ces deux mois de séjour avec ces beaux paysages
Les infos de la météo française prévoient un nouveau pic de chaleur en France, ici en Islande, les habitants disent que c'est un été froid.
Aujourd'hui à Gullfoss et Geysir, il faisait 17 à 18 degrés. J'étais en chemise, manches longues quand même, mais sans veste. Parait-il qu'il faisait 10 degrés de plus l'année dernière.
Ce qui est super c'est qu'il n'y a pas grand monde.
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Vendredi 10 juillet
Le temps s’est mis au beau.
Nous montons à la cascade d’Hangifoss situé à quelques kilomètres de notre camping d’ Hallormsstaður.
Dès le parking, on aperçoit la cascade
Au fur à mesure de la montée, on rencontre d’autres cascades
C’est bientôt la fin de la balade
Tout au bout, la cascade apparait avec ses rayures horizontales rouges caractéristiques dues à des couches de roche d’argile rouge prises en sandwich entre des couches de basalte.
Les couches de basalte vieilles de 5 à 6 millions d’années proviennent d’éruption volcaniques de la période tertiaire.
Les bandes rouges sont des sédiments et la couleur rouge provient de l’oxydation du fer dans l’argile.
Source : https://www.voyage-islande.fr/la-cascad ... t-266.html
Bonjour, paysage vraiment magnifique, on a envie d'y aller mais.....le temps me rappelle l' Ecosse où nous avions eu (Aout/Sept 2019) 3 jours de beau temps pour 46 jours de voyage. 9a me ""refroidi"" instantanément. Je suis du sud, maintenant c'est une certitude. A+ JM
La météo que tu annonces ne me donne pas envie d'aller en Écosse.
Mais les Féroé et l'Islande c'est beaucoup plus ensoleillé.
Je ne suis plus du sud mais j'ai habité près d'Avignon pendant 25 ans.
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C'est toujours agréable de revoir des sites visités en 2014 et 2017 ... avec une luminosité différente et un autre coup d'œil.
Merci pour tes photos et bonne continuation.
Samedi 11 juillet 2020
Hier nous avons dormi au camping d’Egilsstadir
Beau temps nous prenons la route 92 puis la 953 vers l’est.
C’est une route en gravier mais en bon état. Nous rencontrons un peu de neige dans les hauteurs et les torrents coulent bien
le temps se brouille au fur à mesure que nous avançons vers le fjord Mjóifjörður
belle descente au fond du fjord avec de nombreuses cascades
Une ancienne barge, du temps où il y avait une base américaine dans le coin, rouille sur le rivage
le hameau de Brekka
le temps s’améliore en fin de journée lorsque nous poursuivons notre chemin vers le phare de Dalalangi
À gauche en blanc, l’ancien phare, à droite en orange le nouveau phare de Dalatangi
Il est tard et temps de faire demi tour car c’est la fin de la piste.
Nous revenons vers la 92 pour passer la nuit au camping de Reyðarfjörður.
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Clément a écrit : ↑sam. 1 août 2020 23:46
heeeeuuuu je crois qu'on a discuté ensemble à Hallormsstaður..
J'y étais mais il y a trois semaines, le 9 juillet...
En ce moment je suis à Hellissandur à la pointe de la péninsule de Snæfellsnes.
Le temps est gris et très venteux.
C'est mieux qu'hier où la pluie n'a pas cessé, fine mais constante.
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Merci encore pour ce superbe compte rendu de voyage.
Les photos sont superbes et me rappelle notre voyage de 2015 ( viewtopic.php?f=27&t=7040) et 2018 ( viewtopic.php?f=27&t=10715)
J'attends avec impatiente la suite.
Nous y resterons tout l’après-midi car le coin est enchanteur.
Le Vestrahorn est sous les nuages mais a tendance à se dégager en fin de journée.
Visite au phare à côté de l’ancienne base de l’Otan, gardée par ses colonies de sternes qui défendent leur territoire.
Nous sommes obligés de mettre nos batons de marche au dessus de nos têtes pour éviter les plus belliqueux qui nous frôlent en criant.
Ce soir nous resterons au petit camping du Vestrahorn, protégé par un viking en bois qui veille sur le camp.
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On a bien fait de faire des photos du Vestrahorn hier, il était à peu près dégagé, aujourd’hui pas du tout.
Le ciel est gris et bas avec beaucoup de vent.
Nous allons visiter le “village viking”.
En fait c’est une reconstitution qui a été faite pour tourner un film.
Retour au Viking Café pour déjeuner.
Après le repas nous retournons sur la plage de sable noir très typique avec ses buttes d’herbes.
Passage à Höfn pour quelques coures avec vue depuis le port vers les glaciers au loin
Nous allons jusqu’au glacier Hoffellssjökull
Le réchauffement climatique se fait terriblement sentir, si ce n’est sur la température ambiante ces jours-ci (9°) surtout sur la fonte des glaciers.
Ce glacier a perdu 250 m d’épaisseur de glace dans les 130 dernières années !
Nous reprenons la route vers le sud mais la météo reste la même.
Ce soir bivouac sur une aire de picnic un peu en retrait de la route car nous n’avons pas trouvé de camping.
(le lendemain matin)
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mercredi 15 juillet
Sur le route, rencontre avec un groupe d’oies que notre Toyota fait s’enfuir.
Nous arrivons de bonne heure à Jökulsárlón par un ciel bas qui nous cache les sommets mais permet quand même de voir les glaciers.
défense de se baigner mais qui en aurait vraiment envie ?
Les icebergs proviennent du glacier Breiðamerkurjökull qui constitue une partie du glacier plus grand de Vatnajökull. La lagune glaciaire s'écoule par un petit chenal vers l'océan Atlantique en passant sous le pont de la route N1 qui fait tout le tour circulaire de l'Islande
Les vagues ramènent ces glaces vers une plage de sable noir, surnommée Diamond Beach
Certains morceaux font penser à des poissons
ou à une carte de l’Islande
Quelques kilomètres plus à l’ouest, une autre lagune glacière, le Fjallsárlón
Nous reprenons la route et allons voir cette jolie cascade au milieu des lupins bleus
Arrêt à la petite Hofskirkja avec son cimetière qui l’entoure
Arrivée au camping de Skaltafell à 16 h 30 mais avant de dîner nous montons à la cascade de Svartifoss
une première cascade pour nous donner du courage pour continuer la montée
et au loin Svartifoss se laisse deviner
gardée par un oiseau qui vole autour des marcheurs
Enfin voici la cascade avec ses orgues de basalte
Il ne reste plus qu’à redescendre au camping.
Nous avons bien fait de faire la randonnée ce soir car une petite pluie commence à tomber.
La journée du lendemain sera monotone car il pleuvra sans cesse et nous la consacrerons à faire des lessives sans sortir du camping.
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